PARTIE III: RESULTATS ET DISCUSSION
1) Alimentation hydrique de la vigne 1.1 Potentiel
hydrique foliaire de tige (Øt)
Les mesures de potentiel de tige ont été
réalisées sur les parcelles SL4 et CD8. Les résultats sont
présentés dans la figure 13. A la suite d'une
extériorisation massive de symptômes foliaires d'enroulement viral
touchant la quasi-totalité des ceps de la parcelle CD9, aucune mesure de
potentiel hydrique n'a été réalisée sur cette
dernière (absence de feuilles saines pour réaliser les
mesures).
En utilisant pour référence les valeurs seuils
définies par Sibille et al., (2007) pour interpréter ces
résultats, on constate que la vigne de la parcelle SL4 n'a pas subi une
contrainte hydrique importante durant l'ensemble de la période pendant
laquelle les mesures ont été effectuées (quatre mesures,
de juillet à août). Les valeurs obtenues sont plutôt
homogènes (écart-type = 0,92), ce qui indique que les
résultats sont cohérents et que l'on peut en tirer des
conclusions à l'échelle de la micro-zone d'étude.
A l'inverse, les résultats concernant CD8 sont plus
dispersés (écart-type = 1,91) et donc plus difficile à
interpréter. Bien que cette parcelle dispose d'une réserve utile
bien plus élevée que SL4 (respectivement 133,55mm contre
45,65mm), CD8 pourrait globalement avoir subi une contrainte hydrique
légèrement plus prononcée. Cette différence peut
s'expliquer par le fait que le volume des précipitations a
été plus important sur SL4 (somme des précipitations de
janvier à septembre=528mm) que sur CD8 (somme des précipitations
de janvier à septembre=464mm).
Résultats de Øt sur la totalité
de la période de mesure (bars)14 :
Parcelle
|
Maximum
|
Minimum
|
Moyenne
|
Médiane
|
Ecart-type
|
SL4 CD8
|
-3 -1,5
|
-6 -11,2
|
-4,47 -5,1
|
-4,1 -4,7
|
0,92 1,91
|
Sur la première moitié de la période de
mesures (période << P1 >> : du 1er au 31
juillet), les valeurs des résultats relatives à la parcelle CD8
sont groupées et comparables à celles observées pour SL4.
En revanche, à partir du mois d'août (période << P2
>> : du 1er au 17 août), les valeurs pour CD8 sont
nettement plus dispersées (écart-type : 2,43) : il est donc plus
hasardeux d'extrapoler ces résultats à l'ensemble de la
micro-zone pour P2.
Résultats de Øt sur la période P1
(bars)14:
Parcelle
|
Maximum
|
Minimum
|
Moyenne
|
Médiane
|
Ecart-type
|
SL4 CD8
|
-3 -3,3
|
-5 -5,9
|
-3,8 -4,4
|
-4 -4,3
|
0,51 0,72
|
14 Valeur extrême (-7 bars) exclue pour CD8
SL4
CD8
CD9
Figure 14 : Simulation du bilan hydrique de la vigne
(modèle « Lebon et al., 2003 ») - saison 2011
(janvier à septembre) Données obtenues à
partir de la station météo de Rully (71) pour la parcelle
SL4
et à partir de la station météo de
Beaune (21) pourles parcelles CD8 et CD9
Résultats de Øt sur la période P2
(bars) :
|
|
|
|
|
Parcelle
|
Maximum
|
Minimum
|
Moyenne
|
Médiane
|
Ecart-type
|
SL4 CD8
|
-4 -1,5
|
-6 -11,2
|
-5,1 -5,7
|
-5,3 -5,3
|
0,74 2,43
|
A l'avenir, afin d'améliorer la comparatibilité
des résultats, il serait intéressant de mieux caractériser
les parcelles au niveau pédologique. En effet, nous n'avons pas tenu
compte de l'hétérogénéité des sols au sein
des micro-zones étudiées. En intégrant à notre
approche des mesures de résistivité électrique des
sols15, la pertinence de nos comparaisons au niveau micro-local
serait significativement améliorée.
On note que le BIVB fait actuellement réaliser de
telles mesures par la société Géocarta®. Pour chaque
parcelle, cette société établit une cartographie en
couleur du proche sous-sol en trois dimensions qui permet d'étudier la
dynamique hydrique dans le sol et la variabilité spatiale de la
couverture géo-pédologique. En exploitant les cartes de
résistivité électrique, il est possible de subdiviser
chaque parcelle en plusieurs sous-zones distinctes, d'un point de vue
pédologique et hydrodynamique. A titre indicatif et en guise
d'illustration, les cartes de résistivité des parcelles SL4, CD8
et CD9 figurent en annexe II. Afin de réaliser des comparaisons de
potentiel hydrique foliaire de tige (Øt) intra et inter parcellaires qui
soient moins hasardeuses, il serait utile de redéfinir les micro-zones
d'étude en fonction des caractéristiques des sous-zones
parcellaires observées sur les cartes de résistivité.
