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La publicité au Mexique, vecteur d'exclusion sociale.

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par Michael Spanu
Université Lyon 2 - Master  2009
  

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2.2. Discrimination, racisme et idéologie dominante dans un système global

La mise en relation, le contact avec une autre personne, est un processus compliqué qui ne cesse de préoccuper les sciences sociales, car déterminant dans l'histoire des peuples et dans notre actualité si « internationalisante ». Qu'est-ce qui nous pousse à adopter tel ou tel comportement face à autrui? Une question que l'on ne peut envisager dans une seule dimension. Pour rendre compte des différences qu'il existe dans la réalité du rapport à l'autre, Todorov92(*) distingue premièrement un axe axiologique qui est le jugement de valeur sur l'autre: je l'apprécie ou non, j'y suis supérieur ou non. Deuxièmement, vient un axe plus pratique d'éloignement ou de rapprochement de cet autre: adoption de valeurs, identification, soumission à lui ou de lui. Et troisièmement, il y aurait un axe concernant la connaissance ou l'ignorance de cet autre. Utilisant ces trois axes, l'auteur refait une passionnante histoire de la conquête de l'Amérique et de ses principaux acteurs sous l'angle du rapport à l'autre. L'exemple est intéressant car il est l'un des plus grands chocs culturels de l'histoire de l'humanité et nous permet de faire un bond jusqu'à la relation actuelle aux peuples autochtones et étrangers du Mexique.

Les racismes latino-américains d'aujourd'hui sont des systèmes de domination ethnique et raciale dont les racines se retrouvent justement dans cette conquête des Amériques, autrement dit dans le colonialisme européen, qui a légitimée l'exploitation massive des peuples indigènes et l'esclavagisme de populations africaines (pour chaque espagnol qui débarquait, on comptait environ dix esclaves noirs). On peut positionner le discours dominant au Mexique sur le schéma de Todorov en ces termes-là: j'apprécie formellement les peuples autochtones mais je leur suis implicitement supérieur, je m'approche publiquement d'eux pour qu'ils adoptent mes valeurs mais je les éloignent subtilement du pouvoir, je cherche à les connaitre suffisamment pour les contrôler mais j'ignore réellement ce qu'ils pensent et ce qu'ils sont.

Je verrai plus en avant comment se matérialise ce discours dans les faits, mais j'entamerai d'abord mon propos par quelques généralités sur le thème du racisme.

Un racisme que l'on partage

Le racisme que l'on observe au Mexique, et plus globalement en Amérique Latine, possède de nombreuses caractéristiques en commun avec celui que l'on observe en Europe, notamment car il est « pratiqué » par ces mêmes européens, ou leurs descendants, et qu'ils partage une même idéologie sur les non-européens.

En Europe, le racisme a l'habitude de se diriger vers les peuples « étrangers » et « différents », alors qu'en Amérique Latine ce sont les étrangers eux-mêmes, immigrants, qui discriminent les peuples autochtones. Dû aux nombreux mélanges ethniques, les structures de domination ne se limitent pas à une dualité blancs et non-blancs. Il existe tout un panel de mélanges qui ont, au cours de l'histoire, été classés comme plus ou moins acceptables, pour attribuer un rang plus ou moins important aux individus selon le mélange dont ils sont issus.

Parmi tous les préjugés, racismes et discriminations qui existent en Amérique Latine, on observe une ligne directrice sur tout le continent: la population de plus grande apparence européenne discrimine à la population de moindre apparence européenne.93(*) Tous les postes importants et a gros revenus sont occupés par des individus à la peau claire ; la tranche de la population la plus pauvre, bien souvent celle qui travaille la terre ou qui mendie, est celle qui a la peau la plus foncée.

