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La gestion des risques dans les etablissements de microfinance au cameroun

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par Armel POUGHELA DJOUMBI
Université de Yaoundé 2 - SOA (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion) - Master 2 en Comptabilité et Finance 2013
  

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CONCLUSION

Il était question tout au long de ce chapitre d'analyser le dispositif de contrôle interne des EMF du Cameroun afin de déterminer si celui ci rempli effectivement sa mission qui est celle de gérer les risques (Comité de Bâle sur le contrôle bancaire). Cela s'est donc fait par une présentation de l'approche méthodologique par laquelle nous avons abordé l'analyse des données de l'étude ainsi que les résultats auxquels nous avons abouti. Les résultats des analyses uni-variée et multi-variée nous ont permis, au regard de la significativité de la corrélation entre les différentes variables, de confirmer notre hypothèse selon laquelle la gestion inefficace des risques dans les EMF du Cameroun est justifiée par l'inefficacité de leur dispositif de contrôle interne, en d'autres termes, les EMF du Cameroun n'arrivent pas à mieux gérer leurs risques à cause de la faiblesse de leur dispositif de contrôle interne.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Le travail dont il était question dans cette partie consistait en premier lieu à démonter que la gestion des risques micro-financiers est une mission du contrôle interne. En second lieu, il consistait à déterminer pourquoi les EMF camerounais n'arrivent pas à mieux gérer leurs risques ceci à l'aide des données d'un échantillon de 27 EMF parmis les 488 agréés et en activité sur le sol camerounais sur la période 2008 - 2012.

Relativement au premier volet, nous avons à partir des travaux de Campion (2000) et de Churchill & Coster (2001), exposé la typologie des risques microfinanciers tout en montrant que la gestion des risques est une mission du contrôle interne. La gestion des risques est un donc un processus dynamique au cours duquel l'IMF évalue continuellement la pertinence de son dispositif de lutte contre les risques, et l'amende si nécessaire. Les mécanismes de contrôle interne contribuent à améliorer la prise de décision car ils font en sorte que l'information soit précise, exhaustive et disponible en temps voulu. De cette façon, le conseil d'administration et la direction peuvent répondre rapidement aux problèmes de contrôle à mesure qu'ils se posent. De plus, lorsqu'il est associé au système de gestion des risques, le dispositif de contrôle interne permet d'identifier les expositions restantes et d'en informer la direction.

S'agissant du deuxième volet du travail de cette partie, la significativité de la corrélation entre les différentes variables lors de l'analyse des résultats de notre étude nous a montré que la gestion inefficace des risques dans les EMF du Cameroun est justifiée par l'inefficacité de leur dispositif de contrôle interne, d'où la confirmation de notre hypothèse selon laquelle les EMF du Cameroun n'arrivent pas à mieux gérer leurs risques à cause de la faiblesse de leur dispositif de contrôle interne. C'est fort de tout cela que nous partageons l'avis d'Anita Campion (2000) à travers son affirmation selon laquelle « un système de contrôle interne efficace permet à l'IMF d'assumer des risques supplémentaires de façon mesurée, tout en limitant les mauvaises surprises et en se prémunissant contre des pertes financières importantes ».

Toutefois, s'il apparaît que le dispositif de contrôle interne joue un rôle primordial dans la gestion des risques microfinanciers, il ne faut pas oublier que les parties prenantes des EMF à travers leur implication dans la gestion, influent directement ou indirectement sur la gestion des risques ; tel est l'objet de la seconde partie de ce travail.

DEUXIEME PARTIE :

PARTIES PRENANTES DES EMF ET GESTION DES RISQUES MICROFINANCIERS

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