Conclusion
En somme, il s'agissait pour nous d'analyser le lien entre le
milieu physique et socio-économique des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong et la vulnérabilité des
populations au paludisme. Pour cela, nous avons pu à partir de
l'observation du milieu physique et socio-économique des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, l'évaluation des structures
sanitaires dans l'arrondissement de Yaoundé III et les
caractéristiques et modes de transmission du paludismeconclure que les
facteurs socio-économiques des quartiers Ngoa-Ekéllé et
Nsimeyong ainsi que leur position marginale, présentent des
caractéristiques favorables au risque de paludisme dans le milieu.
Les revenus des populations des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong ainsi que leur forme d'occupation du sol
et les matériaux utilisés pour la construction
lesprédispose à la vulnérabilité au paludisme car
c'est dans ces milieux que l'on retrouve d'après les enquêtes la
plupart des populations pauvres, ce qui a aussi un impact sur l'occupation du
sol car la pauvreté et le non contrôle de la mise en place des
logements dans ces milieu engendre une anarchie sur l'occupation de l'espace.
La mauvaise gestion de l'environnement par les populations des
quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong est caractérisée
par l'existence des eaux de usées ménages et des WC et les marres
d'eau à proximité des habitations. Ce qui multiplie les
gîtes de reproduction des larves des moustiques agents vecteurs du
paludisme. Tout ceci est accentué par la forte densité de la
population et de l'habitat qui obstru parfois l'écoulement des eaux.
Dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong les
structures sanitaires sont insuffisantes pour une bonne prise en charge des
malades. Celles existantes ne sont que de 3ème ordre et ne sont pas
dotés de matériels et personnels suffisant pour répondre
aux problèmes des malades. Leurs capacités d'accueil sont par
ailleurs faible et les structures sanitaires classiques sont
éloignées et très saturées. Ce qui permet de dire
que la vulnérabilité à ce point est liée à
l'inaccessibilité aux structures sanitaires de qualité.
D'après le mode de transmission du paludisme le milieu, à travers
ses caractéristiques est propice.
Nous allons dans le prochain chapitre présenté
les facteurs de la vulnérabilité et leur répartition dans
les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong.
CHAPITRE II :
FACTEURS DE VULNERABILITE
ET REPARTITION DANS LES QUARTIERS NSIMEYONG ET NGO-EKELLE
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