Paragraphe 2) vers l'écotourisme
Nous avons vu dans le paragraphe 1 que le tourisme peut
dégrader sensiblement le patrimoine naturel et touristique des pays du
sud comme des pays du nord. Pour contrer cette tendance une nouvelle pratique a
vu le jour ces 40 dernières années, il s'agit de l'éco
tourisme. L'écotourisme se veut une pratique répondant aux
piliers du développement durable à savoir répondre
à un besoin touristique tant que l'environnement est capable d'y
répondre. L'écotourisme dans la perspective qu'elle se projette,
ressemble à bien des aspects à la croissance verte. En effet
l'écotourisme se veut être un tourisme durable mais
également souhaite que les pratiques touristiques se « verdissent
». En effet tout cela n'est possible que par une politique touristique
planifiée soucieuse des pratiques environnementales.
L'écotourisme représente le tourisme qui limite l'impact des
touristes sur le patrimoine naturel. Des mesures de sensibilisations quant
à la protection de la faune et de la flore sont impérativement
mises en place dans le cadre de l'écotourisme. Par exemple lors d'une
excursion avec un guide qui sensibilise les individus sur les espèces
animales ou végétales. L'écotourisme peut également
s'appliquer en récoltant une taxe pour préserver ou du moins
compenser les dégâts environnementaux causés par les
touristes. L'écotourisme se veut également créateur de
liens sociaux puisqu'il implique des contacts entre les touristes et les
populations « autochtones ». Les croyances et les
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pratiques locales doivent impérieusement être
respectées. Dans certains pays du sud comme Madagascar ou la
guinée équatoriale l'animisme est souvent pratiquée
(conception que tous les êtres qui bougent ont une âme).
L'écotourisme peut également être le théâtre
d'une solidarité entre les peuples, par exemple participé
à une cagnotte versé pour le développement des populations
les plus pauvres. L'écotourisme est une forme appliqué du
développement durable mais elle n'est pas la seule, le tourisme
responsable en est également une forme. L'esprit de l'écotourisme
est vraiment tourné vers les ressources naturelles. On voit bien que le
tourisme peut engendrer de nombreux couts environnementaux ou sociaux pour les
pays du sud lorsque son développement est anarchique. Cependant lorsque
le tourisme est planifié et qu'il encadré par certains gardes -
fous c'est un moyen de développement considérable pour les pays
du sud. Il ne nécessite qu'une dotation en capital naturel (qu'il faut
valoriser par la suite), et sous ces « meilleurs « forme il permet de
protéger l'environnement, notamment le tourisme responsable, le tourisme
durable ou l'éco-tourisme. Il constitue donc bien une façon de ne
pas choisir entre protection de l'environnement et croissance
économique. Dans ce cas le dilemme entre les 2 éléments
précités ne se pose plus.
Nous avons donc vu que le tourisme représentait un
enjeu environnemental, voyons à présent un pays du sud ayant
réussi à se développer grâce au tourisme.
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