En dépit d'une promotion officielle du métissage dans certains pays comme le Mexique, et, dans un contexte plus international, de la fierté d'une certaine culture « latino », l'idéologie raciste euro-américaine a tendance à associer le fait d'être blanc à des valeurs plus positives comme l'intelligence, l'éducation, la beauté, l'honnêteté. À l'inverse, une peau mate serait plus associée à la paresse, l'irresponsabilité, la délinquance, etc.

Dans ce contexte, la réussite économique et sociale d'une personne de moindre aspect européen est perçue comme la preuve de la possible mobilité sociale, sous couvert du « quand on veut, on peut » hérité du capitalisme américain, légitimant le discours qui veut que les autochtones ont toujours vécu dans la misère parce qu'ils ne veulent pas vraiment s'en sortir. Les politiques, pensant de la sorte, ne laissent alors que peu de place à l'initiative sociale pour permettre aux plus démunis de vivre dans de meilleurs conditions, préférant une posture plus paternaliste. Ce système discriminatoire se combine structurellement avec le sexisme et la domination masculine. Toutes les positions importantes sont occupées par des hommes, et dans une société qui conserve de nombreux traits traditionnels, la femme est encore largement écartée des prises de décision.

La réalité économique d'Amérique Latine est la base de nombreuses formes de discrimination comme la subordination, l'exclusion ou la marginalisation, qui dérivent vers une distribution inégale des ressources du pouvoir matériel comme du pouvoir symbolique.

Là où il y a racisme et discrimination, il est commun de voir surgir des mouvements antiracistes, et l'Amérique Latine ne fait pas exception. Les victimes de discrimination adopte une position active et s'organise pour échapper ou résister aux formes de domination. Dans l'actualité, autant les groupes autochtones qu'afro-américains se regroupent en association pour lutter contre le racisme et consolider leur propre identité94(*). De même, dans les élites blanches, on peut observer des organisations qui luttent activement contre le racisme et qui sont, parfois, celles qui permettent aux autres organisations d'exister financièrement. Ainsi, dans certains pays, et c'est le cas du Mexique, des changements aux niveaux législatif et constitutionnel ont été possibles. Bien que, dans les faits, ces avancés soient lentes ou non appliquées, il faut reconnaitre un changement dans les attitudes qui rend le racisme moins évident, plus subtil, donc plus difficile à combattre, comme c'est le cas en France.

Il existe cependant de nombreuses particularités qui distinguent les pays d'Amérique Latine et les régions à l'intérieur de ces mêmes pays, où interviennent des facteurs historiques, économiques et culturels. Au Mexique, on distinguera entre autres l'état de Chiapas qui a connu le soulèvement armé de l'EZLN en 199495(*), qui fait figure de symbole de la résistance parmi les peuples autochtones et leurs défenseurs.

Un racisme qui s'acquiert

Ici, ma thèse est que le racisme n'est pas un mécanisme inné qui surgit spontanément d'on ne sait où. Bien au contraire, le racisme s'apprend, et surtout, il s'enseigne. La société nécessite des catégories sociales différenciées, et pour cela, il lui faut un système de légitimation. Les médias et discours politiques sont les sources principales de communication discriminante et de reproduction du racisme. Cependant, il nous faut garder à l'esprit que le « discours » en tant que tel n'est pas la seule manifestation quotidienne de la discrimination, mais qu'il sera pour moi, étudiant en communication et citoyen de « l'ère médiatique », le point de départ à la mise en évidence concrète de l'exclusion sociale comme phénomène plus global.

Avant tout, la discrimination au Mexique se matérialise par un manque de ressources élémentaire à certaines populations, par la pauvreté ; et le discours dominant n'a pas l'air, à première vue, d'un discours raciste. C'est dans ses interstices, ses recoins sombres, derrière la face claire et souriante de ce discours que l'on trouvera matière à le discuter. Il est d'autant plus intéressant qu'il est constitutif du phénomène d'exclusion sociale, car il le légitime, non pas en disant « exclure c'est bien », mais en disant justement le contraire. En cela il forme un objet d'analyse formidable pour voir non seulement comment le racisme se manifeste discursivement au quotidien, mais surtout pour comprendre les mécanismes idéologiques de son exercice et de sa reproduction.

