IV.1.3. Les difficultés
liées à la recherche
Au cours de notre étude, nous avons rencontré
par moments quelques difficultés. La ville de Banfora est notre champ
d'étude et aussi la localité où nous avons fait notre
stage professionnel. La distance qui la sépare de la ville de Koudougou
où réside notre Directeur de mémoire, n'a pas
facilité notre travail de recherche. En effet, des difficultés
financières et des problèmes de santé ne nous ont pas
permis de le rencontrer physiquement et régulièrement. Mais
grâce à son esprit de sacrifice et de compréhension, et sa
volonté de nous accompagner jusqu'au bout, il nous a permis de lui
acheminer les différents aspects de notre projet de mémoire par
internet.
L'une des difficultés auxquelles nous avons
été beaucoup confrontéest celle des rendez-vous non
respectés pour les entretiens avec certains chefs
d'établissements et aussi pour la récupération de nos
fiches d'enquête avec les élèves. Nous sommes reparti
plusieurs fois dans les établissements pour entrer en possession de nos
questionnaires et faire des entretiens. Malgré cela, certaines personnes
n'ont pas respecté leurs engagements.
Aussi, avons-nous désagréablement compris, au
cours de la phase de collecte de données, que l'engouement que notre
pré-enquête avait suscité s'était effrité.
Nous avons dû faire preuve de patience pour recouvrer le maximum de nos
questionnaires. Il faut souligner que quelques-uns semblent avoir
été volontairement dissimulés. Quant aux entretiens, un
s'est passé comme si nous avons été un
élément de trop, malgré le rendez-vous qui avait
été programmé.
Certains répondants n'ont pas rempli
entièrement leurs fiches. Ils se contentaient de répondre
à quelques questions. Cette situation a rendu difficile l'exploitation
et l'interprétation des réponses des enquêtés.
IV.1.4.Les limites de notre étude
L'étude que nous avons menée sous l'angle
sociologique ne saurait prétendre aborder la question du port de
l'uniforme scolaire dans toutes ses dimensions. Nous l'avons traité ici
dans son caractère intégrateur. Ceci constitue une limite et nous
pensons que d'autres études viendront l'approfondir; le faible effectif
de la population d'étude constitue aussi une entrave à notre
recherche. Nous aurions pu avoir d'autres informations si notre population
d'étude avait été plus vaste.
Cependant, en dépit de toutes ces limites, nous sommes
certain que notre étude va constituer une piste de réflexion et
va permettre à d'autres chemins de s'ouvrir dans la recherche de
solutions possibles pour la question du port de l'uniforme scolaire.
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