I.1.2.Le réseau hydrographique fortement
anthropisé et favorable à la vulnérabilité des
populations au paludisme
L'élévation du site de Yaoundé est
à l'origine d'un nombre considérable des cours d'eau qui sont
pour la plupart des ruisseaux. Pour le cas de Yaoundé III, il abrite le
principal cours d'eau de la ville, c'est-à-dire le Mfoundi qui coule
Nord - Sud. Affluent de la Mefou, cette dernière se jette dans le Nyong.
Le Mfoundi encaisse aussi les eaux de ses nombreux affluents comme le Tsomo
à Nsimeyong, et l'Olézoa qui inonde particulièrement ses
abords pendant lasaison des pluies qui va de Mars à Juin. La petite
saison sèche s'étend de Juillet à Août, la grande
saison des pluies va de Septembre à Novembre.
I.1.3. Un climat favorable au développement des agents
vecteurs du paludisme
Les précipitations annuelles minimales
enregistrées sont de 1142,1 mm obtenues en 2011 (Station
météorologique Yaoundé ville) et les précipitations
annuelles maximales sont de 2142,1 mm enregistrées en 2011. La
précipitation moyenne annuelle quant à elle est de 1642,1 mm.
L'on note une alternance des périodes sèches et humides.
L'alternance de périodes excédentaires et déficitaires a
un impact sur la réserve de la nappe phréatique. Ici les
années de lacunes n'ont pas été prises en compte.
La valeur moyenne annuelle des précipitations
enregistrées à Yaoundé pour une période beaucoup
plus récente (1999-2011) est de 1495 mm. On note ainsi une baisse de la
pluviométrie au fil des ans. Les relevés pluviométriques
mensuels de la région de Yaoundé permettent d'observer un minimum
de précipitations en janvier et un maximum en octobre.
Les températures de la ville de Yaoundé
étant constantes, la moyenne oscille autour de 23,5° C et
l'amplitude thermique annuelle très faible est de 2,4° C.
En effet, les différentes moyennes
pluviométriques cachent un milieu très fluctuant: la fluctuation
des hauteurs de pluies montre une importante variation d'année en
année (figure 5) et les précipitations sont en
général des averses localisées.
D'une manière générale, le climat de
Yaoundé dans lequel se situent plusieurs bassins versantsest un climat
équatorial de type guinéen à quatre saisons bien
marquées. Les quatre saisons peuvent être reparties ainsi qu'il
suit :
· une grande saison pluvieuse de mi-août à
mi-novembre ;
· une grande saison sèche de
mi-novembre à mi-mars ;
· une petite saison pluvieuse de mi-mars à
mi-juin ;
· une petite saison sèche de mi-juin à
mi-août
Ces différentes saisons influencent aussi le nombre de
cas de paludisme dans cette ville. Puisque chaque saison à sa
spécificité.
Les données climatiques (température et
précipitation moyenne) fournies par la station
météorologique de Yaoundé-ville en 2011, nous a permis de
réaliser le diagramme ombrothermique suivants (figure 5):
Précipitation
Température
Source : Station météorologique de
Yaoundé, 2011.
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