1-2-2-1-La rentabilité
de la firme (ROA)
La rentabilité de la firme c'est la capacité de
l'entreprise à générer la rentabilité au
départ de ses actifs, elle mesure l'efficience globale de la firme dans
l'utilisation du capital (Ghorbel et Kolsi (2011), elle est
considérée comme l'un des déterminants de l'endettement de
l'entreprise. Dans la littérature diverse mesures ont été
traité pour mesurer la rentabilité de la firme. tel que Klosi et
Ghorbel (2011) qui ont utilisé le rapport entre Bénéfice
d'exploitation et le total des actifs d'autre étudier le rapport entre
le ratio de bénéfice avant intérêts et impôts
(BAII) et le total des actifs. Musiega et al (2013), Abbas et al (2013), Ebrati
et al (2013), Ghorbel et Kolsi (2011)
ST = bénéfice avant intérêts
et impôts (BAII) / le total des actifs
Ainsi, nous avons retenu la formule suivante :
Dans cette étude il est important de mettre l'accent
sur la relation qui existe entre rentabilité de la firme et le
coût de la dette. Dans cet esprit, un courant de recherche comme Piot et
Missonier (2007) montre que la rentabilité de la firme affecte
positivent le coût de la dette, ainsi que, Zulkufly (2013) qui souligne
l'existence d'une relation positive et statiquement significative entre la
rentabilité de la firme et le coût de la dette.
H2 a : La rentabilité de la firme a un impact
positif sur le coût de la dette.
En suivant le même courant de recherche nous tenterons
dans ce qui suit de vérifier l'hypothèse suivant :
1-2-2-2 - Les
opportunités de croissance (OC)
Les opportunités de croissance permettent
d'évaluer l'effet de la dynamique de croissance de l'entreprise sur le
niveau de son endettement. Ils sont mesurées par la variation de long
népérien de total des actifs entre deux exercices successifs, (
Ben Flah et Psillaki, (2007)). Alors que Kebeward (2012) annonce que cette
variable est mesurée par la variation du total de l'actif d'une
année sur l'autre.
OC = (TAit - TAi(t-1) )
/TAi(t-1)
Ainsi, en se référant au travail de Kebeward
(2012), nous retenons la mesure suivante dans notre modèle.
H2 b : Les opportunités de croissance à un
impact positif sur le coût de la dette.
Chen (2002), Draief (2010) et Draief et Chou (2012) notent que
les opportunités de croissance ont une influence positive sur le
coût de la dette. Ces chercheurs ont expliqué cette relation par
l'effet que les entreprises qui ont des fortes opportunités de
croissance ont des coûts d'endettements plus élevé. Ceci
rejoint l'idée que les entreprises en croissance sont plus
confronté aux problèmes des substituions des actifs et de sous
investissement. Dans cette situation les créanciers
préfèrent recours à la politique d'endettement. A la
lumière de ce courant de recherche nous avons basé sur
l'hypothèse qui se présente ainsi :
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