INTRODUCTION GENERALE
2
Faute d'écriture et confrontés aux besoins de
communiquer, les Suundi inventent un moyen qui devient plus tardun code qui
utilise des « instruments1 de musique ». Dans la grande
diversité de leurs instruments de musique2, ils en
repèrent deux plus propres à répondre aux soucis
d'élaboration d'un code pour communiquer : mukonzi, nkonko et
ngoma ou ngomo. Ce code est un ensemble de symboles ou de
signes convenus à l'intérieur de l'aire culturelle kongo
grâce auquel un émetteur peut transmettre une idée.
L'espace kongo, ce qu'il est convenu d'appeler une aire
culturelle, est un espace géographique habité et dont les
composantes démographiques diversifiées quant à un certain
nombre de leurs registres culturels partagent les mêmes valeurs
dominantes : les codes sociaux, les codes juridiques, les coutumes et les
croyances religieuses et, naturellement la langue qui avait servi à
élaborer cette culture kongo et qui reste le réservoir de
celle-ci. Entre les composantes démographiques de l'aire culturelle
kongo, les différences sont de l'ordre du détail.
A l'observation, il n'est pas difficile d'identifier les
traits communs de famille qui parcourent cet espace. De cette façon,
l'espace kongo tout entier possède un code propre de transmission des
messages tout à fait différent des autres aires culturelles par
son contenu. De sorte que si on l'utilise en dehors de l'espace kongo, il
devient inopérant.
1L'instrument, qui est à l'origine de toute
musique, se définit comme « Tout dispositif qui permet d'obtenir
une collection variée d'objets sonore - ou des objets sonores
variés - tout en maintenant à l'esprit la permanence d'une cause,
est un instrument de musique, au sens traditionnel d'une expérience
commune à toutes les civilisations », M. Chion, Guide des
objrts sonores : Pierre Schaeffer et la recherche musicale, Paris, Ed.
Buchet/Chastel, 1983, p.52.
2 (...) La plupart des instruments de musique sont
à base de bois auquel on ajoute soit du cuir, soit des calebasses, des
cordes, du métal, écrit Mahaman Garba, « Divergences et
convergences des musiques traditionnelles et modernes dans la culture
nigérienne », In Itinéraires et convergence des musiques
traditionnelles et modernes d'Afrique, Paris ; Brazzaville : L'Harmattan ;
Fespam, 2004, p.162.
3
Le modèle de communication proposé Harold Dwight
Lasswell3 décrit une action de communication en ce qu'elle
répond aux questions suivantes " : Qui, dit quoi, par quel canal,
à qui et avec quel effet ? "
· Qui: correspond à tous les membres de cette
communauté kongo dont il est question dans ce travail qui participent au
jeu de la communication et, qui sont parvenus à comprendre certaines
choses très tôt. Car c'est très tôt que l'enfant
(kongo)4 devient à ce niveau un membre actif de sa
communauté. Il se dote des instruments qui lui permettent de comprendre
ceci ou cela en situation de communication;
· Dit quoi: se rapporte au message, à l'analyse
de son contenu.
· Par quel canal : désigne l'ensemble des signes
convenus utilisés pour donner une information (code visuel) ;
· A qui: désigne les destinataires, les kongo
dont nous venons de reconnaître qu'ilsutilisent, pour se parler, les
mêmes signes conventionnels (le langage). Dans certaines contrées,
ce code (visuel ou visible) s'est étoffé comme chez les
Suundi;
· Avec quel effet: Dans ce moyen de communication
très limité, le destinataire saisit juste une idée, il ne
peut comprendre le détail de l'information qu'on lui donne. Cela est
réservé à l'écriture alphabétique,
phonétique, consonantique qui donne le détail car il
3 H.D. Laswell, « L'Analyse du contenu »
et le langage de la politique, In: Revue française de science
politique, n°3, 1952. pp. 505-520.
