1.2. PROBLEME A TRAITER
Dans un environnement de plus en plus turbulent et en
perpétuelle mutation, le développement rapide des nouvelles
technologies, la mondialisation, les clients de plus en plus exigeants,
l'augmentation des incertitudes et des risques, les problèmes d'ordre
éthique, et plusieurs autres facteurs, les managers ont besoin de
manière croissante d'un système de contrôle interne
performant qui leur permettent de mieux gérer leurs entreprises et qui
leur apporte une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs.
Ainsi donc dans le cas de notre étude le
problème à élucider est de savoir : les facteurs
qui expliquent la contreperformance de la Société Nationale de
Chemin de Fer du Congo(SNCC) ?
1.3. QUESTION DE DEPART
Face à la contreperformance du système d'audit
interne de plusieurs entreprises de la place, notre souci est de dire sur quoi
porte notre travail. Nous devons donc répondre à la question
« de quoi s'agit-il ? Donc nous posons le problème »
3
1.4. LA REVUE DE LECTURE
Elle n'est d'autre qu'un survol des littératures
antérieures en rapport avec l'objet d'étude. Cette critique
consiste en une étude systématique de l'objet de la recherche en
vue d'y apporter sa contribution pour ne pas tomber dans les redites de nos
prédécesseurs.
Jacques RENARD (2017), « Théorie
et pratique de l'audit interne ». Les entreprises, les organisations sont
en permanence confrontées à l'amélioration de leurs
performances dans un environnement qu'elles souhaitent sécuriser. Cette
amélioration est de plus en plus recherchée au travers d'une
décentralisation de la prise de décisions pour en assurer la
pertinence et la mise en oeuvre rapide. Dans ces conditions, le chef
d'entreprise, le dirigeant est naturellement amené à s'interroger
sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation, par lui-même
et ses collaborateurs.
L'auteure nous montre que la fonction d'audit interne donne
à l'entreprise l'assurance raisonnable que les opérations
menées, les décisions prises sont « sous contrôle
» et qu'elles contribuent donc aux objectifs de l'entreprise. Et si tel
n'était pas le cas, elle apporterait des recommandations pour y
remédier. Pour ce faire, l'audit interne évalue le niveau du
contrôle interne, c'est-à-dire la capacité des
organisations à atteindre efficacement les objectifs qui leur sont
assignés et à maîtriser les risques inhérents
à leur activité.
Elisabeth Bertin (2017), « Audit interne
- Enjeux et pratiques à l'international ». L'audit interne,
fonction clé de l'entreprise L'audit interne est devenu un acteur majeur
du dispositif de maîtrise des risques, du contrôle interne et de la
gouvernance des sociétés. La fonction en elle-même est de
plus en plus large et la valeur ajoutée des missions des auditeurs
internes leur confère une véritable force de proposition et de
conseil. Cette évolution, qui s'est accélérée
à la suite de la promulgation du Sarbanes-Oxley Act (2002) et dans un
contexte d'internationalisation croissante des entreprises et de multiplication
des fusions-acquisitions, engendre de nouvelles problématiques.
Cet ouvrage donne une vision très complète des
spécificités et des enjeux de l'audit interne en contexte
international. Outre l'actualité du sujet, son intérêt
réside dans le large éventail des thèmes traités
:
? la démarche et les dimensions organisationnelles et
comportementales de l'audit interne ;
? l'audit des processus qui présentent des
spécificités à l'international ;
4
? l'impact des évolutions réglementaires
récentes et prévisibles sur la fonction d'audit interne.
Les lecteurs trouveront là une culture
complémentaire, des éléments de méthodologie, une
prise de recul et des pistes de réflexion, relatifs à l'exercice
de l'audit interne à l'international.
Zied BOUDRIGA (Tunisie, sep 2012), «
L'audit interne : organisation et pratiques ». L'auteur de ce
présent ouvrage montre que La mondialisation du système de
management de l'entreprise ne peut être menée avec succès
qu'à travers des outils et des moyens censés être
efficaces. Á ce titre, l'audit interne avec le management des risques et
le contrôle interne constituent l'outil précieux pour
réussir la mutation majeure dans le système de management de
l'entreprise. Le professionnalisme des auditeurs internes et
l'élargissement de l'éventail des missions de l'audit interne
doivent permettre de les satisfaire. Améliorer l'image de marque de
l'audit interne auprès des clients de l'audit, c'est augmenter la
qualité des prestations à valeur ajoutée. Pour ce faire,
il revient aux auditeurs internes de savoir évaluer et apprécier
le processus de management des risques et le dispositif de contrôle
interne, de recommander la mise en oeuvre d'un bon gouvernement d'entreprise en
évitant la confusion des rôles avec les fonctions voisines et en
disposant de bonnes relations notamment avec la Haute Direction, le Conseil
d'Administration et le Comité d'Audit et d'être enfin un
véritable acteur de changement en faisant preuve de professionnalisme,
de créativité et d'innovation.
