IX- Conclusion
Nous avons donc pu voir qu'il y avait de nombreux moyens
d'amener un groupe vers des connaissances et des apprentissages, tout en
prenant en compte l'individualité de chacun. Une pédagogie
différenciée serait un moyen pertinent afin d'affronter
l'hétérogénéité des élèves.
Nous avons notamment vu les méthodes Montessori et Freinet qui en font
parties. Théoriquement, en effectuant nos recherches, ces
méthodes sont présentées comme étant efficaces et
mèneraient les élèves vers la réussite. Nous avons
pu prouver ces dires à l'aide de nos entretiens étant
donné que les deux professeurs interrogées mettent peu à
peu ces méthodes en pratique et qu'elles ont vu les résultats par
rapport aux années précédentes. Les élèves
seraient beaucoup plus dans la réussite qu'auparavant et leur envie
d'apprendre, d'essayer, serait plus présente vu que les apprentissages
sont d'avantage adaptés à eux.
Nous avons pu aborder un autre moyen à la suite d'un de
nos entretiens, c'est celui de la mise en place des groupes de besoins. En
effet, différents des groupes de niveaux, ces groupes de besoin seraient
efficaces pour la prise en compte de
l'hétérogénéité des enfants. Comme nous
l'avons vu, la professeure qui utilise ce dispositif adapte ses exercices selon
les besoins des élèves et ainsi, ils sont d'autant plus dans la
réussite que s'ils avaient tous eu le même. Le niveau de
difficulté diffère donc selon le groupe, ce qui rend capable
chaque élève de réussir son exercice mais aussi
d'acquérir les compétences requises en fin d'année. Ils
apprennent alors à leur propre rythme.
Au-delà des moyens mis en place au sein de la classe,
l'attitude du professeur peut s'avérer très importante car elle a
souvent un impact sur la réussite des élèves. Nous avons
pu constater que chaque élève est différent, qu'il existe
plusieurs profils d'apprentissages et par conséquent, le professeur doit
prendre compte cela. Pour se faire, nous avons vu que le fait de valoriser
l'enfant est un moyen efficace pour amener ce dernier vers la réussite
car son estime de soi serait élevée. Au contraire, si le
professeur dévalorise un enfant, l'estime de soi de celui-ci se verrait
probablement à la baisse voire inexistante vu que son enseignant le
stigmatise et il gardera une mauvaise image de lui-même, pensant qu'il ne
pourra progresser, qu'il restera toujours dans l'échec vu qu'il est
« nul ».
Outre le fait que le professeur doit prendre en compte
l'hétérogénéité des élèves, il
y en a qui nécessite tout de même une aide extérieure au
vue de leurs grandes difficultés voir des troubles existants.
Différents dispositifs comme les PPS, les RASED, ont alors
été mis en
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place au fil des années comme nous avons pu le
découvrir au cours de nos recherches. Des personnes extérieures
comme les AVS peuvent intervenir à l'école afin d'aider un
élève en particulier.
En tant que futures professeures des écoles, nous
pouvons dire que ce mémoire nous a beaucoup apporté. Il est vrai
qu'afin de répondre à notre question de départ, nous
devions effectuer de nombreuses recherches qui nous ont sans cesse
apportées de nouvelles connaissances. Elles nous ont aussi permises de
confirmer ou non des représentations que l'on avait ou encore de les
enrichir. Cette investigation nous a amené à effectuer des
entretiens qui eux aussi nous ont confrontés à la
réalité du métier de professeur des écoles.
Concernant notre question de départ, ce mémoire nous a rendu
compte de l'importance de la prise en compte de l'individualité de
chaque élève au sein d'une classe. Nous avons compris que le fait
de ne pas prendre en compte l'individualité d'un élève
pourrait l'amener à l'échec scolaire et il pourrait avoir une
faible estime de lui-même. Par conséquent, nous avons pu explorer
différentes méthodes qui pourraient réduire les
écarts entre les élèves ainsi que l'échec scolaire.
Dans notre futur métier, nous pourrions les mettre en place car elles
nous ont semblées plus qu'efficace.
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