2.2. Choix du modèle
théorique pour la classification et l'analyse des résultats
Pour la classification et l'analyse des résultats de
l'étude, et au regard du contexte, c'est le modèle Mazouz-Leclerc
de « gestion intégrée par
résultats »qui estretenu comme cadre conceptuel. Les quatre
facteurs : organisationnel, managérial, adaptatif et évaluatif
ainsi que les quatre capacités : à comprendre, à
livrer, à échanger et à apprendre(Mazouz et Leclerc, 2008,
p. 168-169)seront utilisés afin de collecter les données et de
dégager les variables du modèle qui existent ou non à la
DGM. Ces variables comprennent la mission, la vision, les valeurs, les cibles
de résultats, les ressources,les forces et les faiblesses, les
opportunités et les menaces, l'offre, les groupes d'amélioration
continue, les stratégies, les structures, la culture, le leadership, le
processus de gestion (Mazouz et Leclerc, 2008, p. 167).
Ce modèle est une constituante de la
« dimension managériale » du modèle
systémique (Mazouz et Leclerc, 2008, p. 260). Il représente un
outil d'analyse beaucoup plus cernable.De même, il prend en compte
plusieurs variables des autres modèles comme l'environnement interne et
externe, la gestion de changement et l'adaptation aux conditions, qui sont les
fondamentaux de l'approche systémique. Or, cette dernière prend
déjà en compte les éléments de l'approche
structurelle, de l'approche des ressources humaines et de l'approche politique
(Proulx, 2010).
Cependant, l'une des faiblesses du modèle
Mazouz-Leclerc est d'être resté large sur le plan
théorique en couvrant tous les aspects de l'organisation, mais peu
concret sur le plan fonctionnel. Les produits en termes de livrables pour les
différents facteurs ne sont pas spécifiés. C'est pourquoi,
le modèle du « cycle de gestion axée sur les
résultats » du Secrétariat du Conseil du
trésor (SCT)sera emprunté pour expliquer la présence ou
non des éléments concrets de la gestion par résultats tels
que le plan stratégique, la déclaration des services aux
citoyens, l'entente de gestion, le plan annuel de gestion, le rapport annuel de
gestion. Ce modèle, contrairement à celui de Mazouz-Leclerc qui a
au centre, les « résultats », place le
« citoyen » au coeur des décisions (SCT, 2014, p.
5). L'avantage des deux modèles est qu'ils se déroulent tous en
quatre phases peu ou prou similaires.
La combinaison du modèle Mazouz-Leclerc et de
celui du « Cycle de gestion axée sur les
résultats » du SCT, a permis de concevoir un
modèle unique qui prend en compte les composantes des deux. Ce
modèle est dénommé « Modèle
fonctionnel de gestion intégrée par
résultats » parce que permettant de représenter
les produits concrets du modèle SCT qui manquent au modèle
Mazouz-Leclerc. Le modèle comporte au centre, les
« résultats » qui ont à leur tour le
« citoyen » comme coeur d'action (annexe 8).
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