I.3.2.2. Théorie humorale ou immunologique
Action des toxines de Plasmodium sur les cellules
immunocompétentes (Macrophages et Lymphocytes T)
Séquestration des hématies
Cette théorie permet d'expliquer l'anémie,
l'hyperthermie, l'acidose, les convulsions, le coma, l'hypoglycémie,
l'insuffisance rénale ainsi que le choc. Sa base est la
sécrétion des cytokines, dont le tumor necrosis factor,
l'interleukine-1 et l'interleukine-6, qui sont sécrétées
par les macrophages et les lymphocytes T CD4. C'est le taux sanguin du tumor
necrosis factor qui est le sous-bassement de la mortalité et de la
gravité du paludisme.
Sécrétion de Tumor Necrosis
Factor
Séquestration des hématies
Action sur le Tube digestif
Action sur le muscle strié
Action sur la circulation
Dérèglement du centre
thermorégulateur
Séquestration des hématies
Action sur la moelle osseuse
Rhabdomyolyse
Séquestration des hématies
Diarrhée et vomissements
Libération de la myoglobine
Séquestration des hématies
Hyperthermie
Séquestration des hématies
Dysérythropoïèse
Séquestration des hématies
Libération de monoxyde d'azote
Augmentation des radicaux libres
Augmentation des CPK et diminution de la
néoglucogenèse
Anémie
Séquestration des hématies
Oligurie
Myoglobinurie
Coma
Séquestration des hématies
Convulsions
Séquestration des hématies
Troubles hydroélectrolytiques
Séquestration des hématies
Insuffisance rénale
Séquestration des hématies
Hypoglycémie
Séquestration des hématies
Vasodilatation
Séquestration des hématies
Souffrance cérébrale
Séquestration des hématies
Figure 3. Théorie humorale
Acidose
Séquestration des hématies
Choc
Séquestration des hématies
gure 3. Théorie
humorale
Dans le neuropaludisme, en dehors du TNF, d'autres
médiateurs comme le Pan les PGN ainsi que le monoxyde d'azote jouent un
rôle capital et, parmi eux, le monoxyde d'azote est très toxique
pour le cerveau et peut conduire à un coma ou à la mort.
I.3.2.3.Facteurs adjuvants
Les facteurs adjuvants dans la physiopathologie du paludisme
grave, sont d'une part, les facteurs parasitaires comme la sensibilité
de la souche aux antipaludéens, l'importanjce de l'incoculum et la
virulence de la souche et, d'autre part, les facteurs de l'hôte
comprennant des facteurs génétiques, immunologiques et
nutritionnels ; ces derniers seront exploités dans le
deuxième chapitre
I.4. DIAGNOSTIC CLINIQUE ET
BIOLOGIQUE
Le diagnostic du paludisme grave est basée sur les
critères cliniques et biologiques de l'Organisation Mondiale de la
Santé, lesquels éléments peuvent s'accompagner ou non de
la fièvre et, dans ce dernier cas, l'évolution est dangereuse.
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