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Impact de la mise en place de la nouvelle grille des salaires sur la compétence et la motivation des fonctionnaires.

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par wahid bencheikha
Institut nationale de là¢â‚¬â„¢enseignement et de la formation professionnels - Technicien Superieur 2009
  

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Chapitre IV : Cas pratique : mise en place de la nouvelle grille des salaires, cas de la protection civile de Tizi-Ouzou

monde de rémunération des agents publics. Pour ce faire, nous avons partagé le chapitre en deux sections. La première traite, en général, l'historique et la formation du corps de la protection civile algérienne, et en particulier, celle de la wilaya de Tizi-Ouzou, où nous avons fait notre étude de cas qui s'étale sur l'étude d'un sujet sensible, à savoir la rémunération de ses agents (fonctionnaires).

C'est dans cette optique, que nous avons élaboré dans la deuxième section un outil de recherche destiné, particulièrement, aux agents de la direction de la protection civile de Tizi-Ouzou et ce, afin d'affirmer les résultats de notre étude de cas qui mène sur la mise en place de la nouvelle grille des salaires et ses conséquences sur la motivation et la compétence de ces derniers.

Cependant, l'analyse des données recueillies sur le terrain montre que les fonctionnaires de la protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou, refusent intégralement d'une part, le nouveau dispositif de rémunération appliqué au sein de leur établissement, et d'autre part, ils ignorent leur méconnaissance des textes et procédures règlementaires relatives à la gestion de leurs carrières. Cette spécificité constitue une infirmité certaine pour une bonne motivation et une progression normale des agents.

Les services chargés de la gestion des ressources humaines de la protection civile procèdent à une promotion qui ne tient pas compte de critères objectifs. Par conséquent, le critère pris en considération dans les opérations de promotion des agents de la protection civile est « l'ancienneté » calculée par le/ou les agents concernés.

Le critère de compétence est relégué au second plan, comme s'est presque le cas dans l'ensemble des établissements relavant de la fonction publique. La valeur compétence n'est pas au centre des préoccupations de leurs dirigeants et ce malgré que les théories impliquent nécessairement une considération de la gestion des ressources humaines comme nous l'avons souligné dans la partie théorique.

Cependant, les pouvoirs publics ont dû consentir les effets appréciables pour l'amélioration des modalités de rémunération, de promotions de la fonction publique à travers cette modeste réforme des statuts du corps.

Conclusion générale

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Conclusion Générale

Conclusion générale

Depuis la fin des années 1940 et le début des années 1950, on assiste à une véritable profusion de nouvelles techniques de « management des ressources humaines ».

Cette expression est venue progressivement prendre place à la formule « administration du personnel », utilisée durant quelques décennies. La fonction semble de plus en plus considérée comme une fonction à part entière, aussi importante que les autres fonctions, du moins sur le plan du discours.

Ceci est vérifié et argumenté dans le premier chapitre de notre travail développé par notre étude à la gestion des ressources humaines.

A partir de ce constat, nous pouvons souligner que la structure chargée de la GRH fait de moins en moins partie des directions administratives et des moyens généreux. Elle est devenue rattachée directement à la direction générale. Cette tendance est bien avancée dans les pays occidentaux et demeure timide et modeste dans les entreprises algériennes, surtout dans les institutions et administrations publiques. Dans un grand nombre de cas, elle reste encore comme un simple service qui est rattaché à la direction administrative.

Par conséquent, le positionnement de la fonction RH dans l'organigramme de l'organisation et/ou de l'entreprise algérienne ainsi que la terminologie utilisée pour la désigner ne sont pas objectifs. Ils témoignent du niveau d'importance accordé à l'élément humain dans l'organisation. Ils sont également le reflet de la nature de ses activités et de ses défis en matière de gestion des ressources humaines.

C'est pourquoi la gestion des ressources humaines est indispensable et toutes les organisations, quelques soient leur statut ou leur secteur d'activité ont une activité liée aux ressources humaines. La GRH est une perspective qui conduira à améliorer le développement et le devenir des entreprises nationales et qui sera en harmonie avec les politiques tracées au niveau central, à l'instar de celles relatives à l'économie de marché.

La pratique de la GRH existe au sein des institutions et établissements publics algériens du fait de sa manifestation même si elle reste non structurée.