Un racisme méconnu

La prédominante négation du racisme en Amérique Latine est à mettre en relation avec le peu d'études sur le sujet.96(*) En effet, outre des thèses par-ci par-là, il est relativement difficile d'obtenir de la littérature scientifique, ce qui est intriguant au regard de l'ampleur de la discrimination. Ce qui est d'autant plus étrange, c'est que dans une partie du monde ou l'étude du langage et des discours est très répandue, on ne trouve que difficilement un traitement des formes communicationnelles du racisme et des discriminations. Ainsi parmi les principales sources d'information, on retrouvera surtout les associations de lutte pour les droits des peuples autochtones et les médias alternatifs. Cela montre encore une fois à quel point ce phénomène est ancré dans les schémas de pensée, on l'accepte car il a toujours été là, et ce n'est que lorsqu'il dépasse les limites que l'on s'indigne et que l'on agit.

Les études anthropologiques sur les communautés indigènes du Mexique sont nombreuses à nous apprendre tout sur leur art, littérature ou langage ; elles abondent dans de nombreuses langues, sauf bien sûr dans les langues des concernés, preuve encore de leur marginalité. Bien que certaines études sociologiques se focalisent justement sur cette marginalité et ses répercussions sociales au sein des communautés, il me semble d'une importance primordiale de jeter un oeil plus approfondi sur les discours qui maintiennent d'une certaine manière cette situation. En ce sens, mon travail est donc plus consacré à la production de discours discriminant de la part de l'élite communicationnelle qu'aux populations victimes d'exclusion sociale.

Un racisme du politique

Avant de m'engager dans l'analyse plus profonde du discours publicitaire, j'aimerais faire un détour par le discours politique. Comme en Europe, ce discours tend à être officiel et public au Mexique. Cependant, par peur de perdre des votes, mais aussi de par l'idéologie propre à la démocratie et la retenue qui incombe aux hommes politiques, ce discours officiel cache souvent une vérité toute autre. Le mépris est d'usage et finement employé au Mexique. Publiquement, on observe donc une attitude respectueuse à l'égard des peuples autochtones, qui sont d'ailleurs largement mis en avant pour attester de la richesse culturelle du pays. Ils sont tellement aimé lorsqu'il s'agit de faire un musée à la gloire de l'indépendance que l'on monte une exposition grandiose sur la plus grande place de la capitale, juste au dessous de l'immense drapeau national, alors que des membres de ces mêmes communautés mendient au même moment à la station de étro la plus proche.

Il y a eu au Mexique trois grands moments de débat parlementaire au sujet des peuples autochtones, la création du DECRI en 1921, le DAI en 1935 et le INI en 1948.97(*) Mais chacun de ces évènements dans la prise de décision politique s'est passé de la présence des concernés. L'objectif de ces discussions étant « d'améliorer » la situation des peuples autochtones en favorisant l'intégration à la société. Plus simplement, cela signifiait rendre ces peuples un peu moins autochtones, et un peu plus civilisés, car les deux ne sont pas compatibles. Le préjugé concernant le soi-disant « retard » des autochtones prime et reste vivace de nos jours. En dépit de la constante existence d'appels à « l'aide des pauvres indiens », la réalité est qu'on leur a à peine octroyé de manière significative une ressource comme la terre ou le pouvoir politique98(*). Pour cette raison, le 1er janvier 1994, les zapatistes (EZLN) se sont soulevés au Chiapas contre l'Etat mexicain.

