2-4-3 Etude des effets
individuels :
En présence d'un modèle à effets
individuels, la question qui se pose à ce niveau est de savoir comment
ces effets individuels, la question qui se pose à ce niveau est de
savoir comment ces effets individuels doivent être
spécifiés. On doit alors savoir si on doit opter pour le
modèle à effets aléatoires ou le modèle à
effets fixes. Pour répondre à cette question, on va
présenter ces deux modèles, par la suit le test statistique qui
va nous permettre de spécifier les effets individuels et les
résultats de ce test.
v Modèles de spécification :
Le modèle à effets individuels suppose que
l'homogénéité des coefficients
(âi ) pour tous les individus et les coefficients
spécifiques sont la source de toute
hétérogénéité entre les individus. Ainsi, la
relation entre à expliqué et les variables explicatives n'est pas
été différente pour tous les individus lorsque niveau des
constantes introduites dans le modèle. Dans ce type du modèle on
doit différencier le cas ou les paramètres
(ái) sont des constantes déterministes
(modèle à effets fixes) et le cas ou les paramètres
(ái) sont des réalisations d'une variable
aléatoire d'espérance et variance finies (modèle à
erreur composé).
On va distinguer entre le modèle à effets fixes
et le modèle à effet aléatoires.
· Modèle à effets
fixes :
Les effets individuels sont présentés par des
effets fixes, d'où l'appellation. Ce modèle est exprimé
comme suit :
Yi,t = ái
+âi' X i,t
+ å i,t
Yi,t: la variable dépendante du modèle.
X i,t: les variables explicatives de chacun du
modèle de notre étude.
Pour estimer les paramètres
ái et âi de ce
modèle, on utilise l'estimateur des moindres carrés ordinaires
nommé estimateur Within ou estimateur LSDV (Least Square Dummy
Variable). Cet estimateur tient compte de la variance intragroupe de la
variable endogène, il fait donc introduire des variables muettes.
· Modèle à effets aléatoires
ou modèle à erreurs composées :
Hurlin (2002) stipule qu'un grand nombre de facteurs peuvent
influer la valeur de la variable à expliqué, qui ne sont pas
introduite explicitement par des variables explicatives et par la suite le
modèle ne peut pas les capter. La structure des résidus dans les
données de panel contient trois types de facteurs omis qu'on ne pas peut
pas les ignorer. Il y'a en premier lieu les facteurs qui peuvent
refléter les différences entre les individus de type structurels,
indépendamment du temps (effet individuel (ái
)). Il y'a en second lieu les facteurs qui peuvent influer de façon
identique la totalité des individus mais son effet dépend de la
période considéré (effet
temporels :ìt ). En dernier lieu, il y'a des facteurs
qui peuvent avoir un impact sur la variable endogène différemment
suivant la période et l'individu, cette dernière composante des
résidus (Vit ) est orthogonale aux effets temporels et aux
effets individuels.
Suivant les trois types facteurs, les résidus
(å i,t) peuvent être composées en trois
composantes :
å i,t=ái
+ìt +Vit
ái: effets individuels.
ìt: effets temporels.
Vit: processus stochastiques.
Comme tout modèle d'estimation, le modèle
à effets aléatoires avance quelques hypothèses
liées à ces variables. En fait, l'effet spécifique ne
varie pas avec le temps. D'où les covariances entre å
i,t et å i,t' (les deux termes
d'erreurs à l'instant (t) et (t') ne sont pas toutes nulles, d'où
l'obligation d'ignorer la méthode de MCO (moindres carrés
ordinaires).
En outre, la variance de la variable endogène
Yit conditionnellement aux variables exogènes X it
est égale
à :óy2=óá2+óv2
Les variances
óá2+óv2
correspondent aux différentes composantes de la variance totale, c'est
pourquoi, le modèle à effet aléatoire est aussi
appelé à erreur composée.
Pour savoir si les spécificités individuelles
existantes sont de type fixe ou aléatoire, on doit utiliser le test
d'Hausman, ce dernier va nous permettre de choisir entre ces deux
modèles (fixe ou aléatoire).
· Test de spécification
d'Hausman :
Pour discriminer entre le modèle à effet fixes
(estimation Within) et celui aléatoire (estimation MCG ; moindre
carré générale), on eu recours au test d'Hausman (1978)
qui est le teste statistique le plus répondue dans le cas des
données de panel en matière de choix entre ces deux
modèles.
(â1 et â2
) pour les paramètres du modèle étudié.
Avec :
â1 : estimateur MCG (moindre
carré générale) des paramètres de modèle.
â2: estimateur Within des
paramètres de modèle.
Si la probabilité d'acception de l'hypothèse
nulle qui prévoit que MCG est meilleure que l'estimateur Within est
supérieur à 5%, l'estimation se fait alors par l'estimateur MCG.
Si par contre, la probabilité d'acception de l'hypothèse nulle
qui prévoit qui l'estimateur Within est inférieure 5%,
l'estimation se fait donc par l'estimateur Within.
Conclusion :
Après avoir rappelé l'objectif de notre
étude, nous avons essayé dans ce chapitre de mettre en oeuvre les
hypothèses de notre recherche, par suite nous avons
présenté la méthodologie que nous allons adopter pour
tester ces hypothèses y compris les outils statistiques à
l'analyse des données réelles. L'aboutissement de cette analyse
nous conduit soit à confirmer soit à infirmer nous
hypothèses théoriques. L'étape suivante consiste à
appliquer ces tests sur notre échantillon, les résultats vont
nous permettre de juger si la gestion du résultat comptable et les
déterminants de la structure financière affectent le coût
de la dette. Donc, le second chapitre va être consacré à
des analyses et interprétations des résultats issus des tests
économétriques effectués.
Chapitre
4 :
|