2) Les structures non étatiques d'appui aux
associations et ONG
Dans cette sous-section, nous évoquerons le
«Collectif des Organismes de Participation au Développement au
Cameroun» (COPAD) et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF).
? Le Collectif des Organismes de Participation au
Développement au Cameroun
En 1990, dans le sillage de la loi sur la liberté
d'association, s'est créé au Cameroun un pool d'associations : le
COPAD. Loin de constituer un collectif à caractère corporatiste,
il s'agit davantage d'un réseau dont le but est de recenser les
différentes associations locales de développement, de coordonner
leurs diverses interventions de terrain afin d'éviter des
chevauchements, de recouper et de mettre des données fiables à la
disposition des bailleurs de fonds, de contribuer par des actions de
formation/conseil à l'encadrement des organisations peu
expérimentées, de servir d'intermédiaire entre
associations et pouvoirs publics et, éventuellement, de
représenter et défendre ces associations en tant que personne
juridique, lorsqu'un conflit les
36
oppose aux pouvoirs publics. Il a contribué par exemple
à la rédaction des propositions qui ont donné lieu
à l'adoption par l'Assemblé Nationale de la loi de 1999 sur les
ONG.
? Les Partenaires Techniques et Financiers
(PTF)
Les PTF regroupent des institutions nationales et
étrangères évoluant au Cameroun. On peut citer comme
partenaires techniques : le Programme National de Développement
Participatif (PNDP), l'Agence Canadienne pour le Développement
International (ACDI), l'Agence Française de Développement, la
Coopération Technique Allemande (GIZ), Peace Corps, INADES formation et
des grandes OING., et comme partenaires financiers : la Banque Mondiale,
l'Union Européenne, la Banque Africaine de Développement
(BAD).
L'appui des PTF est très déterminant dans la
conception et la mise en oeuvre des politiques de développement. Ils se
concertent périodiquement entre eux et avec l'Etat en vue de coordonner
les activités de développement sur le terrain ; oeuvrent de
façon partenariale avec l'Etat, les ONG et les populations
bénéficiaires ; s'engagent sur le terrain à faire en sorte
que leurs interventions soient alignées sur les besoins de
développement et de financement identifiés à partir des
travaux de planification et de programmation à moyen et long termes ;
aident les acteurs non étatiques à renforcer leurs
capacités en matière d'élaboration et de
suivi-évaluation des politiques de développement.
Au terme du parcours des bases juridico-institutionnelles sur
lesquelles reposent la reconnaissance du statut et de l'action des OING, il
s'avère judicieux d'explorer les principes stratégiques sur
lesquels reposent la gestion de l'action transnationale de ces organisations au
Cameroun.
37
|