La chefferie traditionnelle Bene a l'ère de la libéralisation politique au Cameroun et de ses ressorts: le cas de l'arrondissement de Nkol-Metet( Télécharger le fichier original )par Sylvain Charles AMOUGOU MVENG Université Yaoundé II SOA - DEA Sciences politiques 2009 |
Conclusion partielleParvenu au terme de ce chapitre, où il était question pour nous de mettre en lumière les ressorts pragmatiques des Chefferies traditionnelles Bene de Nkol-Metet, force pour nous est de constater que, ceux-ci tiennent sur le dynamisme politique de certains Chefs traditionnels davantage les Chefs de groupement de cette localité, qui essayent autant que faire se peut, de niveler la Chefferie traditionnelle de Nkol-Metet vers le haut et surtout leur donner un poids politique. Ce chapitre nous a également permis de voir que la libéralisation politique a été le levain des Chefs Bene d'affirmer ouvertement leur appartenance politique, pour la plupart, à la famille politique du Rdpc, parti ultra dominant à Nkol-Metet. Au demeurant, pour une optimisation des activités de développement, il apparaît nécessaire pour les Chefs traditionnels de Nkol-Metet, notamment ceux de 3e degré, à quêter un certain nombre de capitaux, devant leur permettre de requinquer leur stature symbolique. Ceci est d'autant plus pertinent, qu'à l'ère de la libéralisation politique, la succession héréditaire ne suffit plus à elle seule pour pouvoir briguer le trône ; car d'autres paramètres sont désormais de plus en plus pris en compte. Autrement dit, le système capacitaire ronge de plus en plus le système héréditaire. C'est dans ce sillage que Paine se situe quand il affirme : « Tous les hommes sont égaux, aucun d'eux n'a le droit de passer à sa famille le pouvoir de régner éternellement sur les autres ; car si lui-même peut mériter que ses contemporains l'honorent, ses descendants peuvent être tout à fait indignes de partager ses honneurs » (Paine cité par Héritier Mambi, 2010 : 3). CONCLUSION GENERALELa présente étude relative à la Chefferie traditionnelle BENE à l'ère de la libéralisation politique et de ses ressorts, le cas de l'Arrondissement de Nkol-Metet, a mobilisé et déployé diverses disciplines sous le prisme épistémologique de l'anthropologie politique. Ainsi, les rapports dynamiques et harmonieux de l'anthropologie politique et de la sociologie compréhensive à travers l'interactionnisme notamment dans sa double posture pragmatico-politique ou stratégique et symbolique nous ont permis de déterminer deux variables d'interactions. Lepremier, tient sur un calcul coûts avantages (Braud 2008 :751). C'est dans ce sillage qu'on peut analyser toute l'activité de Sa Majesté Ondoua Menyié Paul Aimé au sein de l'ACTRAN, et dans une certaine mesure, de Sa Majesté Mbala Zangana Benjamin. La deuxième variable d'interaction, tient à la conformité de certaines élites et associations à des rôles dûment assignés. Leurs actions s'avèrent presqu'obligatoires dans leur communauté au regard de leur position sociale. C'est dans ce sillage qu'on a pu par exemple analyser les actions de Ndi Mboh François à Ngoantet II, de l'ASFRADO à Oveng... Dans une perspective stratégique, l'action de certaines élites pour le rayonnement de la Chefferie traditionnelle à Nkol-Metet vise à engranger de nombreux capitaux, soit pour accroître leur aura politique, soit alors pour conforter leur assise politique. Partant de l'interrogation centrale, celle de savoir si l'on pouvait rattacher l'activisme socio politique et socio économique des Chefs traditionnels comme une conséquence de la libéralisation politique ? Autrement dit, qu'elle est le véritable leitmotiv de l'activité des Chefs Traditionnels de Nkol-Metet autour de la Chefferie traditionnelle ? Les objectifs de cette recherche étaient clairs : mettre en lumière les manifestations de la reviviscence des Chefferies traditionnelles BENE de Nkol-Metet, depuis l'inscription du Cameroun au processus