4 A l'âge de quatre ans, le garçon
quitte sa mère pour rejoindre son père qui va se charger de
l'éduquer jusqu'à son apprentissage professionnel : c'est lui qui
transmet à la fois la connaissance de la nature environnante (plantes,
animaux...) et les savoir-faire - construire une maison, chasser, pêcher,
cultiver la terre, récolter le Malavu Ma nsamba (vin de palme),
etc...L'éducation des garçons se déroule dans le
Mbongi familial, abri constitué de piliers en bois supportant
un toit à deux pentes recouvert de chaume avec un foyer central : c'est
là que les hommes du lignage se retrouvent pour discuter et prendre en
commun tous leurs repas, assis sur des chaises longues Tanawa,
consommant les nourritures déposées par les épouses dans
des assiettes ou des marmites à même le sol... L'homme qui se
dérobe à cette obligation collective, en restant dans la cour de
sa femme, est appelé Mfuékéné («
égoïste »). Le petit garçon se retrouve donc au milieu
d'une communauté d'hommes qui remplit le rôle de «
père », écrit Olivier Bidounga, Le Kimuntu,
source de la sagesse Kongo, sn, sl, sd, p.3.
4
enregistre la parole. Les Suundi auxquels nous avons
consacré cette étude sont une composante de l'aire culturelle
kongo. Ils utilisent un code en usage dans tout l'espace kongo à un
détail instrumental près et ont, donc, choisi un code si simple,
accessible à tous les membres d'une communauté parvenus à
l'âge de raisonner.
Dans l'espace culturel kongo, lorsque les conditions
d'émission et de réception sont bonnes, l'information est
comprise dans les limites que nous avons indiquées plus haut
1. Intérêt scientifique du
sujet
Soucieux de comprendre le fonctionnement d'une
société sans écriture, l'intérêt scientifique
d'un tel thème est évident pour les anthropologues, pour les
historiens, pour les ethnologues, pour les sociologues, pour les
communicateurs, pour les politiciens aussi. La question sous l'angle où
nous l'envisageons ici n'a jamais fait l'objet d'une enquête
scientifique.
On s'est jusque-là préoccupé de la
musique5 (O Marck6, les Annales du Musée du
Congo7 et BertilleSöderberg8) dans l'espace culturel
kongo, mais pas encore sous l'angle où nous la concevons.
5 Si certaines thèses sur l'extrême
diversité des instruments de musique congolais ont
considéré comme une preuve des dispositions extraordinaires des
noirs pour la musique, d'autres thèses sont venues combattre
celles-là en situant hors d'Afrique l'origine de la plupart des
instruments qu'on y joue, de telle sorte que l'organologie congolaise serait
presque entièrement d'importation, A. P. Merriam et P Lowie,
cités par J.N. Maquet, Note sur les instruments de musique
congolais, Mémoire de Licence en Musicologie, Bruxelles :
Mémoire Académique Royale des Sciences coloniales, p.7.
6O.Marck, La musique dans la
société traditionnelle au royaume Kongo (XVe- XIXe siècle)
Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et sociales »,
Grenoble: Université de Grenoble, 2010, 176 p.
7Musée Royal de l'Afrique Centrale, Note
analytique sur les collections ethnographiques du musée du Congo, tome 1
: fascicule 1 : les arts : la musique, Bruxelles : Tuverne-Belgique,
1902.
8B. Söderberg, Les instruments de musique
au Bas-Congo et dans les régions environnantes : étude
ethnographique, Stockholm, 1956, 283 p.
5
2. Intérêt affectif
Du point de vue affectif, appartenant nous-mêmes au
groupe ethnique kongo, singulièrement au sous-groupe Suundi, ce sujet
revêt pour nous un intérêt affectif certain : nous cherchons
à comprendre comment nos ancêtres, en l'absenced'une
écriture au sens propre de ce mot, réussissaient-ils à
vaincre la distance pour faire parvenir des informations à des
destinataires se trouvant au loin.
Ce travail vise à répertorier et à
analyser les instrumentsde musiqueen usage chez les Suundi de l'aire culturelle
kongo. Nous nous proposons ainsi par l'analyse des formes des instruments et de
leurs sons codés, d'aller au coeur de leur intention de communiquer
à partir d'un code sonore que nous allons analyser plus loin.
3 Problématique
Le besoin de communiquer au loin était apparu chez les
Suundi, comme une nécessité au même titre que les besoins
de se loger, de se vêtir et de se soigner. L'absence d'écriture
les amenât à imaginer à partir d'instruments de musique un
code sonore.
Etant donné le caractère rudimentaire des
instruments de musique et du code, quel type d'information pouvaient-ils,
alors, donner ?
Avec quelle chance d'être compris ?
Vu la qualité du code, il fallait s'attendre à
des limites certaines. Mais, l'important c'est qu'un petit nombre des choses
(informations, messages etc...) qu'ils avaient à donner puisse
être parfaitement reçu et compris Il s'agissait de donner l'alerte
(le signal) à la communauté devant un danger, une catastrophe,
etc.
6
Les choses n'allaient pas vraiment pas au-delà, ce qui
était déjà bien. Pourtant, c'est que comme la langue, ce
code tendît à développer d'autres sous codes et à
devenir complexe. Mais puisque les éléments de base de ce code
étaient restés des universaux à travers toute l'aire
culturelle kongo, il n'était donc pas bien difficile à celui qui
le connaissait à le déchiffrer là où il devenait
plus complexe.
4. Hypothèses de la recherche
C'est probablement après de longues
générations de tâtonnements que les Suundi, parviennent
à élaborer un code pour communiquer et accessible à tous
les Suundi adultes et initiés ;
Les éléments qui caractérisent le message
tambouriné ;
La « féminisation du langage9 »
tambouriné ou du code sonore; Seuls les membres de la communauté
des Suundipeuvent encoder et décoder certains types de messages
après initiation;
Au mbongi, espace d'apprentissage et de transfert de la
culture populaire de la communauté;
Dans cet espace culturel, ces espaces (mbongi) ont
disparu ou sont en voie de l'être.
Tel que annoncé, le sujet nous oriente vers un
développement complexe de son contenu.
5. Méthodologie de la recherche
Pour réaliser cette étude nous avons
consulté plusieurs sources : les unes orales et les autres
écrites.
9 P. Niedzwiecky, «Women and langage »,
In Cahier des femmes d'Europe, n°40, August 1993, 59 p.
7
5.1. Les sources orales : Nous nous sommes
entretenus avec des informateurs Suundi (hommes et femmes)10 sur les
instruments de musique en usage dans cette aire culturelle. Il s'est agi
principalement des entretiens qui ont porté sur la morphologie, sur les
procédés de fabrication, sur les diverses fonctions sociales et
sur le code sonore. Régulièrement, nous sommes revenus vers
certains d'entre eux pour vérifier les informations de départ.
C'est sur ce type de ressources que repose l'essentiel de nos analyses.
5.2. Les sources écrites : Nous avons
consulté et utilisé, dans les bibliothèques et les centres
de documentation de Brazzaville, diverses sources des auteurs dont les travaux
portent sur les Kongo et d'autres sur les modèles de communication dans
les sociétés sans écriture. Nous en commentons leurs
contenus:
5.2.1. Les ouvrages généraux
'( La Vie quotidienne au royaume de kongo: du XVIè
au XVIIIè siècle.Pour notre étude, ce
livre11 a été d'une grande utilité. Il nous a
permis de comprendrel'existence de nombreux instruments traditionnels de
musiqueen usage dans l'aire culturelle kongo. Des instruments qu'on faisait
résonner aux festivités, en temps de guerre
10 Tableau n°1. Liste des personnes
interviewées (interlocuteurs) sur la base des contacts que nous avons
eus. Nous ne dresserons pas une liste complète de tous ces acteurs qui
nous ont renseignés sur les différents aspects liés aux
instruments de musique traditionnels. Seuls quelques-uns d'entre eux seront
rapportés.
11G. Balandier, La Vie quotidienne au royaume
de kongo : du XVIème au XVIIIème siècle, Paris :
Hachette, 1965, p.110.
8
et en d'autres occasions. Ainsi, en temps de guerre12,
les plus gros
instruments (tambours) servaient à donner les signaux;
l'alerte ;
V' Aux confins du Ntotila : entre mythe, mémoire et
histoire : Bakaamba, Babeembe, Badoondo, Basuundi, Bakunyi de Dominique
Ngoie-Ngalla13. Ce livre est utile pour qui veut connaître les
contours de l'aire culturelle kongo ;
V' Les Kongo de la vallée du Niari : origine et
migration XIIIè-XIXème siècles : Bakamba, Bakunyi,
Basundi, Babéembé de Dominique Ngoie-Ngalla14. Ce
livre nous donne les principales composantes sociales de l'aire culturelle
kongo.
5.2.2. Les ouvrages et les articles
spécialisés
V' Les instruments de musique au Bas-Congo et dans les
régions avoisinantes : étude ethnographique de
BertilSöderberg15. Cet ouvrage a été, pour nous,
d'une grande utilité. Il est un répertoire des principaux
instruments de musiqueen usage chez les Kongo. Des membranophones aux
cordophones en passant par les idiophones et les aérophones, les
instruments ainsi recensés ont été regroupés
suivant la classification de V. Hornbostel et de Curt Sach. La morphologie, les
procédés de fabrication, la localisation, les contextes
d'utilisation ainsi que les fonctions de certains d'entre eux
12L'usage des instruments de musique en temps de
guerre a été approuvé. Un ouvrage existe à ce
propos publié par Etienne Mayoulou, L'histoire des forces
armées dans l'espace culturel koongo : des origines à la
colonisation, Paris, Publibook, 2006.
13 D. Ngoie-Ngalla, Aux confins du Ntotila : entre
mythe, mémoire et histoire : Bakaamba, Babeembe, Badoondo, Basuundi,
Bakunyi, Paris, Baja-Meri, 2007.
14 D. Ngoie-Ngalla, Les Kongo de la
vallée du Niari : origine et migration XIIIè-XIXème
siècles : Bakamba, Bakunyi, Basundi, Babéembé,
Brazzaville, Presse Universitaire de Brazzaville, 1981.
15 B. Söderberg, Les instruments de
musique au Bas-Congo et dans les régions avoisinantes : étude
ethnographique, Stockholm : The ethnographique Museum of Sweden, 1956.
9
nous ont été d'un apport décisif dans
notre travail. L'auteur B. Söderberg a étudié les
instruments de musique des civilisations archaïques, les détails de
leurs particularités et, déterminé les divers types de
messages susceptibles d'être donnés par l'intermédiaire de
ces instruments de musique;
V' « Instruments de musique au royaume Kongo :
XVI-XVIIIème siècle » de Th. Obenga16. Cet
article a été très utile. Il nous a permis, à
travers une esquisse de répartition, de comprendre que l'usage des
instruments en cours dans cet espace à cette période est une
sorte de « langage socio-esthétique »17;
V' Les « Notes ethnographiques sur quelques
instruments de musique bembé » de Dominique
Ngoïe-Ngalla18 ont été utiles. Ces instruments de
musique, selon l'auteur, servent de musique communication émotionnelle
entre les membres du groupe;
V' « Aperçu sur le lyrisme19 Beembe
» de Dominique Ngoïe-Ngalla20; l'auteur fait
ressortir la fonction de communicationpoétique de la
musique Bembée à partir de la harpe traditionnelle
: le ngomfi ;
16 Th. Obenga, « Instruments de musique au
royaume Kongo : XVI-XVIII ème siècle », In Cahiers
congolais d'anthropologie et d'histoire, t.6, 1981.
17 Th. Obenga, Ibid., p.1.
18 D. Ngoïe-Ngalla, « Notes
ethnographiques sur quelques instruments de musique bembé », In
Cahier congolais d'anthropologie et d'histoire, n°10, 1985.
19 Le lyrisme correspond à la fonction
expressive (ou fonction émotive) du langage, relative à
l'émetteur. Roman Jakobson la définit ainsi : « Elle vise
à une expression directe de l'attitude du sujet à l'égard
de ce dont il parle ». Centré sur l'expression de
l'émetteur, le lyrisme privilégie l'utilisation du « je
» : c'est le cas de la poésie lyrique où le poète
exprime sa sensibilité et sa subjectivité que symbolise le
Pélican (Nuit de mai) d'Alfred de Musset.
20 D. Ngoie-Ngalla, « Aperçu sur le
lyrisme Beembe », In Cahier Congolais d'anthropologie et
d'histoire, Université Marien Ngouabi, 1976.
10
V' La musique dans la société traditionnelle
au Royaume Kongo (XVe - XIXe siècle) d'Oriane Marc21. Ce
travail nous a permis de comprendre l'importance de la musique dans le groupe
kongo qui sert de moyen de communication en même temps que moyen de
renforcement de la solidarité entre les membres du groupe ;
V' Les « Notes analytiques sur les collections
ethnographiques du musée du Congo, tome 1 : fascicule 1 : les arts : la
musique »22. Ce travailest intéressant pour
comprendre la description de plus 144 instruments de musique. Cette sorte
d'organologie congolaise reste d'actualité. Il s'agit d'un recensement
intéressant les instruments de musique.
6. Corpus du sujet
Pour entreprendre cette recherche, nous avons
collectionné et abordé suivant les principes du
SPEAKING23 une cinquantaine d'instruments24 de musique en
usage chez les Suundi à savoir:
V' S : Setting : Indique le cadre
spatio-temporel où se déroulent les actions de communication :
c'est-à-dire l'espace culturel suundi dans sa diversité ;
V' P : Participants : Indique les membres de la
communauté kongo : les Suundi
V' E : Ends : Indique les finalités,
les motivations, les intentions des locuteurs, l'aspect causal de leurs
comportements par rapport au message;
21 O. Marc, La musique dans la
société traditionnelle au Royaume Kongo (XVe - XIXe
siècle), Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et
sociales », Grenoble : Université de Grenoble, 2011.
22 Musée royal de l'Afrique central,
Note analytique sur les collections ethnographiques du musée du
Congo, tome 1 : fascicule 1 : les arts : la musique, Bruxelles :
Tuverne-Belgique, 1902.
23Corina Cilianu-Lascu, « L'ethnographie de la
communication de Dell hymes à John Gumperz », In Dialogos,
2003, n°8, pp.112-118.
24 Répertoire des instruments de musique
kongo : 12 membranophones (tambours), 18 idiophones ou instruments à
lames (sansi), 15 aérophones ou instruments à vent et
à air (sifflets, cornes) et 9 cordophones ou instruments à
cordes.
11
V' A : Acts : Indique ce que font
les participants pour réaliser leurs objectifs, les stratégies
discursives et communicatives, les actes de parole et leurs
réalisations, les comportements et les gestuels ;
V' K : Keys : Indique la
`'tonalité» des échanges : intonation et registre de la voix
;
V' I : Instrumentalities : Indique
les différents canaux utilisés : les codes et les sous codes de
communication;
V' N : Norms : Indique les normes,
les conventions, les règles de l'organisation de ce type de
communication;
V' G : Genre : Indique la
solennité du type de communication (ordinaire ou sérieuse).
12
PREMIERE PARTIE
PRESENTATION DE L'ESPACE CULTUREL
KONGO
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