4.1.3. Facteur adaptatif :
adapter l'organisation
Ce facteur concerne la stratégie, la structure, le
processus de gestion,les programmes, les projets,la philosophie de gestion et
le leadership.
Stratégie organisationnelle
La DGM n'a pas de stratégie formellement
définie. En l'absence d'une planification stratégique, il est
évident qu'il n'y ait pas de stratégie formelle. Cependant, nous
avons compris qu'ils se réfèrent aux expériences
antérieures pour régler les problèmes. On peut conclure
qu'il s'agit de « l'incrémentalisme
logique »(Johnson et al., 2014, p. 478).
Projets et programmes
Il n'existe pas de projets et de programmes à la DGM.
Ce qui ne permet pas d'avoir des actions pour des cibles spécifiques,
pour des zones spécifiques et pour des résultats précis en
termes de délai et de coûts.
Processus de gestion de l'offre et de la
demande
La DGM ne dispose pas d'un processus formel de gestion. Elle
n'a pas de manuel de procédure d'exécution des activités.
Lorsque lademande est portée à son niveau, chaque employé
choisitsa façon de latraiter. Cette autonomie est bien, mais l'absence
d'un mode opératoire ne permet pas le contrôle sur la
qualité de l'offre à l'interne.
Structure
La DGM a une structure hiérarchique et fonctionnelle.
Nous avons la Direction générale avec ses unités de
soutien. Viennent ensuite les directions techniques, les services, les
divisions puis les collaborateurs. Des services de différentes
directions peuvent travailler sur un même dossier et se donner
mutuellement d'ordre. Mais le compte rendu est fait à la
hiérarchie supérieure. Le pouvoir de solutions est
concentré dans les mains des supérieurs qui sont pourtant loin de
la clientèle (Mazouz et Leclerc, 2008, p. 276).
Leadership
Selon nos répondants, le leadership exercé au
sein de la DGM n'est pas adapté au contexte. La DGM a des leaders
donneurs d'instructions pour seulement exécuter les tâches. Or,
Elle a besoin de gens capables de la transformer pour lui donner une place et
une visibilité dans l'appareil d'État. Nous constatons que la DGM
a besoin d'un leadership transformationnel plutôt que transactionnel
(Proulx, 2010, p. 249).
Philosophie de gestion
La gestion bureaucratique est le modèle qui
prévaut à la DGM. La soumission à la hiérarchie, le
respect strict des règles, l'intolérance d'erreurs, le
carriérisme, la présence au poste sont la culture au sein de la
DGM. Nous avons remarqué que malgré l'émergence de
nouveaux modes de gestion, le modèle bureaucratique continue de
s'enraciner dans certaines organisations (Dion, 1993, p. 170).
Nous avons noté que le facteur adaptatif est moins
développé à la DGM. Ce qui la met dans une
vulnérabilité permanente. Le statu quo risque d'avoir un impact
sur son avenir.
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