Cet ouvrage consacré aux pratiques et aux nouveaux
enjeux de l'audit interne au plan national et international, Il ne
prétend en aucun cas à l'exhaustivité, mais cherche
à dégager de façon explicite les grandes tendances de
pratique et d'évolution de la fonction d'audit interne en Tunisie et
dans le monde. Il s'appuie sur les pratiques et les publications issues des
organisations professionnelles des auditeurs internes telles que The Institute
of Internal Auditors (IIA), l'Institut Français des Auditeurs et
Contrôleurs Internes (IFACI) et la Confédération
Européenne des Instituts d'Audit Interne (ECCIIA) et autres.
OUADA YAZID YAICH (2010), « COSO1 et
COSO2 » Référentiels du contrôle interne ». Le
référentiel COSO définit le contrôle interne comme
un processus mis en oeuvre par les dirigeants à tous les niveaux de
l'entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des trois objectifs suivants :
5
? l'efficacité et l'efficience des opérations ; ?
la fiabilité des informations financières ; ? la
conformité aux lois et règlements.
On notera que ces objectifs correspondent en grande partie aux
préoccupations des investisseurs.
Dans cet article l'auteur fait une comparaison entre le
contrôle interne et le management des risques en se conformant aux COSO1
et COSO2 qui constitue les référentiels du contrôle
interne.
Il relève que le contrôle interne est un
processus mis en oeuvre par la direction d'une entreprise pour lui permettre de
maitriser les opérations à risques qui doivent être faites
par l'entreprise. C'est ainsi que pour cela ses ressources sont
mesurées, dirigées et supervisées de façon à
permettre au management de réaliser ses objectifs.
RENE DEMEETRE, PHILIPPE LORINO, NICOLAS MOTTIS
(2009), « Pilotage de l'entreprise et contrôle de gestion
». Il nous présente l'ensemble des approches théoriques du
pilotage des performances des organisations :
? Les approches traditionnelles (plan, budget, centres de
profit, prix de cession interne, indicateurs financières financiers,
choix)
? Les méthodes les plans relûtes (ABC, ABM,
contrôle stratégique balance scorecard, gestion par processus,
création de valeur, cout-cible RES/ISR)
Cet ouvrage est entièrement mis à jour dans la
cadre de faire comprendre au travers les exemples actuels issus des
expériences professionnelles et des activités de conseils des
auteurs des façons à observer avec efficience les concepts et
techniques présentés.
Benoit PIGE (2017), « Audit et
contrôle interne ». Dans une économie mondialisée, ou
les relations sociales se distendent et ou les normes morales et sociales
connaissent des évolutions très fortes, le besoin de confiance
apparait plus que jamais nécessaire. En formalisant les
procédures, les mécanismes de contrôle et les règles
de supervision, le contrôle interne apporte la garantie que le produit ou
le service réalisé correspond bien aux caractéristique qui
lui sont attribuées. L'audit est le complément, la certification
(le plus souvent externe) que les procédures de contrôle interne
fonctionnent et sont adaptées, et que le produit ou le service
réalisé respecte les normes en vigueur. Sans un
Selon KWANDA MUZINGA Simplice (2010-2011) dans son cours
d'introduction à la recherche scientifique, UNILU, deuxième
graduat ; la problématique est
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système de contrôle interne efficace et efficient
qui apporte la garantie d'un réel pilotage de l'organisation, et sans un
audit de qualité qui apporte aux parties prenantes la confiance dans
l'information transmise, c'est l'ensemble du système de gouvernance de
l'entreprise qui s'effondre.
L'auteur montre comment à partir du contrôle
interne le pilotage, la maitrise et la performance d'une entreprise peut
être atteint à partir de ces éléments prés
cités et aussi que le respect de dispositifs mis en place dans
l'entreprises, leurs applications peuvent aussi contribuent à une
amélioration du système de gestion d'une entreprise.
BOURAS BOUKHALFA (2014-2015), Mémoire
de master en comptabilité et audit « La contribution de l'audit
interne à la performance de l'entreprise ». La
fonction d'audit interne, qui est un outil de pilotage du système de
contrôle interne donne à cet égard l'assurance raisonnable
que les opérations menées, les décisions prises sont
« sous contrôle» et qu'elles contribuent donc à la
réalisation des objectifs de l'entreprise en prenant appui sur les
procédures, les lois et les règles de la profession. Et de
proposer les recommandations pour une meilleure amélioration de
l'activité.
Dans ce mémoire le rédacteur est partie d'un
problème observé qui consisté à savoir si « La
fonction audit interne veille-t-elle à l'amélioration du
système du contrôle interne de l'entreprise en ayant de l'impact
sur sa performance ? » alors comme hypothèse il a
démontré que La fonction d'audit interne veille à la
capacité du système du contrôle interne à
réaliser les objectifs du contrôle. mais en fin d'étude et
recherche il est parvenu a confirmé son hypothèse en ceci
après notre mission d'audit menée au niveau de cette entreprise,
que l'audit interne apporte une vraie valeur à l'amélioration du
système du contrôle interne en termes d'efficacité,
à travers la détection des insuffisances, les forces et les
faiblesses des dispositifs de contrôle interne et de maîtrise des
risques opérationnels
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