de la décentralisation d'une part, et de comprendre les principaux enjeux et les mobiles du déploiement des Chefs Traditionnels , des élites politiques et des associations politiques et apolitiques pour la reviviscence de la Chefferie traditionnelle à Nkol-Metet, d'autre part ; intégrant tout ce dispositif analytique et réflexif, nous avons formulé nos questions de recherche. C'est l'heure de la vérification et de la validation de nos hypothèses en tant que réponses anticipées ou provisoires aux questions posées. S'agissant de l'hypothèse centrale suivant laquelle : Le dynamisme sociopolitique et socio économique observé autour de la Chefferie traditionnelle à Nkol-Metet, est loin s'en faut une conséquence de la libéralisation politique ; mieux, elle est venue amplifier et officialiser les ambitions socioéconomiques et sociopolitiques des Chefs traditionnels et des forces politiques pour la reviviscence de la Chefferie traditionnelle à Nkol-Metet. Les faits étant têtus nous amènent à confirmer cette hypothèse. Dans un premier temps, au regard du niveau de la pauvreté ambiante et de la désacralisation du pouvoir traditionnel à Nkol-Metet, il devenait impérieux pour les Chefs Traditionnels, notamment dans un contexte de la décentralisation, de s'activer pour booster le développement et revaloriser le commandement traditionnel à Nkol-Metet. L'ACTRAN et l'Association de la Chefferie Nkul Mbida Nga Mballa d'Obout, illustrent bien cet état de choses. Dans une perspective stratégique, en filigrane de leurs actions, se trament des ambitions foncièrement politiques. L'activité de Sa Majesté Ondoua Menyié Paul Aimé au sein de l'ACTRAN le démontre à suffisance. Ses actions au niveau de la Chefferie contribuent à requinquer sa stature d'homme politique. En d'autres termes, l'action de Sa Majesté Ondoua Menyié Paul Aimé au sein de l'ACTRAN depuis sa création vise à conforter efficacement son assise politique qui a pris d'ailleurs une envergure plus importante avec son accession au trône de la Chefferie de groupement BENE Sud Est en 2008. Dans le cas de Sa Majesté Mbala Zangana Benjamin, son accession à la Chefferie de groupement BENE Nord Est apparaît comme une renaissance vitalisante de ce dernier dans la vie politique qui le positionne désormais, comme un des prétendants sérieux des sénatoriales. Cet état de choses est davantage enrichi de faits probants entre autres la Chefferie de Sa Majesté Mbala Zangana Benjamin est essentiellement MVOG-AMOUGOU ; il est membre de l'Ekoan Mvog-Amougou, sa fonction de Chef de groupement lui permet d'avoir un avantage certain quoi que relatif, mais déterminant pour briguer un poste de Sénateur. Nous ne saurions clore ce volet sans dire un mot sur l'activité de l'Association Nkul Mbida Nga Mballa pour la revivification de la Chefferie traditionnelle d'Obout. En recoupant nos données, les actions des élites de cette Chefferie, qu'elles soient traditionnelles, militaires ou religieuses, trahissent leurs désirs trop osés de faire de la Chefferie d'Obout, une Chefferie de 2e degré, ces derniers disposent d'ailleurs de nombreux atouts pour une telle transformation. Mais la conjoncture actuelle ne permet pas aux Mvog Amougou d'avoir deux Chefs de groupement à Nkol-Metet157(*). On comprend dès lors que l'activité de certains Chefs traditionnels tant dans les domaines socio-économique que sociopolitique résulte d'une double volonté : contribuer au rayonnement socio-économique de leur terroir d'une part, et de se servir de leur activité comme un investissement gagnant pour conforter à la fois leur assise politique, et accroître également leur aura politique. La première hypothèse connexe est que, l'activisme sociopolitique et socioéconomique des Chefs traditionnels et les autres forces politiques (élites, associations apolitiques et politiques) peut-être analysée de manière ambivalente. D'abord, elle traduirait leur action dans l'optique d'un leadership