1.2 Modélisation du bilan hydrique
L'utilisation du modèle « Lebon et al.
» (2003) nous a permis de simuler en continu le vécu hydrique
des parcelles d'études, de janvier à septembre. Sur la figure 14,
trois graphiques ont été tracés. Ils comportent les
précipitations et l'évolution de la FTSW (Fraction
of Transpirable Soil Water) relatives à chaque site. L'ISv
(Indice de Stress de la vigne) délivré par le modèle y est
également reporté, mais à titre indicatif seulement,
puisque cet indice est difficilement interprétable (absence de valeur
seuils d'interprétation).
La classification proposée par Riou et Payan (2001)
nous a permis de caractériser le niveau de la contrainte hydrique subie,
en fonction de la FTSW. On a pu ainsi définir 4 niveaux de
contraintes au sein même des graphiques (Contrainte nulle, faible,
modérée et forte).
En considérant globalement les trois graphiques, on
observe que la parcelle SL4 semble avoir subi des périodes de contrainte
hydriques plus importante que les deux autres parcelles. En effet, au cours de
la saison, la valeur de FTSW est nulle à trois reprises pour
SL4, alors qu'elle reste constamment positive pour CD8 et CD9. (On note que la
contrainte maximale pour ces deux parcelles est observée le 06/07/11,
avec une valeur de FTSW de 1,62% pour CD8 et de 1,23% pour CD9).
15 La résistivité électrique d'un sol
reflète sa capacité à résister au passage d'un
courant électrique. Elle varie en fonction de plusieurs facteurs
relatifs à la composition pédologiques du sol, parmi lesquels :
la texture, la profondeur du sol, la porosité, la pierrosité
(charge en éléments grossiers), l'humidité du sol, la
teneur en carbone du sol, l'origine du matériel parental et la teneur en
carbonates de calcium (CaCO3) (Goulet et Barbeau 2004; Goutouly etal.
2006).
Par ailleurs, on observe également que la parcelle SL4
semble reconstituer plus rapidement ses réserves en eau disponible pour
la plante. En effet, a plusieurs reprises, la valeur de FTSW atteint
100% en peu de temps. Ces variations brutales s'expliquent par la faible valeur
calculée de la réserve utile pour la parcelle SL4 : sa valeur
(45,65mm) est environ trois fois plus faible que la réserve utile des
parcelles CD8 et CD9 (respectivement 133,55mm et 127,33mm).
Il convient toutefois de nuancer les résultats
observés pour SL4. En effet, il est important de rappeler ici que la
valeur de la réserve utile, calculée a l'échelle de la
parcelle et assimilées a la TTSW dans le modèle, est une
estimation difficile a réaliser et dont l'incertitude n'est pas
négligeable. Comme on aura pu le constater précédemment
sur les cartes de résistivité des sols, la situation est complexe
au niveau micro-local, car hétérogène. Cette
complexité biaise forcément l'estimation de la réserve
utile (difficulté de réaliser une fosse pédologique
représentative de la profondeur d'enracinement,
hétérogénéité de la distribution des
systèmes racinaires a l'échelle de la parcelle, présence
de radicelles arrivant a s'insinuer dans les moindres fractures de la roche
mère...). Dans ces conditions, on comprend que le tracé de la
FTSW ne soit pas exactement représentatif de la fraction d'eau
réellement disponible pour la plante (sous-estimation des
réserves hydriques, le plus souvent).
En examinant les valeurs calculées par le
modèle, on constate une période de contrainte hydrique maximale
au début du mois de juillet, et ce pour les trois parcelles
étudiées. En effet, pour SL4, CD8 et CD9, les valeurs respectives
de la FTSW sont particulièrement basses et toutes
inférieures au seuil de 7% (contrainte forte). Si on compare ces
résultats a ceux que nous avons obtenus en mesurant les potentiels
hydriques foliaires de tige (Øt) a la même période, on
s'aperçoit qu'il y a contradiction entre les valeurs mesurée a la
vigne et les valeurs obtenues grâce au modèle. En effet, pour SL4,
les valeurs mesurées le 01/07/11 avec la chambre a pression indiquent
clairement que la contrainte hydrique est faible a légère (valeur
moyenne = -3,63 bars ; médiane = -3,5 bars ; écart-type = 0,57).
