VII.1.2.LA METHODE COMPARATIVE
Pour A. BRUNO (1982), la méthode comparative consiste
à confronter deux ou plusieurs éléments pour
déceler les ressemblances et les différences qui existent entre
eux. La méthode comparative conduit à l'explication des faits
dans la mesure où elle permet de déceler les liens de
causalité ou les facteurs générateurs des
différences ou de ressemblances constatées.6
La méthode comparative nous a été utile
en ce sens qu'elle nous a permis de comparer les flux financiers du
système monétaire congolais par rapport aux variables
macroéconomique et la comparaison des mesures de la politique
monétaire en fonction de la tendance évaluative des variables
macroéconomiques.
Dans ce travail, la comparaison a été pour nous
un outil indispensable à la production de connaissance en matière
des variables macroéconomiques en rapport avec les mesures de la
politique monétaire, pour ressortir en fin de compte un
parallélisme logique du rôle et du poids des variables
macroéconomiques dans l'économie Congolaise dans la gestion de
mesure monétaire.
VII.1.3. LA METHODE SYSTEMIQUE
D'après R. QUIVY et Michel WATERLOW, cette
méthode appelée aussi analyse systémique est toutes
recherches théoriques ou empirique qui, partant du postulat que la
réalité sociale présente les caractères d'un
système d'interprète et explique les phénomènes
sociaux par les liens d'interdépendance qui les relient entre eux et qui
forme une totalité.7
La variation des variables macroéconomiques reste
toujours la pièce maîtresse de l'économie Congolaise, elle
dégage des capitaux et des devises dont la Banque Centrale du Congo et
son système a besoin pour ajuster les mesures monétaires.
L'approche systémique nous permettra de mettre en place un bon nombre
des facteurs économiques et monétaires qui interagissent entre
eux et qui échangent de l'information avec d'autres secteurs : la banque
centrale autorité monétaire étant responsable de la
réglementation monétaire des changes et du commerce.
6A. BRUNO. « Les méthodes des sciences
sociales Ed Montchrestien, Paris 1982, p96.
17
Ainsi, donc, nous pouvons dégager une synergie entre
l'économie réelle et la politique monétaire congolaise
à travers les canaux de transmission, y compris le développement
socio-économique. Faire ressortir L'impact des canaux de transmissions
de la politique monétaire Congolaise sur les variables
macroéconomiques, ses liens avec la politique monétaire en
générale restera un devoir pour ce travail. Les
phénomènes économiques forment en tout (un système)
ainsi donc nous verrons comment la masse monétaire peut conserver son
pouvoir d'achat au moyen de l'accroissement du produit intérieur brut,
la banque centrale étant gestionnaire principale de la monnaie, du
crédit et du système bancaire en générale.
|