Culture politique et gestion de la res publica en republique democratique du congo les defis a releve et percepective de 1997 a 2011( Télécharger le fichier original )par BENETEL AKARIKO MATONDO Université pédagogique nationale - Licence 2016 |
1.4.2. Situation salarialeLe salaire ne permet pas de nouer les deux bouts du mois. Il y a donc un pouvoir d'achat trop faible de la population. Dans la fonction publique, Il y a des inégalités du barème salarial. Les fonctionnaires de Kinshasa n'ont pas le même salaire que ceux de l'intérieur du pays quand bien même ils auraient le même grade. Le taux de chômage, nous n'avons pas de statistiques fiables mais l'observation simple montre qu'il y a plus de chômeurs que des travailleurs dans le pays. Jusqu'à la fin de la première législature de la troisième République, le budget de la RDC a tourné autour de 5 à 6 milliards de dollarsaméricains. Ces budgets ne sont pas financés dans son entièreté par l'Etat congolais. La RDC contribue à 49% et l'apport extérieur est de 51%. Le Franc Congolais,est la monnaie nationale a été lancé le 30 juin 1998 en remplacement du nouveau Zaïre. La monnaie congolaise a pendant longtemps connue une inflation à quatre chiffre, maintenantelle connait une inflation à un chiffre. En décembre2010, le taux d'inflation s'est situe à 9,8%. La géante RDC a un réseau de communication des routes asphaltées très faibles très faibles. Ce qui ne facilite pas les échanges entre les provinces du pays. La SNCC et la SCPT ne fonctionnement plus à plein régime à cause de vétuste du chemin de fer et manque des locomotives et autres matériels. La RDC à l'heur actuelle n'a pas de société d'aviation digne de ce pays. Il y a en outre l'inexistence de société de transport en commun dans tout le territoire national, c'est le secteur privé qui porte à bras le corps le transport dans le pays. En outre, nous pouvons retenir qu'en 2010 et 2011 le PIB de la RDC était respectivement de 79% et 69%. C'est le recteur minier qui a contribue à cette amélioration. Pendant les mêmes périodes, nous notons une croissance respective de 9,8 et 15,4%. Au niveau du marché de change, la monnaie nationale de 2009 à 2010 s'est d'dépréciée de 1,4% passant de 902,6 à 915,12 le dollar américain à l'indicatif. Le taux de change fin période, au marché officiel, est passé de 915,13 en 2010 à 910,65 le dollar américain en 2011, soit un taux d'appréciation de 0,49%.46(*) * 46 « Interview du ministre du plan et SMRW », In Emergence n°00 de Mars-Avril, 2013, pp.25-26. |
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