Culture politique et gestion de la res publica en republique democratique du congo les defis a releve et percepective de 1997 a 2011( Télécharger le fichier original )par BENETEL AKARIKO MATONDO Université pédagogique nationale - Licence 2016 |
I.5. Les mécanismes à mettre en place pour barrer la route à l'expropriation politique en vue d'une bonne gestion de la chose.Pour barrer la route à l'entreprise d'expropriation politique, les efforts doivent être conjugués par toutes les parties, a savoir : la population (gouvernés), les gouvernants et l'Etat. Pour la population, nous recommandons : 1. De développer l'esprit nationaliste et patriotique.Le nationalisme Congolais ne s'est manifesté que par la volonté de rester uni de et vivre ensemble. La nation doit être considérée comme la valeur suprême, toutes les autres lui étant subordonnées, y compris l'individu. Tout doit être fondé exclusivement sur les valeurs de l'Etat-Nation. Le citoyen doit se soumettre partout et en tout à la volonté nationale. Les intérêts du citoyen doivent s'effacer devant les intérêts supérieurs de la nation. Le patriotisme nous attache profondément à la patrie. Les compatriotes ont des devoirs envers leur patrie. C'est ainsi que la population congolaise en particulier doit aimer et servir sa patrie. Aimer la patrie c'est empêcher à tout individu, congolais ou étranger à s'emparer ou exproprier des richesses communes pour en faire siennes.74(*) Personne ne laisse sa maison être visité par les voleurs et même lorsqu'il repère celui qui a volé, dans sa maison, il le poursuit jusqu'à récupérer ce que lui appartient. Aussi nous devons considérer la RDC comme une maison à tous que chacun doit aimer et protéger à tous pris. Le nationalisme et le patriotisme doivent être cultivés dans le chef de la population Congolaise ceux-ci contribueront à l'émergence dans le temps d'une culture politique de responsabilité gage de la bonne gestion. 2. De contrôler les gouvernants dans leur gestion de la chose publiqueLa participation citoyenne ne doit pas seulement si limiter au vote mais plus par le contrôle et la vigilance que doit avoir la population sur la gestion de la républica. Le contrôle doit se faire normalement par le parlement et les autres services de l'Etat. En réalité, les parlementaires sont plus soucieux de leurs familles politiques et du pouvoir que de contrôler les gouvernants qui gèrent le pays aux quotidiens. Voilà pourquoi, nous pensons que personne ne peut en aucun cas prendre la place du souverain primaire, le peuple, ni le représenter valable lorsqu'il est complice inconsciemment de l'expropriation de ce qu'il est censé représenter. Les gouvernants habitant au milieu de la population, et celle-ci connait bien les conditions de vie de ces gens avant qu'ils arrivent au pouvoir et après qu'ils soient au pouvoir. La population remarque le changement brusque de la vie de ces gens sans être scandalisée et sans dénoncer. Il s'agit d'une culture politique d'irresponsabilité que doit bannir la population. Les organisations de la société civile doivent dénoncer le détournement, les expropriateurs de la chose publique. La population doit dénoncer, faire de sit-in pour exiger le départ et les poursuites judiciaires de ceux qui se compromettent dans la gestion de la chose publique. Lorsque ceci deviendra une culture de la part de la population Congolaise, la bonne gestion publique fera son chemin dans le pays. Pour d'exercer, la RDC a besoin d'une presse d'investigation capable d'exercer à avoir les vraies informations sur le comportement des gouvernants. Le peuple ne doit pas attendre la révolution périodique qui souvent conduit par un homme. Nous voulons que le peuple soit vigilant pour faire chaque jour de sa gestion une révolution. Une telle attitude fera aussi peur de la réaction du peuple. UN peuple amorphe est un peuple qui prépare le décor de l'expropriation de ses richesses par la classe dirigeante. * 74 JORDC, Constitution de la RDC., Article63. Alinea 1, 2011 p. 17. |
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