III.3. INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Après la présentation et l'analyse des
résultats, Il ressort de ce tableau n°1, les noms des ONGD et
structures qui ont constitué notre enquête qui forment un total de
55 ONGD soit 100%.
Ensuite, nous avons eu à présenter au tableau
n°2 les types des structures que nous avons enquêté, dont 35
ONGD sur 55, soit 63,6% sont des ONGD locales, 9 sur 55, soit 16,4% sont des
ONGD nationale, 8 sur 55, soit 14,5% sont des ONGD internationales, 1 sur 55
soit 1,8% est l'agence des Nations-Unies, 1 autre sur 55, soit 1,8% est un
media et enfin 1autre sur 55, soit 1,8% est un bureau d'expertise.
Pour ce qui concerne le domaine d'intervention, le graphique
n°1, nous présente les informations sur l'histogramme, auquel 55
structures enquêtées environ 57% sont dans le domaine d'assistance
humanitaire, 18% dans le développement économique, moins de 7,5%
sont dans les urgences, 3% dans le domaine de l'environnement et changement
climatique et 17% dans les autres domaines, divers.
Il ressort du tableau n°3 les anciennetés des
structures et/ou organisation enquêtées, que sur les 55 structures
enquêtées environ 41, soit 74,5% ont 7 ans et plus, 7 sur 55, soit
12,7% ont 1 à 3 ans, 6 sur 55, soit 10,9% ont 5 à 7ans et 1 sur
55, soit 1,8% ont entre 6 mois et 1 an.
III.3.1. Résultats de l'analyse factorielle
Après analyse factorielle, nous
constatons trois dimensions de la communication intra organisationnelle.
Ceci nous a donné un indice de la communication intra
organisationnelle au sein des ONGD de droit congolais oeuvrant à Goma de
47,4%.
Les résultats fournis par l'analyse factorielle pour
les formes de communication intra organisationnelle au sein des ONGD de droit
congolais oeuvrant à Goma, nous ont permis de regrouper toutes les
variables en trois composantes dont nous avons fait un test
économétrique pour voir comment chacune d'entre-elles (variables
explicatives) influence la communication intra organisationnelle (variables
expliquées) au sein des structures enquêtées dans le cadre
de ce travail.
III.3.2. Interprétation des résultats des
analyses économétriques
A l'aide des tests HO :
X1...X3 = 0
HO :
X1...X3 ? 0
Nous rejetons HO, le test de Fisher fournit par la
régression est de 3,370 à 3 degré de liberté avec
une significativité de 0,027. Cette significativité étant
inférieure au seuil de signification de 0,05, nous rejetons
l'hypothèse nulle.
Nous affirmons donc que tous les X sont différentes de
zéro et par conséquent toutes les variables du modèle
expliquent réellement la communication intra organisationnelle mais
à faible taux de significativité.
Dans son livre d'économétrie, BOURBONNAIS
apprend que les modèles linéaires estimés par la
méthode de moindres carrés ordinaires (MCO), les coefficients
sont directement interprétables grâce à leurspropensions
marginales.
Dans ce modèle, seul les signes des coefficients vont
nous indiquer comment les variables agissent sur le modèle. Ainsi, notre
modèle se présente de cette manière :
X1 (communication interpersonnelle) a un signe plus
(+), donc il agit positivement sur la communication intra organisationnelle au
sein des ONGD de droit congolais oeuvrant à Goma ;
X2 (communication de masse) à un signe
moins (-), donc ce qui signifie que cette communication est une fonction
inverse de la communication intra organisationnelle au sein des ONGD de droit
congolais oeuvrant à Goma malgré sa probabilité ;
X3(communication de groupe) a un signe plus (+),
donc il agit positivement sur la communication intra organisationnelle au sein
des ONGD de droit congolais oeuvrant à Goma.
D'où la forme : communication de masse -
interpersonnelle - du groupe
Cette figuration stipule que c'est la communication de masse
qui agit significativement avec une fonction négative à la
communication intra organisationnelle.
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