Figure17 : Rythme
d'occupation du sol dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et
Nsimeyong
L'occupation de l'espace à Nsimeyong durant ces trois
dernières décennies, a
étéaccélérée mais avec la forte
spéculationfoncière qui marque cette période. Elle s'est
ralentieavec le développement des espaces commerciaux et des autres
types d'immobiliers communautaires. Le mode d'occupation du sol est anarchique.
Ce qui fait que le Ministère de l'environnement et de la protection de
la nature classe les zones de bas-fonds dans la catégorie des zones
vertes ou interdites d'habitation. Cette occupation laquelle se fait en marge
du cadre legal en conformité avec l'application du PDU. Tout ceci
accroît indubitablement la vulnérabilité sanitaire de
manière directe ou indirecte.
II.3.4.Une forte
densité de l'habitat concentré dans les bas-fonds
II est vrai que les conséquences des facteurs
démographiques sur la fréquence et l'ampleur des maladies au sein
des populations citadins n'aient pas toujours fait l'unanimité. La
concentration des hommes est considérée comme une première
source d'augmentation de la vulnérabilité. Les espaces urbains
où les densités sont les plus élevées sont donc
ainsi les plus menacés. La densité moyenne de la population des
quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong est de
80-115hts/km2 (T.Assongmo, 2002). Elle est plus concentrée
dans les bas-fonds où les fortes densités humaines augmentent les
risques de la diffusion spatiale du paludisme. Les maladies à contagion
indirecte demandent la présence d'au moins un hôte vecteur. C'est
ainsi que des petits gîtes larvaires se développent dans cet
environnement à cause de la promiscuité et de la forte
densité des populations (Dauphiné, 1998).
La contiguïté contribue elle aussi à
fragiliser la santé des habitants des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. Cette contiguïté des
personnes et des habitations accélère la diffusion des risques
comme ceux de multiplication des moustiques et des gîtes larvaires. C'est
le cas lorsqu'il s'agit des maladies telles que le paludisme et bien d'autres.
(Figure18)
Source : adapté de l'image google earth et
enquête de terrain 2011.
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