Au contraire, pour la même parcelle et a la même date, le
modèle indique une contrainte hydrique maximale, avec une valeur de
FTSW de 0%. De la même manière, les valeurs
mesurées le 27/06/11 sur CD8 reflètent une contrainte
légère (valeur moyenne = -4,95 bars ; médiane = -5,1 bars
; écart-type = 0,54) et s'opposent aux valeurs obtenues avec le
modèle qui indique une contrainte modéré pour la
même date (FTSW = 10,23%).
Ainsi, en comparant les valeurs des potentiels hydriques
foliaires de tige (Øt) dont nous disposons aux valeurs calculées
de la FTSW, nous avons mis en évidence des contradictions
avérées entre la réalité et le modèle
(sous-estimation de la FTSW). Ce dernier comporte donc des limites. En
plus de l'estimation difficile et parfois approximative de la réserve
utile (correspondant a la TTSW), on note également qu'il est
fait abstraction dans le modèle des flux hydriques liés au
ruissellement, des phénomènes de remontées capillaires
et/ou des mouvements d'eau souterrains. De plus, la transpiration d'une
éventuelle culture intercalaire (enherbement par exemple) y est mal
estimée (aucune spécification par rapport a l'espèce
concernée, sa densité, son cycle...).
Finalement, on retiendra que, si le modèle constitue un
moyen pratique et utile pour représenter la contrainte hydrique en
continu sur un millésime, on n'oubliera pas qu'il ne constitue qu'une
simplification parfois abusive de la réalité. Les valeurs
obtenues par le calcul a l'aide du modèle « Lebon et al.
» (2003) sont donc a interpréter avec recul et prudence.
A
B
Figure 15 : Suivi des taux d'expression globaux des
maladies de l'Esca et du BDA (tous symptômes confondus) (A :
Evolution annuelle de l'expression des maladies par parcelles
étudiées ;
B : Comparaison de l'expression des maladies dans les
parcelles étudiées par année)
Source : données SL4, 2006 à 2010 : Chedozeau,
2010 ; données CD8 et CD9, 2006 à 2010 : Reviron, 2010
2) Expression des maladies du bois (Esca/BDA)
En reprenant les données de Chedozeau (2010) et de
Reviron (2010)16, nous avons pu représenter
l'évolution des taux d'expression globaux (c'est-à-dire tous
symptômes confondus) pour chaque parcelle étudiée et pour
chaque année, de 2006 à 2011 (Figure 15). Concernant
l'année 2011, nous avons discriminé les différentes formes
d'expression symptomatologiques de l'Esca et du BDA pour chacune des parcelles
(Figure 16). Les taux d'expression ont été exprimés par
rapport à la population de ceps considérés comme sensibles
aux maladies du bois (nombre total de ceps vivants, hors jeunes). A titre
indicatif, le tableau fourni en annexe III rassemble pour chaque micro-zone de
comptage des maladies du bois le nombre d'emplacement ainsi que les taux de
ceps jeunes, morts et manquants (exprimés par rapport au nombre
d'emplacement sur la micro-zone de comptage des maladies du bois).
> Analyse globale (2006 - 2011)
On constate tout d'abord qu'au cours des 6 dernières
années, la parcelle CD8 semble avoir été la moins
touchée, avec un taux d'expression global moyen (Esca et BDA confondu)
de 2,7% sur toute cette période (contre 10,9% pour SL4 et 15,7% pour
CD9). En 2011, avec un taux annuel global de 3,5%, c'est également CD8
qui exprime le moins de symptômes (contre 8% pour SL4 et 4,6% pour CD9).
Pour les trois parcelles étudiées, en comparaison avec des
années comme 2006, 2007 ou 2008, on considère que le
millésime 2011 ne constitue pas une année à forte
expression symptomatique pour les maladies du bois. On note toutefois que nos
valeurs sont largement supérieures au taux d'expression global moyen
d'environ 0,5% défini pour le pinot noir (figure 8).
> Analyse pour SL4 (2011)
Avec 8% d'expression tout symptômes confondus (Esca et
BDA), cette parcelle est la plus touchée des trois zones que nous avons
étudiées cette année. On compte 0,7% de ceps
frappés d'apoplexie (Esca et BDA confondus). La répartition des
symptômes d'Esca et de BDA semble à peu près
équivalente pour les deux maladies. On remarque toutefois que le BDA
semble être à peine plus dominant (formes d'apoplexie partielle
plus importante).
