Vulnérabilité des populations au plaudisme: cas des quartiers ngoa-ekéllé et nsimeyon (yaoundé)( Télécharger le fichier original )par Juscar NDJOUNGUEP Université de Douala - Master II 2012 |
Planche 2 : Espaces à risque au sud-est du quartier Ngoa-EkéléA B Cliché : Ndjounguep, 2011 Photo 2: Rivière et végétation autour des habitations Cliché : Ndjounguep, 2011 Photo 1: Tas d'ordures au tour des habitations Cliché Ndjounguep Photo 3: Lac près de la zone Universitaire C La planche 3 ci-dessus nous montre les zones à risques paléogènes au Sud-Est de Ngoa-Ekéllé. Les photos qui constituent cette planche présentent en A des tonnes d'ordures au près des habitations, en B une rivière alimentée par les eaux du Lac d'Obili qui circule entre les habitations et une végétation tout autour. En C, nous avons le Lac d'Obili qui alimente le bas fond du Sud-Est de Ngoa-Ekélé, ce lac collectes les eaux usées de part et d'autre du CHU, de l'Université de Yaoundé I et des habitations Nord-ouest d'Obili pour s'alimenter. Ce dernier situé au milieu des habitations constitue un milieu favorable à la multiplication des gîtes de moustiques avec ses eaux noires. II.3. LES FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA PROLIFERATION DU PALUDISMEII.3.1.1. Prolifération des déversoirs d'eaux usées dans les rues des quartiers Ngoa Ekéllé et NsimeyongLe déficit d'assainissement dans les bas-fonds des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, amène les ménages à déverser leurs eaux usées dans les rues et ruelles. Des espaces aménagés ou non, appelés déversoirs d'eaux usées sont alors choisis dans les rues par les populations pour servir des lieux d'évacuation quotidienne des eaux usées domestiques. Dans ces quartiers, aucun système d'évacuation des eaux usées n'est construit ; le système d'égouttage étant très onéreux pour les populations qui y vivent. Dans ces conditions deux possibilités s'offrent aux populations riveraines : l'évacuation des eaux dans les rues, et l'utilisation des fosses. La promiscuité des habitations constitue un frein à un système d'assainissement adéquat. Tout cela conduit les ménages à choisir la première option, c'est-à-dire à recourir aux rues et terrains vagues comme mode d'évacuation des eaux usées. La prolifération des déversoirs d'eaux usées constitue de graves menaces pour la santé des populations. Ces déversoirs sont favorables à la prolifération de vecteurs de la maladie. (figure 14). Source : Enquête de terrain décembre 2011. |
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