3.4. Conclusion du troisième chapitre
Ce troisième et dernier chapitre nous a permis,
après les tests réalisés dans le précédent,
de valider nos hypothèses de départ, de proposer des pistes de
solutions par rapport aux résultats de nos tests et de faire quelques
recommandation et suggestions.
La première section nous a permis de vérifier
nos deux hypothèses de début grâce aux tests
effectués au tout début.
Nous sommes arrivés à affirmer que
l'instrumentalisation de la dollarisation à des fins de politique
monétaire était possible qu'à un certain niveau de
dollarisation. Nous avons situé ce niveau à un taux de
dollarisation strictement inférieur à 40,77%, et
qu'au-delà de ce niveau, l'économie se retrouve fortement
dollarisée et l'action de l'autorité monétaire devient
inefficace.
Notre deuxième hypothèse, nous l'avons
affirmé en constatant qu'à niveau de dollarisation
supérieur à 40,77%, l'économie fortement dollarisée
a plus de chance de retomber dans le travers de montée inflationniste.
La solution d'instrumentalisation de la dollarisation ne devrait être
qu'une solution d'urgence, et qu'en 2003 lorsque le taux de 40,77% avait
été atteint, le processus de dédollarisation devait
commencer.
Dans la deuxième section, nous avons essayé de
proposer des pistes de solutions pour ce que nous avons appelé une
situation de forte dollarisation. Nous avons analysé les mesures de
dédollarisation entamée près de 10 ans en retard par
rapport à l'évolution du taux de dollarisation ainsi que leurs
limites. Nous avons aussi analysé quelques expériences des pays
qui ont réussi à contenir ce processus, expériences sur
lesquelles l'économie congolaise peut se calquer.
Dans la dernière section, nous analysé les
causes de la persistance de la dollarisation en RDC et émis quelques
recommandations et suggestions.
|