institutionnalisée et/ou dans l'optique de `'sauver la face''158(*). . Ensuite, il se tramerait derrière tout cet activisme des ambitions politico administratives des protagonistes de la reviviscence de la Chefferie traditionnelle à Nkol-Metet, qui viseraient des postes de Sénateur, Député et de Maire... Cette hypothèse est également justifiée ici. D'abord, nous pouvons analyser l'amorce de la collaboration Mairie- Chefferie qui résulte de l'incapacité de la Mairie à cerner toute seule avec précision les attentes des populations, en vue de mettre sur pied un plan de développement communautaire fiable, comme une conséquence logique d'une telle option. Toujours est-il que dans le cadre de ce plan de développement communautaire de la commune de Nkol-Metet, qui bénéficie heureusement et opportunément du partenariat du PNDP, les Chefs ont été interpelés franchement à prendre part aux trois conseils municipaux extraordinaires, qui les invitaient à recenser les besoins les plus urgents de leurs populations, afin d'améliorer leurs conditions de vies judicieusement. Dans les faits, cela s'est traduit manifestement par la création de nombreuses adductions d'eaux, et de l'électrification de nombreux villages qui n'en avaient pas. Aussi, l'action de l'élite et des Associations à Nkol-Metet est une contribution de la société civile et de la diaspora de la Chefferie traditionnelle pour la revitalisation de leur Chefferie. Cette action est également analysée dans le cadre d'un leadership institutionnalisé. Cette hypothèse est confirmée ; mais la réussite de ce dynamisme positif à Nkol-Metet, résulte considérablement de la complicité entre les Chefs Traditionnels et ses différents mécènes d'une part, mais aussi d'une prise de consciences de certaines élites et Associations d'annihiler certaines attitudes léthargiques de certains Chefs face aux défis conjoncturels auxquels sont confrontées les populations ;d'autre part, ceci contribue à sauver leur face et davantage se positionner comme des potentiels leaders politiques de l'Arrondissement de Nkol-Metet. C'est le cas de Ndi Mboh François à Ngoantet II, de la JAME, le RDPC, le CODEMEC et le PNDP à Metet-Centre. La seconde hypothèse connexe, qui faisait de l'investissement des Chefferies de groupements par les professionnels de la politique, répond au besoin de l'amélioration d'un système héréditaire de désignation des Chefs Traditionnels par un système capacitaire de désignation de Chef et conforte leur caractère de Chefferie en création. Cette hypothèse est également confirmée. En effet, leurs Majestés Mbala Zangana Benjamin de la Chefferie de groupement BENE- Nord- Est et Ondoua Menyié Paul Aimé de la Chefferie de Groupement BENE- Sud -Est, tirent grandement leur victoire de leur capital symbolique, qui pour le premier, trouve son fondement dans sa longue carrière politico administrative où, il a été plusieurs fois Sous -Préfet Maire. Pour le second, son capital symbolique est lié au caractère ambivalent de sa personnalité. C'est un homme politique qui a été déjà membre du Comité Central de son parti RDPC en 1996 et Député à l'Assemblée Nationale pendant la législature 2002-2007. C'est également un Chef traditionnel depuis 1998. Leur contestation et l'âpreté de leurs élections ont été des obstacles qu'ils ont pu transcender peu ou prou. Pour Sa Majesté Mbala Zangana Benjamin, contrairement à son pair de la Chefferie BENE -Sud- Est, il ne jouissait pas apparemment d'une `'légitimité traditionnelle'' ; par contre, pour Sa Majesté Ondoua Menyié Paul Aimé, son ethnie était jugée minoritaire à Nkol-Metet pour prétendre diriger les grands ensembles ethniques comme les Mvog Zambo et les Mvog Nnomo... Le caractère nouveau de ces Chefferies à Nkol-Metet ne permettait pas de s'appuyer sur un fondement héréditaire, dans la mesure où tous les originaires de Nkol-Metet descendent de MbarTsogo. Leur victoire tient de ce fait sur leur présomption de compétence