Les organes de presse relativement bien
structurés
C'est le trio constitué par des entreprises de presse
dont l'équipement, la qualité physique et le prix de vente des
imprimés, comparé au prix des consommables, tranchent avec le
reste des périodiques congolais. Dans cette galaxie, à la
singularité des trois entreprises de presse dont il est question ici
s'ajoute l'opacité avec laquelle sont financées certaines d'entre
elles. Les dépêches de Brazzaville sont à ce jour
l'unique quotidien congolais qui propose depuis bientôt un an des pages
en quadrichromie grâce à son imprimerie ultramoderne. Avec le
bihebdomadaire catholique La Semaine africaine, ce quotidien ayant un
statut juridique de Société anonyme à
responsabilité limitée (SARL), est le seul journal
possédant une imprimerie et employant plus de 25 personnes ; ce qui
sous-entend un important financement à leur disposition.
La semaine africaine est propriété
de l'Église catholique nantie d'une grande expérience et d'une
notoriété acquise grâce à son ancienneté. Ce
périodique dont le prix de vente est passé de 500 à 250,
et puis de 250 à 350 F CFA en moins de dix ans (signe de changement de
stratégie ou de difficulté face à la concurrence du
quotidien Les Dépêches de Brazzaville ?), a su
rester une référence de la presse écrite congolaise avec
une ligne éditoriale « sociale ». Enfin, Le
Patriote, se révèle également être une
société anonyme à responsabilité limitée
pourvue d'un budget mensuel de 6.000.000 FCFA avec un site Web, au même
titre que Les dépêches de Brazzaville et La semaine
africaine dont les contenus sont régulièrement
actualisés.
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