La question de la participation des autochtones à la vie politique et plus particulièrement à la prise de décision se retrouve tout au long de l'histoire du Mexique indépendant. La détermination du paysan révolutionnaire Zapata au début du XXe siècle avait suscité l'indignation des parlementaires qui y voyait une espèce de folie indigène ; tout comme la longue marche pacifique de l'EZLN vers la capitale 80 ans plus tard, largement suivie par la population, n'avait pas réussi à faire entrer ces autochtones au Parlement. À ce moment précis, en 2001, il est intéressant de voir comment le parti politique au pouvoir utilise une rhétorique pro-autochtone pour justifier de la non-négociation avec les « rebelles hors-la-loi » zapatistes.99(*) Cette rhétorique se caractérise par la réappropriation des problématiques identitaires des autochtones sous couvert du partage de valeurs républicaines et de légalité.

La notion de la « légalité » a été au centre du débat avec l'EZLN, car selon la loi il n'est pas permis de recevoir des intervenants extérieurs au Parlement. De la sorte, le gouvernement se disait prêt à recevoir dans la légalité le membre de l'EZLN, ce qui signifiait ne pas les laisser entre au Parlement et nier leur pouvoir politique symbolique, alors même qu'il était fréquent d'accueillir « en toute illégalité » des chefs d'Etats à ce même Parlement pour qu'ils s'expriment devant les députés. On voit encore une fois que le fait de nier la voix de l'EZLN n'est pas explicite, le gouvernement se cache derrière un semblant de légalité pour prouver sa soi-disant bonne foi démocratique.

On observe ici clairement toute l'ambigüité et le cynisme du discours politique qui prédomine au Mexique. D'un côté, la reconnaissance formelle des droits, de la culture et des aspirations des peuples autochtones. De l'autre, un maintien pratique de ces populations en marge du pouvoir politique et de la vie en société. Un abime sépare les beaux discours officiels parlementaires des conditions de vie des autochtones. Changer ces conditions entrainerait une rupture des relations de pouvoir et une reconnaissance du rôle du gouvernement. Il y a une tendance générale des pouvoirs publics à voir dans l'état misérable dans lequel se trouve les peuples indigènes un phénomène naturel qui a toujours existé, sans que le gouvernement n'y soit pour quoi que ce soit. Cette auto-déresponsabilisation entre dans un exercice discursif du type « ce n'est pas notre faute », accompagné du stéréotype de l'autochtone qui a toujours vécu dans la misère.

Un racisme de longue date

Pour terminer en nuançant mon propos, je reviendrai sur les écrits de langue nahuatl collectés par León-Portilla100(*). Comme je l'ai dit au début de ce chapitre, le racisme d'aujourd'hui trouve ses formes modernes dans la conquête de l'Amérique. Mais le racisme en tant que mécanisme engagé par le groupe dominant pour légitimer sa domination est bien plus ancien qui ne parait. Il ne faudrait pas voir dans la « conquista » un phénomène d'un nouveau genre. Dans son texte « Images des autres en Mésoamérique avant la rencontre », León-Portilla met en lumière la manière dont le peuple dominant (Mexica) voyait ses voisins. On peut ainsi lire que les otomies sont « imbéciles » et « paresseux » et les huaxtèques des « ivrognes ». Des préjugés du peuple dominant sur le peuple dominé qui lui donnent une bonne raison d'exercer son pouvoir. C'est ici la différence qui prime, car ces voisins forment déjà une autre culture, parle une langue complètement différente. On les voit donc différents et étranges. L'autre est vu comme le barbare, celui que l'on ne comprend pas, celui qui n'est pas civilisé. Du préjugé à la discrimination il n'y a qu'un pas, car la discrimination est toujours fondée sur la base d'un préjugé. C'est un leitmotiv que l'on retrouve chez grands peuples qui ont dominé l'Europe.

Un racisme double

Dans un pays aussi culturellement diversifié que le Mexique, on peut comprendre la tendance dominante à vouloir unifier les peuples sous une même bannière, quitte à leur faire perdre leurs traditions et bien que ce soit à l'encontre de certaines valeurs démocratiques. On peut observer un phénomène similaire lors de la Révolution française avec l'idée du Jacobinisme et l'abolition des langues régionales pour créer une nation souveraine et indivisible. La référence est intéressante en cela que le modèle politique mexicain est largement inspiré par la constitution française.