De ce fait, le développement de la fonction GRH a suivi un parcours national notamment, au sein des organisations et administrations relevant de la fonction publique.

A travers les politiques de gestion des ressources humaines les plus sensibles, à savoir la politique de rémunération, les pouvoirs publics ne conviennent de reformuler et de redéfinir des nouvelles techniques et stratégies salariales mises au sein des différentes

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Conclusion Générale

organisations et/ou administrations nationales, en vue d'une réalisation objective du bien-être social des travailleurs algériens.

Si la politique de rémunération est prévue dans les lois et textes de la réglementation du travail en Algérie notamment, dans la loi de 1978 et dans celle de 1985, pourquoi alors ne trouve-t-elle pas de satisfaction auprès des travailleurs ?

Les difficultés ou contraintes inhérentes à cette situation sont diverses ; nous pouvons les énumérer ci-dessous :

D'abord la première contrainte est d'ordre socio-économique. Elle est liée à la forte hausse des prix du marché national et le faible pouvoir d'achat des algériens.

Faute de négligence et/ou de manque d'étude du marché algérien, parfois, de la part des hauts responsables des pouvoirs publics a dû ressentir un déséquilibre important de l'offre et la demande des produits vitaux. De ce fait, le salaire que percevaient les travailleurs algériens, demeure en dessous de leurs aspirations.

La deuxième contrainte est de nature politique. L'une des caractéristiques du système politique algérien est de laisser la pratique trancher des questions irréalisables politiquement. Ce problème nous amène à observer que tout se passe comme si la vague de formulation des textes règlementaires, laisse le soin aux partenaires sociaux d'y apporter leur signification propre. Mais, dans la pratique, ce problème s'est toujours régler dans le sens de la négation par exemple du rôle du syndicat des travailleurs.

Le système de rémunération des travailleurs algériens en général, ne s'applique pas aux réalités sociales et économiques du pays. Ce système originellement égalitaire, tout au moins porteur d'une certaine justice sociale, présentait beaucoup de défaillances qui ont d'ailleurs été à l'origine de nombreux conflits de travail dans les années précédentes.

Et enfin la principale contrainte est celle liée à la législation algérienne de travail. Du point de vue pratique, elle se révélera différentiable et conflictuelle et l'équilibre du modèle politico-juridique prévu par le législateur s'éclatera dans une variété de situations.

Nous retiendrons, une situation qui nous parait révélatrice de cette détérioration des relations de travail née de l'ambiguïté et des contradictions des textes règlementaires.

Cette situation concerne la classification des postes de travail qui n'avait pas prévu des passerelles souples entre les différentes catégories de façon à permettre l'évolution des carrières par la promotion interne, l'ancienneté ou la qualification.

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Conclusion Générale

Brièvement, la détermination des salaires s'effectue selon la combinaison de quatre paramètres : l'ancienneté, la compétence, la qualification et la performance. La prédominance d'une variable sur une autre dépend de plusieurs considérations liées à l'emploi, à la conjoncture et à l'organisation elle-même. Depuis les années 1980, le critère performance commence à occuper le premier plan et servir de conviction pour revoir les salaires de l'ensemble des catégories socioprofessionnelles.

Pour survivre, vaincre et se développer, les institutions et administrations publiques algériennes doivent nécessairement mobiliser toutes leurs énergies, tous leurs savoir-faire et toutes leurs ressources. Celles-ci sont d'abord humaines. Il est vital pour toute société nationale que ses employés se sentent impliqués et bien considérée dans leurs organismes employeurs.

Face à une concurrence de plus en plus atténuée des pays voisins et des pays de l'Europe de l'Est, l'Algérie ne peut plus continuer à se baser sur l'avantage de salaires ou de sa simple politique de faire juste face à l'incertitude des prix des produits et matières premières transitant ses marchés nationaux. L'identification des nouveaux créneaux s'impose tels que la qualité de la main d'oeuvre, les nouvelles techniques de l'information et de la communication et, la formation du personnel avec sans faire d'indifférence entre l'ensemble des catégories socioprofessionnelles.

En ce qui concerne notre cas pratique, nous pouvons relever de nombreuses conclusions de 1962 à nos jours, l'évolution de la fonction publique en Algérie est marquée par plusieurs étapes.

