5.2. Les conditions de mise
en oeuvre
Pour la mise en oeuvre efficace des recommandations, il
faut réaliser les actions suivantes.D'abord, il faut fairele
plaidoyer auprès des autorités ministérielles pour
l'élaboration et l'adoption du document de politique de
développement de la microfinance et d'inclusion financière. Ce
document peut réviser la missionde la DGM. Ensuite, la DGM doit prendre
les dispositions pour faire adopter le projet d'arrêté AOF de la
DGM. Ce cadre va situer et délimiter les rôles et
responsabilités de chaque unité. À la suite, il faut
responsabiliser les agents en les nommant aux différents postes des
services et des divisions en tenant compte de l'effectif disponible.
Ensuite, il faut élaborer le projet de planification
stratégique et l'inscrire dans le plan de travail de la DGM. Ce document
doit expliquer la démarche et les ressources. Étant donné
que le MASM ainsi que d'autres organismes sous tutelle ont leurs plans
stratégiques, la DGM aura une bonne raison d'y aller. Des
compétences externes doivent être sollicités à cet
effet. Il est important de rechercher des partenaires pour l'appui technique et
financier du projet. Les partenaires au développement sont
réceptifs à ces types de projets.
Par ailleurs, il faut procéder aubilan de
compétences du personnel et élaborer un programme de formation
subséquent. L'instauration d'un système de valorisation des
efforts est très importante pour mobiliser les agents. Élaborer
un tableau de bord et évaluer périodiquement le niveau
d'avancement des activités permet de s'informer des succès.
Pour finir, il faut impliquer le personnel et les autres
parties prenantes de la DGM au processus de prise de décision.Cela a
l'avantage de motiver, de réduire les résistances aux
changements, de prendre de bonnes décisions et d'avoir les meilleurs
résultats.
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