Cooperation transfrontaliere entre le Cameroun et la Guinee equatoriale( Télécharger le fichier original )par Eric Bertrand BELINGA Universite de yaounde II=Soa, Institut Des Relations Internationales Du Cameroun - Master 2 2013 |
2. Le cadre méthodologiqueLe cadre méthodologique définit les techniques de collecte et les méthodes d'analyse des données a. Techniques de collecte des donnéesLa technique, tout comme la méthode, est une réponse au « comment ?». C'est un moyen d'atteindre un but, mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques. Ainsi, pour ce qui est de la technique de collecte des données relatives à la coopération transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale, nous nous sommes appuyés sur des entretiens, complétés par une recherche documentaire. · Les entretiens L'interview dans les sciences sociales est le type particulier d'entretien que le chercheur a avec les individus dont il attend des informations en rapport avec le phénomène qu'il étudie. D'une autre manière, c'est la situation au cours de laquelle un chercheur essaie d'obtenir d'un sujet (l'interviewé), des informations détenues par ce dernier que ces informations résultent d'une connaissance, d'une expérience ou qu'elles soient la manifestation d'une opinion22(*). L'interview participe ainsi des techniques d'enquête de terrain, fondées sur un contact direct entre le chercheur et la réalité étudiée. L'interview scientifique est en effet une démarche préparée, qui s'inscrit dans un plan de recherche préétabli et qui obéit à des règles relativement rigoureuses pour en faire un outil d'observation répondant autant que faire se peut, aux exigences d'objectivité et de rigueur de la méthode scientifique. C'est ainsi que, afin de mieux s'imprégner du vécu des populations riveraines de la région frontalière, nous avons effectué une descente de terrain au sein de ladite région notamment dans les localités d'Ambam et Kyé-Ossi dans la région du sud Cameroun, à dans d'autres villes comme : Campo, Douala, Limbé. Muni de notre guide d'entretien, nous avons interrogé les autorités locales, administratives et traditionnelles de la vallée du Ntem. Au cours de cette descente sur le terrain, nous avons également pu nous rendre dans les localités de Ma'a et de Ebebeyin (Guinée Equatoriale), où nous avons pu également nous entretenir avec leurs autorités. En somme, cela nous aura permis d'assurer une certaine variabilité des observations, de contraster autant que possible les individus et les points de vue et, d'obtenir simultanément des unités d'analyses suffisantes et assez significatives. · La recherche documentaire A l'opposé de l'enquête de terrain, la technique d'enquête documentaire consiste à observer la réalité de manière indirecte à travers les documents qui sont en quelque sorte les traces que peuvent avoir laissées les phénomènes que l'on veut étudier23(*). Le terme document désignant « tout élément qui a un rapport avec l'activité des hommes vivant en société et qui de ce fait constitue indirectement une source d'information sur les phénomènes sociaux24(*) ». Notre enquête documentaire s'est ainsi déroulée dans quelques bibliothèques de la ville de Yaoundé, notamment la Fondation Paul Ango Ela, la bibliothèque de l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) enfin à la bibliothèque de l'Université de Yaoundé I. Nous avons ainsi pu nous inspirer de différents ouvrages relatifs à notre sujet, mais aussi recueillir des informations dans des articles de presses et de revues spécialisées. Cette enquête documentaire dans des bibliothèques et centre de recherche a été complétée par des informations issues de l'internet et des enseignements universitaires. * 22J.-L. Loubet Del Bayle, Introduction aux Méthodes des Sciences Sociales, Toulouse, Editions Privat, 1978, p.36. * 23 Ibid.,p.34 * 24 Ibid.,p.102 |
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