Paragraphe 2 : La vérification des
hypothèses et l'établissement du diagnostic
A- La vérification des
hypothèses :
Nous avons décidé de résoudre tous les
problèmes spécifiques en fixant comme seuil de décision,
tout item qui aura réuni un poids supérieur ou égal
à 60%
1- La validation de l'hypothèse
n°1 :
L'analyse des données obtenues lors de l'enquête
devrait nous révéler que le manque de confiance est à la
base de la complexité du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
De l'analyse des données, il ressort que pour 90,9% des
personnes interrogées, le nombre élevé de personnes
signataires des demandes de paiement des débours est dû à
un manque de confiance alors que 9,1% affirment que c'est pour avoir une
transparence dans les dépenses engagées.
Nous déduisons donc que la complexité du
processus de décaissement pour le règlement des débours
est due à un manque de confiance de l'administration à
l'égard des agents ; ce qui confirme l'hypothèse
n°1.
Cette hypothèse est donc validée car le seuil de
décision est largement dépassé.
2- La validation de l'hypothèse
n°2
Il s'agit ici de vérifier si l'absence d'un service
logistique est à la base de l'indisponibilité des camions au
moment de chargement.
De l'analyse des données, il ressort que pour 100%
des personnes interrogées, l'inexistence d'un agent responsable du suivi
des activités de transport routier des marchandises au sein de la
société est à la base de l'indisponibilité des
camions au moment de chargement ; ce qui vient par conséquent
confirmer notre hypothèse n°2 qui dit que
l'absence d'un service logistique est à la base de
l'indisponibilité des camions au moment de chargement.
Cette hypothèse est donc validée car le seuil de
décision est largement dépassé.
3- La validation de l'hypothèse
n°3 :
L'hypothèse n°3 est que la mauvaise gestion des
aléas du terrain résulte de la sous information des dirigeants
sur ces aléas.
De l'analyse des données, il ressort que pour 88,88%
des personnes interrogées, les dirigeants ne sont pas au courant des
difficultés rencontrées alors que 11,11% affirment le
contraire.
Il découle de ce qui précède que la
troisième hypothèse selon laquelle la mauvaise gestion des
aléas du terrain résulte de la sous information des dirigeants
sur ces aléas est aussi vérifiée car le seuil de
décision est dépassé.
Toutes nos hypothèses étant ainsi
validées, nous allons à présent établir le
diagnostic.
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