Mais
les perspectives pétrolières dépendent largement d'un prix
du brut plus élevé et aussi du règlement des questions
environnementales, particulièrement délicates.
La RDC
produit un bon brut appelé « COCO », moins
sulfuré en Afrique grâce aux caractéristiques
suivantes :
- Densité : 33.70 ;
- Densité à 15°C :
0.8562 ;
- Soufre (% poids) : 0.13 ;
- Point d'écoulement :
+24 ;
- Facteur d'équivalence brut Moyen
Orient : 1.312 ;
- Débit Topping : 1.730.
Nous savons que le brut congolais est exporté en
l'état pour être vendu sur le marché international
principalement à la bourse de Londres par le centre International
Petroleum Exchange (IPE) où les opérations boursières
passent.
Sur ces places de transactions, le pétrole et ses
dérivés n'apparaissent pas. Il est toutefois possible d'y faire
livrer ou aller chercher la marchandise négociée, mais dans la
pratique, ça ne se fait guère. Le pétrole se
négocie en Bourse essentiellement sous forme de contrats à terme.
Un contrat à terme comporte une obligation impérative d'acheter
ou de vendre une quantité convenue d'une marchandise, à un moment
déterminé dans le futur. Ces contrats sont normalisés,
afin de s'assurer que tous les opérateurs du marché parlent des
mêmes qualités, quantités et conditions de livraison.
C'est pourquoi, les contrats pétroliers à terme
ne comprennent qu'une gamme restreinte de produits: le pétrole brut,
l'essence, ainsi que le carburant diesel et le mazout.
Le
marché de contrats à terme offre aux négociants, en
premier lieu, une protection contre les aléas des fluctuations de prix,
lors de la négociation d'une livraison «physique» de la
marchandise.
II.3.
Les éléments de la structure des prix
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