VI/ CHOIX ET INTERET DU SUJET L'intérêt de
notre étude, peut s'observer à deux niveaux :
Premièrement, il s'agit de ressortir les incidences des
variables monétaires et financiers sur les variables réelles mais
aussi de montrer l'importance, voire la place centrale de la politique
monétaire Congolaise pour tout objectif de croissance
économique.
Le crédit oriente les capitaux vers les endroits
où ils peuvent être utilisés cependant le système du
crédit amène les détenteurs des capitaux qui n'ont pas un
emploi productif à les prêter directement aux entreprises qui ont
besoin ou les déposer auprès d'une institution des crédits
qui les prêtent à leur tour aux entreprises.
Deuxièmement, l'intérêt de ce travail se
veut un complément dans l'analyse de l'influence de la politique
monétaire sur l'économie réelle à travers les
canaux de transmission en République Démocratique du Congo.
La politique monétaire agit de façon globale sur
l'économie réelle (prix, niveaux d'activités, plein
emploi, équilibre extérieur). Ainsi à travers ce travail
nous voulons dégager les relations de cause à effet qui existe
entre la politique monétaire de la banque centrale du Congo (BCC) et le
niveau des prix qui est considéré comme l'objectif prioritaire
des autorités monétaires (Banque Centrale et Trésor).
L'intérêt toujours suscité par ce
thème répond, bien entendu à un double besoin analytique.
D'une part il s'agit de comprendre comment les impulsions de la politique
monétaire Congolaise se propagent dans l'économie et d'autre part
d'identifier les principaux facteurs qui influent sur ce processus de
transmission.
VII. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Toute recherche scientifique doit en effet respecter une
certaine méthodologie afin d'atteindre les objectifs poursuivis.
Celle-ci est un impératif d'ordre pratique pour quiconque voudrait mener
des recherches scientifiques dans quelques domaines que ce soit. Afin de
répondre aux préoccupations suggérées par la
question de recherche, les méthodes et techniques de recherche seront
utilisées.
4W. SCOOT et L. COMPENNAUT, manuel de recherche en
sciences économiques, 2ème Edition, Dunois, Paris 2013, page 120
5BETONE A et LAZORLAA. « (2007) lexique des sciences
économiques », 2ième éd. Armand Colin,
Paris, pp321-322.
15
VII. 1. METHODES
D'après W. SCOOT et L. COMPENNAUT « la
méthode peut être considérée comme étant
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontrer et les vérifier ».4
En ce qui nous concerne, nous avons optés pour trois
méthodes à savoir : les méthodes inductives, comparatives
et systémiques afin de bien vérifier nos hypothèses
d'aboutir à une bonne conclusion, cohérente et objective.
VII.1.1.METHODE INDUCTIVE (RECOURS ECONOMETRIQUE)
Selon l'encyclopédie économique, la
méthode inductive est définit comme un raisonnement qui va du
particulier au générale en recourant à des techniques
statistique et économétrique.5
Cette méthode est axée sur l'induction qui sans
être abstraite se focalise sur les implications de la politique
monétaire sur l'économie réelle à travers les
canaux de transmissions.
Elle rend l'explication induite dans la mesure où d'une
part en remplaçant les institutions dans le milieu social où
elles ont pris naissance dans leurs conditions concomitantes, elle nous offre
le tableau de leur existence et d'autre part, elle permet leurs implications
dans la structure économique.
Celle-ci nous a permis de cerner les incidences de la
politique monétaire sur l'économie réelle à travers
les canaux de transmissions (Variation du taux d'intérêt, taux de
change et taux de crédit). Elle nous a aussi aidé à
comprendre l'impact de la politique monétaire Congolaise sur le niveau
général des prix et ses enjeux.
En résumé la méthode
économétrique, nous a été utile dans la mesure
où elle a aidé d'apprécier la fonction relationnelle entre
les canaux de transmission de la politique monétaire et les variables
macroéconomique (niveau général des prix et croissance
économique). En effet pourquoi ne pas établir la genèse
des faits et les liens entre les derniers en vue d'enrichir
l'interprétation de nos résultats.
7R. QUIVY et Michel WATEROW, méthodes de
recherches en sciences économiques et de gestion, Paris 1993, page
361.
16
|