liée à leur passif d'hommes politiques. Leur présence à la tête des Chefferies de groupement rehausse l'image de la Chefferie à Nkol-Metet, car les deux, non seulement ils sont connus dans les grands cercles politiques de Nkol-Metet, mais également, ils font partie de la classe aristocratique de Nkol-Metet. Revenant sur les objectifs de cette recherche, nous pouvons considérer qu'ils ont été relativement atteints. Nous avons vu avec certitude que la Chefferie BENE à l'ère de la libéralisation politique est une Chefferie en pleine reviviscence. L'impact de cette conjoncture politique n'est plus à démontrer. Avec elle, on voit l'éveil du développement social économique, sanitaire et culturel des Chefferies BENE de Nkol-Metet. Cet éveil est tributaire d'une synergie d'actions positives des `'forces politiques'' et des Associations en présence à Nkol-Metet. Nous pouvons désormais répondre à la question centrale de ce travail : peut-on véritablement rattacher l'activisme socio politique et socio économique des Chefs traditionnels à la libéralisation politique ? En d'autres termes, quel est le véritable leitmotiv du déploiement généralisé des Chefs traditionnels de Nkol-Metet autour des Chefferies traditionnelles à cette ère de la libéralisation politique ? L'activisme des Chefs BENE de Nkol-Metet, tant dans le domaine socio économique que sociopolitique, a une double portée qui traduit la nature ambivalente de leurs actions ; il peut être analysé dans une perspective holiste ou individualiste. D'un point de vue de l'holisme, leurs actions émanent d'une prise de conscience effective des Chefs Traditionnels de cette aire culturelle à revivifier par le développement socio économique leur institution. La création de l'ACTRAN à Nkol-Metet est une réponse concrète à cet état d'esprit. D'un point de vue de l'individualisme méthodologique, les actions posées par certains Chefs résultent d'un certain nombre de calculs rationnels pour ces derniers. C'est pourquoi, leur action est analysée sous le prisme de la dialectique coûts/avantages. Cette dialectique est beaucoup plus fertile pour analyser les actions des Chefs de groupements qui sont d'abord des professionnels de la politique avant d'être des détenteurs du pouvoir traditionnel. Pour Weber, il n'y a pas d'action d'homme politique sans retour à investissement. Il affirme : « tout homme qui fait la politique aspire au pouvoir soit parce qu'il le considère comme un moyen au service d'autres fins idéales ou égoïstes, soit qu'il le désire pour lui-même en vue de jouir du sentiment qu'il confère » (Weber, 1968 :29). En d'autres termes, pas d'intérêts pas d'actions. Nous pouvons également intégrer comme élément de réponses à la question centrale que, les Chefs Traditionnels moins impliqués politiquement ont des actions qui sont essentiellement orientées vers le développement communautaire. Alors que ceux des Chefs Traditionnels étant impliqués grandement dans l'activité politique ont des actions duales. Elles visent bel et bien le développement socio économique de leur terroir d'une part, et elles contribuent à renforcer un tant soit peu leur capital symbolique, d'autre part. En dernière analyse, nous pensons que la libéralisation politique a véritablement impacté sur la vie politique locale à Nkol-Metet. Par son effet de libération des énergies, les différentes forces politiques de ce terroir ont contribué à revaloriser par leur action la Chefferie traditionnelle. Enfin, la reviviscence des Chefferies traditionnelles BENE à Nkol-Metet pourrait avoir des effets optimums lorsqu'on réussira de façon générale à concilier un système capacitaire de désignation de Chef Traditionnel au système héréditaire. Ce système héréditaire, quoique légitime, entrave considérablement la reviviscence de la Chefferie traditionnelle BENE. De même, dans ces Chefferies, les Chefs doivent se débarrasser de certains tabous, qui contribuent à marginaliser la