Notre étude a
montré que 74,2% des enquêtés n'ont pas reçu de
formation sur la grossesse molaire contre 25,8% seulement qui en ont
reçu (tableau 7) et que 85,7% des enquêtés ont reçu
la formation une seule fois contre 4,1% qui en ont reçu plus de 2 fois
(tableau 8).
Selon les normes de l'OMS (3) les agents sanitaires doivent
avoir suivi la formation correcte et posséder des compétences
appropriées pour leur niveau de responsabilité ; la
formation et la supervision seront des priorités absolues.
Aucun enquêté
ne connait les facteurs de risque de la grossesse molaire (tableau 9).
Dans une étude menée par l'Association Africaine
de francophonie au Yaoundé (Cameroun) sur la prise en charge de la
grossesse molaire, 32% des cas ne connaissaient pas les facteurs de la
grossesse molaire.
Nous avons remarqué
que dans 89,4% des cas les enquêtés connaissent le nursing
à appliquer devant un cas de grossesse molaire contre 10,6% qui n'en
connaissent pas (tableau 10) et que tous les enquêtés citent la
surveillance de la hauteur utérine, les nausées et vomissements
et les saignements vaginaux comme éléments de surveillance en cas
de la grossesse molaire alors que 59,3% ajoutent la surveillance des signes de
la gestose EPH (tableau 11).
Pour MUNYAMASOKO V. (2), les enquêtés ne
maitrisaient pas les soins de nursing auprès d'un malade avec grossesse
molaire car il remarqué que les soins n'étaient maitrisés
que dans une moyenne inférieure à 60%, soit 57,3%.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Notre étude a
porté sur l'évaluation du niveau des connaissances du personnel
infirmier sur la grossesse molaire. Pour l'aborder, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
- Le personnel soignant aurait une connaissance insuffisante sur
les signes de la grossesse molaire ;
- Le personnel soignant ne serait pas formé sur la
prise en charge de la grossesse molaire ;
- La prise en charge de la femme avec grossesse molaire par le
personnel soignant de l'hôpital de Rwamagana ne serait pas efficace.
Après analyse et
interprétation des données, nous avons abouti aux
résultats suivants :
- 60,6% des enquêtés sont des infirmiers du
niveau A2 alors que 31,8% sont ceux du niveau A1
- 74,2% des enquêtés ont une ancienneté
supérieure ou égale à 8 ans alors que 7,6% ont une
ancienneté inférieure à 4 ans
- 89,4% des enquêtés qui connaissent les signes
cliniques d'une grossesse molaire contre 10,6% qui n'en connaissent pas
- Tous les enquêtés parlent de la croissance
anormale de l'utérus, les nausées et vomissements et des
saignements vaginaux comme signes cliniques de la grossesse molaire alors que
59,3% ajoutent les symptômes similaires à la
pré-éclampsie
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