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La sécurité juridique des créanciers en droit congolais : cas des créanciers dans le contrat synallagmatique


par Farrel NGIMBA
Université de Kinshasa - Graduat 2014
  

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CONCLUSION

Le travail qui, aujourd'hui voit le jour porte sur la sécurité juridique des créanciers en droit positif congolais : cas de créancier des contrats synallagmatiques. Il comprend dans son sein deux chapitres, hormis l'introduction et la conclusion. Dans l'exercice de cette rédaction il était donc nécessaire et important de s'interroger sur la question de savoir s'il existe effectivement en droit positif congolais une protection de créancier. Cette question a trouvé une réponse dans les explications contenues dans son corps.

En effet, le Droit positif congolais protège le créancier et met à sa disposition des mécanismes lui permettant d'assurer le recouvrement de ce qui lui est dû, en lui offrant plusieurs possibilités entre autre : la possibilité de refuser de s'exécuter, d'anéantir le contrat, d'agir en lieu et place de son débiteur, d'agir contre les actes posés par son débiteur en fraude de ses droit, de saisir conservatoirement les biens meubles corporels, les créances, les parts sociales de son débiteur ou soit de vendre les biens de son débiteur en suivant une procédure lui imposée par la loi. On peut se demander si ce formalisme ne défavorise-t-il pas le créancier, c'est-à-dire ne l'empêche à bien exercer ces droits.

Il est sans doute vrai que ces mécanismes tendent à la gestion du patrimoine et assurent avec efficacité l'exécution tout en garantissant aussi bien les droits du débiteur que ceux du tiers et du créancier.

De ce fait, le formalisme qui s'y attache, quand bien même rend la procédure longue et lourde, mais il n'empêche en rien au créancier d'exercer ses droits. Il nous parait plutôt comme un moyen efficace qui contraint le créancier d'agir à temps pour ne pas voir son droit se détacher de lui. Raison pour laquelle le législateur a gardé ce formalisme dans son arsenal juridique.

En outre, cela constitue un moyen équilibré de la sécurité entre créancier et débiteur car, il permet, par sa nature, d'imposer les limites à tout un chacun, selon qu'il s'agit du créancier ou du débiteur, des limites pour ne pas tomber dans l'arbitraire. En d'autres termes, c'est un garde-fou qui empêche l'exercice du droit en dehors du droit.

Enfin, sans toutefois prétendre avoir épuisé tout le contenu de cette matière, nous nous reconnaissons limité, cette étude n'étant pas exhaustive. Ainsi, nous nous ouvrons volontiers à toutes les remarques, les suggestions ainsi que les objections de la part de nos lecteurs. Nous souhaitons que cette étude suscite une curiosité scientifique à quiconque la lira pour ainsi constituer le point de départ d'autres recherches scientifiques dans l'avenir.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault