3.6.
RECOMMANDATIONS
L'importance de notre recherche n'est pas seulement de rendre
compte de l'incidence de la politique monétaire sur la croissance
économique en RDC, mais aussi de formuler des recommandations à
la lumière desrésultats obtenus.
Parmi les éléments qui rendent inefficace
l'apport de la politique monétaire sur la croissance, de façon
spécifique et la politique monétaire en général,
nous pouvons citer : le niveau de dollarisation élevé
(85,7%), la dominance budgétaire, l'illusion de l`indépendance de
la politique monétaire, le niveau élevé de
l`économie informelle, la faible dynamique du système bancaire et
l'absence d`un bon état du système financier.
Les autorités de la politique monétaire doivent,
quant à elles, prendre des mesures pour la réduction de la
dollarisation (dedollarisation) par exemple en exigent aux commerçants
de ne ventre qu'en monnaie nationale (le CDF) ; familiariser les agents
économiques aux banques commerciales (stimuler les agents
économiques à la culture bancaire), augmenter la taille du
marché monétaire et encourager laconcurrence, dynamiser la
production domestique, développer un marché des titres,
développer l`architecture du système financier, etc.
En outre, la politique monétaire est très
fragile, on ne peut laisser à elle seule de booster l`économie
congolaise, l`économie doit se développer pour permettre à
la politique monétaire debien exercer son travail et assurer une
croissance durable à long terme.
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