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Evaluation de l'impact potentiel de la technologie de pulvérisation sur le rendement du riz en Afrique sub-saharienne: cas du Nigéria et du Bénin

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par Herbert N'DZONDZI GOUROUT
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2014
  

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2.3. Méthode de différence de différence

La méthode de double différence consiste à évaluer la différence de rendement entre les traités et non traités avant et après le traitement, puis effectuer la différence de ces deux résultats. Cette comparaison prend en compte le problème de sélection si l'on fait l'hypothèse que le rendement potentiel sans traitement des traités aurait évolués de la même manière que dans le groupe de contrôle.

Dans le cas où l'on a deux groupes et deux périodes, l'estimateur de double différence s'écrit de la façon suivante :

est le rendement après le traitement, et celui avant le traitement.

2.4. Régression sur discontinuité

La régression sur discontinuité est mieux appropriée aux études qui utilisent des indices pour classifier les participants et d'un seuil pour distinguer les bénéficiaires des non-bénéficiaires. Dans ce cas la probabilité de traitement est une fonction discontinue de la valeur prise par une covariable autre que la variable de résultat. Ainsi deux cas sont à distinguer, à savoir le cas avec discontinuité nette (Sharp design) et le cas avec discontinuité floue (fuzzy design)

Dans le premier cas l'accès au traitement dépend d'un vecteur de variable observable Z, soit T = f(Z), et le point z0, auquel il y a discontinuité, est connu avec certitude. Par exemple, si Z est de dimension 1 : T=1 si Z>z0 et T=0 si Z <z0. Dans le second cas l'accès au traitement est une variable aléatoire conditionnée par Z, et la probabilité conditionnelle

Pr(T=1|Z=z)=E(T|Z=z)=f(z) est discontinue en z0.

Le problème pouvant se poser ici est celui du biais en comparant les résultats des agents ayant reçu le traitement et ceux qui n'ont pas eu accès. Ce biais découle du fait que Z peut être corrélés avec la variable de résultats. Néanmoins, les agents proches du point de discontinuité soient très semblables.

Posons Y=Y0+ (Y1-Y0) T=á+âT. Dans le cas de discontinuité nette (Sharp design), et si å est un nombre arbitrairement faibles, alors :

E (Y|Z=z0+å)- E (Y|Z=z0-å)=E (â| Z=z0+å) + E (á| Z=z0+å) E (á| Z=z0-å)

Si les agents proches du seuil sont identiques, on devrait avoir :

E (á| Z=z0+å) =E (á| Z=z0-å)

De ce fait, il existe deux conditions pour une identifier une régression avec discontinuité à savoir :

- E (á| Z=z) est continu en Z=z0

- La limite 0+å) existe et est définie sous conditions,

z0+å) - E (Y| Z=z0-å)]= E (â| Z=z0)

L'effet moyen du traitement sur les traités, n'est identifié que pour les agents proches du seuil.

En considérant maintenant le modèle général Y=á+âT=g(z) +âT +u.

Où g(z)=E (á|Z) est une fonction flexible de la régression de Y sur T. Dans le cas général (Sharp ou fuzzy), le rapport

Identifie l'effet du traitement en Z=z0.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci