X. I-2-2-6.Les autres communautés
Il est question de faire une présentation sommaire des
communautés allochtones de Lolodorf. Cette description touchera
essentiellement les volets migratoires, les raisons de leur présence et
leur utilisation de la forêt.
L'hospitalité des communautés autochtones de
Lolodorf, fait de cette localité une zone d'accueil par excellence pour
de multiples étrangers. On trouve donc des ressortissants de la
région de l'ouest communément appelés
Bamiléké. Ils sont regroupés en une communauté
placée sous l'autorité du chef du village Bikui. Leurs
principales activités sont basées sur la commercialisation des
produits de consommation. Véritables acteurs économiques à
Lolodorf, ils s'investissent dans tous les secteurs susceptibles de rapporter
du bénéfice. Échoppe, taxi, moto-taxi, débit de
boisson, mécanique, call-box, achat de terre, quincaillerie... bref tous
les secteurs producteurs sont le domaine de prédilection des
ressortissants de l'ouest présents à Lolodorf.
Solidement ancrés à leur culture, ils la
perpétuent toujours mais le voisinage directe ayant effet sur eux, il
très fréquent de réaliser qu'ils s'expriment en Boulou, en
Ewondo, en Fang et en Kwassio. La célébration du culte des
ancêtres ne se pratique jamais à Lolodorf, la grande partie de
leurs défuntsest convoyée à l'Ouest pour les
cérémonies funèbres.
Au niveau de l'occupation des terres, ils ont acquis leurs
espaces vitaux par achat auprès des autochtones. S'agissant de
l'exploitation forestière ils deviennent de plus engagés.
Disposant de ressources financières, ils créent des entreprises
illégales de coupe de bois. Des minables sommes d'argent sont
proposées aux autochtones appauvris par la misère. Ce
phénomène fait donc de ces gens de grands magnats de la
déforestation à Lolodorf.
De plus en plus une communauté anglophone est aussi
présente à Lolodorf. Les activités économiques et
l'exploitation anarchique de la forêt font l'objet de leur
séjour.
On trouve également à Lolodorf une petite
famille ayant des origines grecques. A l'époque, ils ont
évolué sur le transport et aurait formé toute une
génération des chauffeurs. Ensuite se seraient reconvertis
à la gestion d'un débit de boisson et à
l'électronique. De nos jours cette famille partage son quotidien sur les
petites activités économiques. Sur le plan culturel cette famille
métissée n'a aucun lien avec la culture occidentale. Seule la
couleur de la peau essaye de les distinguer des autres peuples de Lolodorf. Ils
ont un mélange de culture tirés des Mbvumbo et des Fang.
Leurs activités sur l'exploitation forestière
sont aussi signalées. En dehors cette famille on trouve aussi une
poignée des expatriés de nationalité comorienne qui font
sur la commercialisation des produits de consommation.
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