3.3. Sur le plan sociaux -
Culturel
Comme dans les deux précédentes périodes,
les choses n'ont pas connu une évolution, au contraire dans certains
secteurs de la vie, de la population, la situation s'est empirée
à cause d'une mauvaise gestion de la chose publique.
Le panier de la ménagère connait un
problème sérieux. Le Gouvernement exproprie le petit peuple avec
la TVA où le peuple démuni doit être taxé sur toute
sa consommation et le commerçant, lui est épargnés de
l'imposition. Les prix des denrées de premières
nécessités grimpent sur le marché avec cette TVA, alors
que le salaire n'a pas connu des véritables réajustements
permettant au peuple dans la majorité sans emploi de nouer les deux
bouts du mois.
Dans le domaine de l'eau et de l'électricité, le
prix de facture d'eau et d'électricité a pris de l'encenseur
à cause de la TVA et la transformation de ces entreprises publiques en
sociétés commerciales sans que le revenu de la population puisse
augmenter. Ceci met la population dans une situation des misères
très avancées. La situation de coupure
d'électricité devient inquiétante à l'heure
actuelle malgré toutes les recettes, internes et externes que cette
entreprise génère. Il y a donc une mauvaise gestion de la chose
publique dans ce secteur.
La corruption, le détournement, le pot de vin etc...
Sont monnaies courantes et gangrènent tout la société
Congolaise mais surtout les institutions du pays et le secteur public.
Les chefs militaires de leur coté vivent
également dans l'expropriation, en détournant le solde des hommes
de troupes et la ration des militaires sans être sanctionné par
la justice, car celle-ci n'est pas libre, elle doit attendre l'autorisation de
l'exécutif.
Dans le secteur de la justice rien ne marche. Les magistrats
nouvellement recrutés se distinguent déjà par les
mauvaises pratiques d'expropriation comme les anciens magistrats. Chacun veut
gagner sa vie en un clin d'oeil. Lorsque le salaire ne le permet pas, ils
utilisent leur position en manipulant le jugement voire à
différer l'exécution de ce dernier. Ce qui marque une gestion
d'expropriation dans la justice Congolaise.
Dans le secteur de l'éducation, la qualité de
l'enseignement a baissé sensiblement. Les enseignants ne sont pas
recyclés, les écoles sont vétustes et souffrent d'absence
des matérielles didactiques et autres. Tout ceci se fait à
cause d'une mauvaise gestion de la chose publique de l'Etat Congolais.
L'attitude de la population : La population Congolaise
dans sa majorité n'est pas impliquée dans la gestion de la chose
publique. Elle laisse la liberté aux dirigeants de faire comme ils
pensent. Il y a une démission et une attitude d'irresponsabilité
coupable de la population Congolaise face à la gestion de la
confiscation de ses dirigeants à tous les niveaux. Cette attitude peut
s'expliquer aisément.
En effet, la majorité de la population n'ayant pas
étudié, ne comprend pas l'Etat et ne sait ni ses droits ni ses
devoirs. Les autorités se forcent de l'informer sur ses devoirs sans lui
faire connaitre ses droits (une politique d'expropriation).
La population n'est pas associée dans la prise de
décision qui la concerne. Elle ne comprend pas non plus la notion de
l'intérêt général d'où l'Etat fera son sens
aux yeux de la population.
Cette population immature et inconsciente au lieu de s'opposer
aux dirigeants qui se distinguent dans la megestion, au contraire, elle encense
ceux qui causent sa misère par l'appropriation-expropriation de la chose
publique. D'où la population doit chercher à avoir la
maturité politique pour ne plus se comporter en irresponsable.
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