4. Epargne, moteur de la croissance
économique
Si les ménages prêtent cette épargne aux
entreprises pour des investissements par le canal des institutions
financières ou si les entreprises utilisent le profit qu'elles n'ont pas
distribué pour bâtir des nouvelles usines, acheter des nouvelles
machines ou accroître leur stock des marchandises, alors cet
investissement brut pourra constituer une injection ; c'est-à-dire une
addition des revenus des ménages qui viennent du secteur des biens de
consommation dans les flux circulaires des revenus. (Kamiantako, 2009).
Adam Smith explique cette conception en disant « tout ce
qu'une personne épargne sur son revenu, elle l'ajoute à son
capital, alors elle l'emploi elle- même à entretenir un nombre
additionnel des agents productifs ou elle met quelques autres personnes en
état de le faire en prêtant le capital moyennant un
intérêt c'est-à-dire une part dans le profit,... ». Il
ressort à partir de ces deux conceptions que l'utilité de
l'épargne conditionne sa capacité de participation au
développement des activités économiques du pays qui
entraînent sa croissance économique.
La notion d'épargne est étroitement liée
à celle de crédit car c'est suite aux épargnes
déposées dans les institutions financières que des membres
ou clients reçoivent les dits crédits. Ces derniers peuvent
être cependant des crédits de production pour accroître un
revenu déjà existant et non des crédits à la
consommation qui diminuent par contre le revenu national.
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