Culture politique et gestion de la res publica en republique democratique du congo les defis a releve et percepective de 1997 a 2011( Télécharger le fichier original )par BENETEL AKARIKO MATONDO Université pédagogique nationale - Licence 2016 |
0.2. ProblématiqueLa problématique présente l'angoisse du chercheur, Elle permet deprésenter le problème souvent sous forme d'un questionnement. C'est un terme qui englobe la notion du problème ainsi que la notion des démarches vers la spécification du problème. Elle consiste en l'approfondissement du problème, en questionnement ou en un ensemble de question.2(*) En effet, dans tout le pays, il y a toujours d'une part les gouvernants et d'autre part les gouvernés. Les gouvernants sont chargés de conduire les affaires de la cité au quotidien, ils gèrent au quotidien la chose publique pour le bonheur de la communauté. De l'autre coté, il y a les gouvernés qui sont ceux qui ne sont pas aux commandes de l'Etat à quelque niveau que ce soit. Si les gouvernants doivent gérer la RES PUBLICA par différentes décisions qu'ils prennent quant à l'utilisation des ressources étatiques, les gouvernés peuvent contrôler cette gestion par différents mécanismes constitutionnels et faire pression à ces derniers pour que leur gestion soit à la hauteur des leurs aspirations. La gestion pour être efficace, doit être intégrée dans le cadre d'une culture politique de la convoitise, celle capable de rendre la population responsable de son destin. C'est ce que l'on qualifie d'appropriation citoyenne de la chose publique par la base. Mais, depuis la chute du régime de président MOBUTU par les troupes de L'AFDL, troupes composées par différentes forcesétrangères (Rwandaises, Burundaises, Ougandaises, etc....) appuyées par la communauté internationale occidentale, la RDC est devenue l'objet d'appropriation extérieure. Le régime de Laurent Désiré KABILA a exproprié celui de MOBUTU tout en promettant aux congolais de leur permettre de se réapproprier la chose publique en instituant un régime et une gouvernance démocratique. Mais ces alliés ne vont pas lui permettre de réaliser cet objectif. Au contraire le pays sera déchiré par une nouvelle guerre qui opposera le régime Kabila à des rebellions soutenues par des pays africains (Rwanda, Burundi et l'Ouganda) et des puissances étrangères. Cette situation va plonger encore une fois la RDC au bord de la ruine, freinant tout élan de développement et de démocratie. Malheureusement, ces rebellions n'ont rien apporté qui soit différent de ce qu'ils décriaient, au contraire, elles ont agit dans le même sens dans une transition négociée de (1+4) tous se sont retrouvés aux instituions étatiques pour traduire leur gouvernance publique. Les rebellions et le gouvernement ont excellés dans la prédation et dans l'expropriation de la chose publique ; jusqu'à tailler sur mesures la loi électoral pour perpétrer la prédation dans la gestion des affaires publiques. Face à cette situation, nos préoccupations principales ses résument de la manière suivante : Ø Au regard de la gestion des affaires publiques instituée en RDC, peut-on parler d'une culture politique responsable de la part des décideurs politiques ? Ø Cette gestion peut-elle suscité une appropriation citoyenne de la chose publique en RDC ? Ø Que doivent-faire les congolais en relèvent les défis pour instituer une gouvernance d'appropriation citoyenne ? * 2WINGENGA WI EPENDO, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit, G1, SPA, ULK, 2009-2010. |
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