SECTION II. EVOLUTION DE LA
SITUATION DE LA RDC
2.1. Aperçu de
l'expropriation de la RDC
Plusieurs choses sont à mettre dans le compte de la
présentation sociopolitique de la RDC depuis son existence comme Etat
dans l'optique apropriatologique.
Nous pouvons citer entre autres : une propension pour la
mise sur pied des phénomènes dits « mouvements de
libération nationale » alors des phénomènes
d »expropriation-appropriation et l'instabilité chronique
gouvernementale congolaise
2.1.1. Propension pour la mise sur pied
Après la traite meurtrière, les Européens
sous le mobile philanthrope vont prétendre libérer les
populations congolaises de cette servitude. Cette prétendue
libération est à la base de la création de l'EIC en 1885
(1ière libération) qui n'était qu'une
expropriation-appropriation. L'annexe-appropriation du Congo à la
Belgique constitue une deuxième libération accordé aux
populations congolaises par rapport aux actes de cruautés posés
par le régime de Léopold II.
Le mouvement syncrétique de Kitawala et de Kimbangu
sont lancement à mettre dans le compte mouvements qui ont balisé
la libération de l'homme noir pour la réappropriation de la
dignité. Ceci sans compter la révolte de Batetele, de Bayaka et
autres résistances indigène contre la présence
expropriationniste belge.
Le 30 juin 1960, les congolais se débarrassent du joug
de la colonisation pour une troisième libération. C'est ce que
nous appelons l'expropriation-réappropriation de la souveraineté
nationale ; (3ième libération)
La création à Brazza ville du comité
nationale de libération dont les effets les plus significatifs peuvent
se résumer dans les grandes rebellions de 1963-1964
(4ième libération) par exproprier les forces du
groupes de Binza appuyés par les occidentaux ;
L'accession à la magistrature suprême de Mobutu
à la suite d'un coup d'Etat du haut commandement de l'armée
nationale congolaise, le 24 Novembre 1965 (5ième
libération), une véritable expropriation politique qui mit fin au
régime Démocratique enclenchée et institua un
régime dictatorial ayant comme gouvernance la violence et
l'expropriation politique ;
Le régime de la conférence nationale souveraine
dont l'acte précurseur à sans doute été le discours
prononcé par le président MOBUTU a tenté de se
désapproprier de son régime expropriationniste. La tentative
d'expropriation du régime MOBUTU par la CNS a échoué et
MOBUTU s'est réapproprié son pouvoir ;
L'insurrection armée de l'AFDL appuyée par les
armées Rwandaises et Ougandaises, qui a porté KABILA à la
magistrature suprême le 17 mai 1997 (7ième libération) en
expropriant le régime MOBUTU. Laurent Désiré KABILA a fait
l'expropriation-appropriation car il a institué lui aussi un
régime expropriationniste ;
Les rebellions déclenchées à partir du 02
Aout 1998 par le RCD, ainsi que d'autres forces politiques, notamment le MLC,
le RCD/N, le RCD/KL (8ième libération) qui ne sont que
des tentatives d'expropriation du régime L.D KABILA qui n'a pas
obtempéré au dictat occidental, d'où la guère
sanction ;
La rébellion de CNDP, en 2009 pour la libération
du pays du régime de Joseph KABILA et leur ramification ou dissidents ne
sont autres choses que des tentatives d'expropriation car le pays dans la
partie occupée par les rebellions ont été l'objet de
pillage et d'expropriation des matières premières par les
étrangers, les rebelles et certains complices locaux.
Ces pseudos mouvements de libérations qui ne sont que
des mouvements d'expropriation ont bénéficié à
divers titre. La participation des plusieurs acteurs, parmi lesquels nous
épinglons : Le rôle de l'élite politique congolaise,
selon le principe « ôtes toi que je m'y mette »
sans que ne soit apporté le changement ou se manifeste une
quelconque volonté de changement. Il s'agit de la lutte d'appropriation
expropriation des richesses du pays par cette
« élites » politique inconsciente
et irresponsable au désarroi de la population amorphe. Nous nous posons
la question de savoir si cette bande peut être appelée
élite ?Le rôle dominant des influences
étrangères dans l'aggravation de la situation sociopolitique de
la RDC ce qui est tout à fait logique car les potentialités de la
RDC fait d'elle l'objet de la convoitise internationale.
En effet, l'acte signé à Berlin le 26
février 1885 mérite d'êtreconsidéré comme la
base de toute entreprise d'expropriation pour la RDC, cet acte a contraint les
congolais à jouer le rôle d'une simple sentinelle
d'immensesressources que le pays regorge. En conséquence, les richesses
de la RDC partent ailleurs après quelques simples opérations
(formalités l'administratives) auprès de leur propriétaire
la communauté internationale. Il s'agit la d'un système
d'appropriation par les puissances étrangères de tous ordres.
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