Vulnérabilité des populations au plaudisme: cas des quartiers ngoa-ekéllé et nsimeyon (yaoundé)( Télécharger le fichier original )par Juscar NDJOUNGUEP Université de Douala - Master II 2012 |
Figure 47: Mesures d'éradication du paludisme au niveau localDans la lutte contre le paludisme, les populations des dits quartiers participent à la de lutte contre le paludisme dans leur milieu. Ce sont la valorisation des déchets (47,8% contre 33,3%) la construction des fosses sceptiques (17,4% contre 33,3%), le délogement des populations dans les bas-fonds (26,1% contre 22,2%) et la construction des points d'eau potable dans les quartiers (8,7% contre 5,6%) (Figure 48) De par ces observations, nous avons retenue comme mesures pour atténuer le taux de paludisme l'élaborationd'un programme d'assainissement par les populations riveraines, la construction des canaux pour le ruissèlement des eaux usées, la sensibilisation des populations à l'utilisation de la MILDA, et l'accroissement du taux d'approvisionnement en eau dans les quartiers (Figure 48). Source : Adapté du PNLP, 2010. Figure 48: Méthodes d'éradication du paludisme envisagéesDans les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, certaines mesures ont été mises au point pour éradiquer le paludisme, mesures initiées lors des causeries éducatives sur le sujet. Ce sont l'élaboration d'un programme d'assainissement (43,5% à Ngoa-Ekéllécontre 44,4 % à Nsimeyong), la canalisation des eaux de pluies (21,7% à Ngoa-Ekéllécontre 11,1% à Nsimeyong) l'utilisation des moustiquaires imprégnées (30,4% à Ngoa-Ekéllécontre 38,9% à Nsimeyong) et la consommation d'eaux potable (4,3% à Ngoa-Ekéllécontre 5,6 % à Nsimeyong). Par ailleurs la gestion de l'incidence de la vulnérabilité des populations au paludisme passe par l'amélioration des infrastructures de santé (73,9% à Ngoa-Ekéllécontre 55,6% à Nsimeyong), la sensibilisation des populations (21,7% à Ngoa-Ekéllécontre 22,2% à Nsimeyong), la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées (4,3% à Ngoa-Ekéllécontre 22,2% à Nsimeyong et l'amélioration des conditions économiques des populations (0% à Ngoa-Ekéllécontre 11,1% à Nsimeyong) (Figure 49). Source : enquête de terrain 2011 Figure 49: Gestion de l'incidence de la vulnérabilité au paludisme dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et NsimeyongLe paludisme constitue l'un des problèmes les plus préoccupants que vivent les populations des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong9(*). C'est un problème d'ampleur local qui pèse sur la santé et le potentiel économique des communautés dudit arrondissement10(*). Face à cette situation aggravante, il faut prendre le mal par la racine, c'est-à-dire à travers une meilleure gestion de l'incidence du paludisme. Cette gestion doit interpeller tous les acteurs de la pyramide sanitaire préoccupés par cette endémie. Chacun à son niveau doit agir en fonction des mesures appropriées. Il s'agit alors des pouvoirs publics, de la société civile et surtout les populations elles-mêmes. Ces mesures visent non seulement à atténuer cette maladie chez les populations, mais aussi à préparer une meilleure politique pour la prise de décisions. IV. 7. LUTTE ANTIPALUDIQUE DANS LES QUARTIERS NGOA-EKELLE ET NSIMEYONG* 9NS/CAVIE, 2003 * 10INS, Mai 2004. |
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