participation des Femmes et des Jeunes, à toutes les activités sociopolitiques et associatives ; car ceux-ci, réellement et efficacement sont au centre des dynamiques du développement local qui méritent tout simplement à encourager, afin d'escompter un développement plus florissant. C'est pourquoi pour Ngnepi (2007), il serait important dans nos Chefferies traditionnelles de replacer la personne avec ses droits au centre du développement. Aussi, les valeurs traditionnelles après avoir fortement été dépouillées pour l'essentiel par le christianisme colonial méritent d'être réévaluées. Le pasteur Nguélé Désiré 159(*) affirme : « nous avons bêtement accepté le christianisme ». Dans un ton plus acerbe Sa Majesté Oyono Owono Joseph affirme : « le christianisme est entré en cabale contre nos us et coutumes, pourtant, ce dernier est le reflet de la tradition judaïque, j'allais dire judéo-chrétienne 160(*)». Or dans les traditions Béti et BENE en particulier, tout n'était pas négatif. En d'autres termes, il ne s'agit pas de faire un retour quasi systématique à toutes nos valeurs culturelles ; mais plutôt d'exhumer celles qui ont des aspects positifs pour une meilleure reviviscence des Chefferies BENE de Nkol-Metet, qui sont d'abord traditionnelles avant d'être des Chefferies administratives. D'où l'assertion de Nach Mback selon laquelle, les Chefs sont des : « auxiliaires déconcentrés d'essence traditionnelle » (Nach Mback, 2000 : 88-94). Il poursuit affirmativement que : « le vrai mal dont souffre la Chefferie traditionnelle se trouve dans le dévoiement des valeurs qui fondent sa respectabilité » (Nach Mback, 2000 :113). En somme, la reviviscence des Chefferies traditionnelles BENE de Nkol-Metet sera complète quand ces Chefs réussiront à concilier les exigences de leur modernisation (qui sont déjà déclenchées avec le processus de la démocratisation) et les exigences de la tradition longtemps délaissées par eux. Au demeurant, nous pensons que la décentralisation ne peut se faire au Cameroun sans le rôle à jouer effectif et efficient de nos Chefferies traditionnelles. C'est pourquoi elles doivent être insérées au rang de démembrements territoriaux de l'Etat ; autrement dit, il importe de clarifier et de consolider leur statut politico constitutionnel, en tant que collectivités territoriales décentralisées des questions locales et régionales. /-
www.cairn.info /revue- Afrique contemporaine, 2007-1-page 55.htm. www.enap.Ca/enap-fra/observatoire/obs-telescope.html. www.laviedesidées.fr : le retour-des rois-en-Afrique45-51. www.uqac.uquebec.CA/ zone 30/ classiques des sciences sociales/index.html. www.increvableanarchistes.org/articles. www.prc.cm consulté le 16/11/2011. VI- SOURCES ORALES
* 157Selon l'article 4 du décret de 1977, l'autorité compétente peut classer une Chefferie traditionnelle au 1er ou 2ième degré, à raison notamment de son importance démographique et économique. Malheureusement à l'ère du Premier Ministre Inoni Ephraim, la création des Chefferies traditionnelles a été suspendue. * 158 Erving Goffman nous fait savoir que sauver la face est un impératif dans l'interaction sociale, pour atteindre ce résultat, les individus doivent bénéficier de la collaboration des autres acteurs qui manifestent leur acceptation de la face construite par ceux avec lesquelles ils interagissent. Un individu garde la face lorsque la ligne d'action qu'il suit, manifeste une image de lui-même consistante, c'est-à-dire appuyée par les jugements et les indications venues des autres participants, et confirmée par ce que révèle les éléments impersonnels de la situation ( Alpe etal, 2005 : 95). * 159 Nguélé Désiré, 60 ans, pasteur à l'Eglise Presbytérienne Camerounaise Orthodoxe (EPCO), lors de l'entretien du 17/08/2011 à Ebomsi I * 160Source : entretien réalisé avec Sa majesté Oyono Owono Joseph, 72 ans le 04/06/2011 à la Chefferie d'Awae. |
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