On pourrait pousser l'idée encore plus loin en voyant dans le modèle français une sorte de référence absolue à l'origine du conflit social mexicain. Le monde rural n'est plus accepté par la nation car différent et contre le progrès. Mais cette nation, d'inspiration républicaine, ne peut convertir les peuples autochtones par la force. Elle les isole donc, et les stigmatise. D'un autre coté, ces peuples sont la richesse culturelle du pays, ils en sont la mémoire et les descendants, mais non les héritiers. On les affiche en grand et en couleurs alors qu'ils vivent en bas et dans la boue. Voilà toute la contradiction, ils sont aimés et détestés en même temps. Une situation inextricable régie par la « double contrainte », envisagée « non dans les termes d'un « bourreau » et de sa victime mais en termes de personnes prises dans un système permanent qui produit des définitions conflictuelles de la relation ».101(*) Le conflit est complexe et ne peut donc se résumer à une simple lutte de pouvoir unidimensionnelle où le dominant exerce sa force sur le dominé. Les peuples autochtones, malgré les nombreuses revendications et critiques du pouvoir, n'ont jamais cherché l'indépendance, il se sentent mexicains plus que n'importe qui. Au paroxysme des revendications du l'EZLN, c'est la réfutation du gouvernement délinquant qui faisait discours, et la fondation des communautés autonomes en sont l'oeuvre pratique. Mais c'est ici un conflit identitaire qui est jeu, une quête de reconnaissance similaire à celle de l'enfant auprès de ces parents, non une séparation formelle. La « double contrainte » de Bateson qui se conjugue parfois à la « double absence » d'Abdelmayek Sayad102(*), car la pression est parfois si forte sur les groupes autochtones qu'elle les oblige à se déplacer, espérant rencontrer de meilleurs conditions de vie ailleurs, au États-Unis par exemple, où l'on connait bien les problèmes de racisme. Ils seront stigmatisés car vu comme étrangers, et au même moment accusés de trahison pour avoir fuit la communauté, entrainant une paupérisation à laquelle participe le discours publicitaire par son univers tronqué.

* 92 Tzvetan Todorov, La Conquête de l'Amérique, la question de l'autre, Paris, Seuil, 1982.

* 93 Teun A. Van Dijk, Dominación étnica y racismo discursivo en España y América Latina, Barcelone, Gedosa, 2003.

* 94 Rien que dans la ville de Mexico, on compte au moins 37 de ces organismes selon le répertoire des ONG orientées vers la défense des droits des peuples indigènes publié par la CODHEM (Commission des droits de l'homme de l'état de Mexico)

* 95 Carlos Montemayor, La Rébellion indigène du Mexique. Violence, autonomie et humanisme, Mexico, Syllepse, 2001.

* 96 Teun A. Van Dijk, op.cit.

* 97 Teresa Carbó, El discurso parlamentario mexicano entre 1920 y 1950. Un estudio de caso en metodología de análisis de discurso, Mexico, CIESAS et Collège de Mexico, 1995.

* 98 Norberto Valdez, Ethnicity, class, and the indigenous struggle for land in Guerrero, Mexico, New York, Garland, 1998.

* 99 Armando Salinas Torre, Diario de los Debates, 15 mars 2001.

* 100 Miguel León-Portilla, De palabra y obra en el nuevo mundo, Madrid, Siglo XXI, 1993.

* 101 Gregory Bateson, Don D. Jackson, Jay Haley, John J. Weakland, « A note on the Double bind - 1962 », Family Process, 2, 1963. cité par Yves Winkin, La Nouvelle communication, Paris, Seuil, 1981.

* 102 Abdelmalek Sayad, La double absence. Des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré, Paris, Seuil, 1999.

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