II.1.5. Le point de vue des
parents d'élèves
Sur les 84 parents enquêtés, 47 soit 55,95%
trouvent que l'uniforme permet de réduire les inégalités
sociales et du même coup, mettre les élèves sur le
même pied d'égalité en matière d'habillement.
35 parents, soit 41,66% affirment que la tenue scolaire permet
non seulement de les identifier ainsi que leurs établissements d'origine
mais aussi de repérer l'intrusion au sein de leur école.
Sur les 84 parents, 13 soit 15,47% trouvent que l'uniforme
scolaire contribue à la lutte contre les dérives vestimentaires
dans les établissements scolaires. Ainsi il permettrait selon eux
d'éviter le port des tenues indécentes.
Aussi, 05 parents de cette population cible soit 5,95% pensent
que la tenue scolaire leur a été imposée pour
l'instauration de la discipline en milieu scolaire à travers le respect
du règlement intérieur.
68 parents sur les 84 enquêtés, soit 80,95%
affirment que la tenue scolaire permet de réduire leurs dépenses
sur le plan vestimentaire. 16 sur les 84 enquêtés, soit 19,04%
prétendent le contraire.
À la question de savoir si l'uniforme scolaire est un
facteur d'intégration sociale, 75 parents sur les 84
enquêtés, ce qui représente 89,28% ont répondu par
l'affirmative. Nous avons demandé à cette tranche de notre
population cible de justifier sa réponse.
Pour ces parents, l'uniforme met les élèves sur
le même pied d'égalité en matière d'habillement,
résout le problème de complexe de supériorité et
d'infériorité, est signe d'appartenance à un groupe,
permet d'identifier les intrus au sein de l'établissement, évite
les discriminations, facilite l'adaptation de l'élève à
son milieu, raffermi les liens de solidarité entre élèves,
permet aux élèves de préserver leur dignité en
évitant le port de certaines mauvaises tenues et permet d'identifier
l'élève et son école.
05, soit 5,95% avouent le contraire. 04 autres, soit 4,76%
n'ont point répondu à cette question.
68 enquêtés sur les 84 parents, ce qui donne
80,95% affirment que l'uniforme scolaire dissimule les inégalités
sociales marquées par l'habillement à l'école.
68 enquêtés sur 84 parents soit 80,95% affirment
qu'avec les téléphones portables les élèves
arrivent toujours à marquer les différences sociales à
l'école. Par contre 16 autres soit 19,04 % ont répondu à
cette question par la négative.
75 enquêtés soit 89,28% trouvent que les enfants
issus de familles riches se font toujours remarquer à l'école
avec leurs moyens de locomotion. 09 autres, soit 10,71% prétendent le
contraire.
58 enquêtés sur les 84, ce qui correspond
à un taux de 69,04% affirment que les coiffures (notamment celles des
filles) leur permettent de se différencier de leurs camarades issus de
familles pauvres. 26, soit 30,95% trouvent que les coiffures n'affichent pas de
différence sociale à l'école.
Pour 61 parents sur les 84 enquêtés, soit 72,61%
trouvent que les bijoux aussi montrent la différence entre les
élèves. Cependant, 23 enquêtés soit 27,38% affirment
le contraire.
En plus des moyens cités dans le tableau, certains
enquêtés trouvent que les inégalités sociales sont
toujours présentes à l'école à travers les
cartables, les fournitures scolaires des élèves, la
qualité des tissus des uniformes, la qualité des chaussures et
leur argent de poche.
44 enquêtés sur les 84 parents, ce qui correspond
à 52,38% pensent qu'avec l'uniforme scolaire on ne peut plus faire la
différence entre les élèves issus de familles riches et
ceux issus de familles pauvres.
Pour justifier leur réponse, ces parents affirment que
le modèle de tissu et de couture ainsi que la couleur sont
imposés à tous.
Par ailleurs, 40 autres, soit 47,61% avouent le contraire.
Pour ces derniers, les différences persistent à travers les
moyens de locomotion, les téléphones portables de dernière
génération. Il y a aussi le fait que certains
élèves ne se conforment pas au modèle standard. La
différence se remarque aussi par leur état de propreté du
corps (pommade) ainsi que les emplettes pendant la récréation.
Pour certains, l'uniforme à lui seul ne peut pas établir
l'égalité entre les riches et les pauvres en témoignent le
comportement et le langage qu'ils tiennent entre eux.
73 parents sur les 84 enquêtés, soit un
pourcentage de 86,90%, affirment que l'uniforme scolaire contribue à
réduire le problème de complexes de supériorité et
d'infériorité à l'école. Par contre, 11 autres,
soit 13,09% ne sont pas de cet avis.
À la question de savoir si l'uniforme scolaire
améliore l'image de l'école burkinabè, 80
enquêtés sur les 84 parents, soit 95,23% ont répondu par
l'affirmative et 03 parents, soit 3,57% ont répondu par la
négative. Un (01) autre, soit 1,19% n'a pas répondu à la
question.
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