Avant l'indépendance, la fonction publique n'étant pratiquement ouverte qu'aux français, les fonctionnaires étaient soumis aux règles du statut général et des statuts particuliers français, aménagés dans certains cas en fonction des contingences politiques.

L'accession de notre pays à l'indépendance a bouleversé à la fois les conditions de recrutement et la conception de la fonction publique. En matière de recrutement il n'a pas été possible de maintenir, faite de temps, le principe du concours, faute de candidats et le niveau d'instruction.

Mais, à partir des années 1980, ces difficultés commençaient à caractériser le régime de la fonction publique, il faut dégager une conception des rapports de l'administration et du fonctionnaire. Cette question est commandée par la structure de la

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Conclusion Générale

fonction publique et par le choix entre une conception contractuelle de cette dernière et une autre basée sur la carrière.

Ces dernières années, la fonction publique algérienne a connu une forte évolution au niveau de toutes les institutions et administration publiques. De même pour son organisation, sa structure administrative et plus développée en comparaison avec celles relevant du secteur prévu.

Comme toutes les institutions et administrations publiques, la protection civile n'échappe pas aux dispositions règlementaires de la fonction publique. Elle est régie par un décret interministériel, l'a rattachant directement à la direction générale de la fonction publique. La rémunération de ses agents (fonctionnaires), dépend aussi de la décision que peuvent prendre les responsables des pouvoirs publics. Cependant, plusieurs politiques renvoyant à la fixation et l'amélioration des salaires des fonctionnaires sont discutées à court terme, voire après, élaborées et mises en pratique à long terme. Mais, ce n'est pas le cas à court terme et à long terme car les résultats demeurent négatifs et en dessous des attentes des fonctionnaires.

A travers ses bilans en grandes masses, nous relevons que la fonction publique algérienne n'est pas structurée administrativement sur le plan financier. Toutefois au sein de la direction de la protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou où nous avons près l'exemple d'étude de la valeur du système de rémunération auprès des différentes catégories socioprofessionnelles des agents de la protection civile, nous avons enregistré un faible taux de satisfaction des agents sur le nouveau dispositif de rémunération mis en oeuvre depuis peu de temps au sein de toutes les institutions et administrations publiques.

Les fonctionnaires de la protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou à travers leurs différentes réactions, déclarent la nouvelle grille des salaires, non objective et ne favorise en aucun cas l'amélioration du mode de vie des algériens.

Tous ces constats ne doivent pas masquer les progrès réalisés sur le plan humain et même financier par cette réactualisation des salaires. Effectivement, l'évolution de la main d'oeuvre qualifiée ou apparente du secteur public montre que les performances humaines de la fonction publique sont de plus en plus en amélioration.

Par ailleurs, l'impact de cette nouvelle grille des salaires sur les compétences et les motivations des fonctionnaires de la fonction publique au niveau de la protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou n'est pas négligeable. A l'heure actuelle, la compétence est comme

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Conclusion Générale

critère dominant qui détermine le degré et/ou niveau de responsabilité pour pourvoir un poste qualifié dans le corps de la protection civile. De même pour la promotion des agents, de la protection civile, la compétence demeure l'un des critères importants et indispensables.

De par son salaire faible, le fonctionnaire des établissements publics algériens est motivé dans l'accomplissement de son travail et ce, malgré son pouvoir d'achat qui est insatisfait, sa carrière est dans la moyenne.

Aujourd'hui, l'aptitude de la fonction publique à relever les défis et les différents handicapes de son évolution et développement dépend de sa capacité à imaginer les solutions en adéquation avec le contexte social et économique et d'éviter par conséquent l'introduction des systèmes dits non objectifs.

A travers ce travail de recherche, nous estimons que nous avons marqué un grand pas dans l'analyse de ce thème et nous espérons que d'autres recherches vont aborder la révolution ou l'adaptation de cette nouvelle politique dans d'autres organismes publics afin d'attirer plus l'attention de nos responsables sur la modernisation de la fonction publique avec un réseau administrativement moderne, stable et surtout peu coûteux dans le souci de l'amélioration de la performance socio-économique du pays.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci