Figures 22: Mesures d'atténuation utilisées par
les populations des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong
L'option prioritaire qui est l'utilisation des MILDA par les
populations des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong se justifie
par son efficacité et la subvention ou la gratuité de
sonacquisition. L'utilisation de la moustiquaire imprégnée est
élevée parce que les populations pensent qu'elle reste la
meilleure solution pour réduire la vulnérabilité des
populations au paludisme.
III.1.2. Evolution du nombre
de maladesde paludisme dans les cliniques de Ngoa-Ekellé
III.1.2.1. Cas de l'infirmerie de la gendarmerie
nationale
III.1.2.1.1. Cas des maladesde
moins 5 de ans
Une enquête sur le terrain nous a permis d'observer une
baisse du taux des enfants paludéens. Cette baisse serait probablement
le résultat de la sensibilisation, la baisse du prix des moustiquaires
imprégnées de même que la substitution des moustiquaires
imprégnées (MI) par les MILDA. Egalement la prise de conscience
par les populations de l'ampleur de cette épidémie.
L'évolution mensuelle des paludéens au centre de santé de
la Gendarmerie Mobile entre 2010 et 2011 révèle un comportement
différent. Pour les mois de Février, Mai et Décembre, on a
enregistré une forte augmentation des paludéens pour le cas des
malades de moins de 5ans. Aussi, les mois de février, mai, juillet et
décembre sont des mois de hausse du nombre de malade au centre de soins
Eugène Jeamot(figure23).
Source : enquête de terrain 2011
Figure 23 : Evolution
mensuelle du nombre de malade de moins de 5ans au centre de santé de la
gendarmerie mobile et au centre de soins Eugene Jamot (2010-2011).
En effet, le nombre de malade de moins de 5ans à
l'infirmerie de la gendarmerie mobile est nettement inférieur à
celui du centre de soins Eugene Jamot. Néanmoins, l'évolution du
nombre de malade dans les deux structures sanitaires est constante toute
l'année.
III.1.2.1.2. Cas des
malades adultes
Le nombre des malades adultes qui est inférieure au
nombre de malade de moins de 5ans évolue de la même façon
le long de l'année que le nombre de malade des enfants de moins de 5ans.
Nous observons que les mois de février, avril et octobre sont les mois
de hausse pour les deux centres de santé. Néanmoins, les mois de
septembre et d'octobre connaissent respectivementune hausse et une baisse
significative à l'infirmerie de la gendarmerie mobile tandis que le
centre de sois Eugene Jamot connait une baisse significative en Août
(figure24).
Source : enquête de terrain 2011
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