CONCLUSION GENERALE
Les institutions de micro finance constituent un instrument
de financement de l'économie aux côtés des autres
intermédiaires financiers. Elles participent à la
réduction de la pauvreté en favorisant le développement
des activités économiques, sources de création de
richesses et d'emplois.
Ainsi, à la fin du présent travail, il sied de
rappeler qu'il a porté sur la productivité et performance
financière de la COOPEC-EAD de 2006 à 2009.
La question principale qui a guidé notre recherche est
de savoir si la coopérative d'épargne et de crédit pour
l'entraide et l'appui au développement (COOPEC-EAD) est productive pour
justifier sa performance financière à travers son portefeuille de
crédit.
Pour y arriver, nous avons émis l'hypothèse
selon laquelle, considérant les indicateurs de performance et de
productivité, la COOPEC-EAD n'est pas productive et performante. La
vérification de notre hypothèse a été rendu
possible grâce aux méthodes historiques et analytico-comparatives
appuyés par les techniques documentaires et l'interview libre.
Après analyse des données et
l'interprétation de résultats, nous avons abouti à ce qui
suit : par l'analyse de la rentabilité par les ratios, nous
remarquons que la marge bénéficiaire de la COOPEC-ERAD a connu
une dégradation profonde au cours de toutes les années de notre
étude. Ce qui nous montre que la COOPEC-EAD n'a pas une bonne
maîtrise des certaines charges. Le ratio des fonds propres nous a
révélé que la gestion de la COOPEC-EAD n'est pas bonne.
Quant au ratio de rendement des actifs, nous a
révélé que la politique de la COOPEC-EAD dans
l'acquisition et la gestion des éléments d'actifs est
inefficiente et par conséquent une mauvaise politique
d'investissement.
Par l'analyse de la viabilité, nous avons
constaté à travers les différents ratios que la COOPEC-EAD
présente des problèmes liés à sa viabilité
malgré la maîtrise observée des frais de personnel.
Néanmoins, considérant l'évolution de sa
clientèle, son patrimoine et son capital social, nous pouvons anticiper
en disant que ses activités peuvent s'améliorer dans l'avenir si
elle respecte les normes de bonne gestion et adopte une bonne politique de
gestion des risques. Le ratio du taux de portefeuille à risque montre
que la COOPEC- EAD n'a pas résisté aux effets de la crise
financière. Ce qui nous amène à confirmer notre
hypothèse.
Pour clore notre recherche, nous avons relevé quelques
implications managériales. Il faut souligner qu'au centre de tous les
problèmes abordés, se trouve « homme » qui
est au coeur de tous les risques.
En définitive, nous n'avons aucune prétention
d'avoir parfaitement épuisé nos recherches, par contre cette
étude ouvre un nouvel horizon à d'autres chercheurs qui pourront
nous compléter en l'enrichissement sous un autre angle.
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