> Analyse pour CD8 (2011)
Comme nous l'avons déjà remarqué dans
notre analyse globale, la parcelle CD8 est la moins touchée des trois
sites d'études (taux annuel global de 3,5%). Nous n'avons trouvé
aucuns cep apoplectiques, qu'il s'agisse de la forme totale ou partielle. Avec
davantage de formes lentes observées, le BDA semble
légèrement dominer dans cette parcelle.
> Analyse pour CD9 (2011)
La parcelle CD9 possède un taux annuel global de 4,6%.
On note que c'est sur cette zone que l'on a rencontré le plus de ceps
manifestant l'apoplexie totale (2%). Dès lors, on peut se demander si
l'âge moyen de la population de ceps, significativement plus
élevé pour CD9 que pour SL4 et CD817, n'a pas
favorisé l'expression de ce symptôme critique. Quoi qu'il en soit,
il conviendra de garder à l'esprit cette différence d'âge
en comparant les parcelles entre elles, les ceps plus âgés
exprimant plus facilement les symptômes des maladies du bois. Sur CD9,
les formes d'apoplexie partielle liées au BDA sont observées plus
fréquemment.
16 Pour chaque année et pour chaque parcelle, les
données sont relatives aux mêmes micro-zones que celles que nous
avons établies.
17 SL4 et CD8 possèdent des dates de plantation qui sont
comparables (respectivement 1986 et 1987), alors que CD9 a été
plantée plus précocement, en 1983.
SL4
CD8
CD9
3) Relations entre alimentation hydrique et maladies du
bois (Esca/BDA)
Pour chacune des parcelles étudiées, nous allons
maintenant essayer de trouver des liens de cause à effet entre
l'alimentation hydrique et l'expression foliaire des symptômes des
maladies du bois.
> Analyse pour SL4
Rappelons tout d'abord que la parcelle SL4 possède la
plus faible réserve utile des trois sites que nous avons
étudiés (45,65mm, contre 133,55mm pour CD8 et 127,33mm pour CD9).
On comprend donc que la probabilité d'observer une contrainte, voire un
stress hydrique sur cette parcelle est plus élevée que pour les
deux autres. Pourtant, si on se réfère à nos valeurs de
potentiel hydrique foliaire de tige (Øt), on constate que le niveau de
la contrainte hydrique pour SL4 était plutôt léger. Les
précipitations abondantes sur cette parcelle expliquent en partie ce
résultat (somme des précipitations de janvier à
septembre=528mm). Même si cette constatation est en contradiction avec
nos résultats issus de la modélisation du bilan hydrique, on
considérera donc que SL4 n'a globalement pas subi de contrainte
importante au niveau hydrique en 2011. En effet, comme nous l'avons
expliqué précédemment, le modèle Lebon et al.
(2003) comporte des limites, et il est fort probable qu'il ait
surestimé l'intensité de cette contrainte.
Dès lors, nous pouvons tenter de rapprocher ce statut
hydrique (contrainte globalement légère) du fait que, cette
année, la parcelle SL4 semble avoir été la plus
touchée par les maladies du bois (8% d'expression globale, tout
symptômes confondus pour l'Esca et le BDA). Bien que disposant d'une
réserve utile plutôt faible (45,65mm), la parcelle SL4 a
bénéficié d'une alimentation en eau non limitante. En
s'appuyant sur les travaux de Goutouly (2010), on peut penser que cette
situation a favorisé un métabolisme orienté vers la
croissance végétative des ceps, ce qui a entrainé un
faible rapport Carbone/Azote dans les tissus végétaux et donc une
baisse des capacités de résistance de la vigne vis-à-vis
de l'Esca et du BDA (faible biosynthèse de molécules de
défense, comme les composés phénoliques).
> Analyse pour CD8
Concernant la parcelle CD8, nous avons constaté qu'il
était plus difficile de définir un statut hydrique global pour la
saison à partir de nos seules valeurs de potentiel hydrique foliaire de
tige (Øt), vu la dispersion des résultats à partir du mois
d'août. On note cependant que cette parcelle possède une
réserve utile importante (133,55mm), ce qui, a priori, ne la
prédispose pas à des niveaux de contrainte hydrique
sévères. De plus, en reprenant l'évolution de la
FTSW (dont on peut penser qu'elle a été
sousestimée par le modèle), on considèrera que CD8 n'a
globalement pas subi de contrainte importante au niveau hydrique en 2011.
Rappelons malgré tout que la somme des précipitations de janvier
à septembre observée pour cette parcelle (464mm) a
été moins importante que pour SL4 (528mm sur la même
période).
Le statut hydrique de CD8 (contrainte globalement plutôt
légère), combiné à son faible taux annuel
d'expression globale (3,5% tous symptômes confondus pour l'Esca et le
BDA, avec aucun cep apoplectique), constituent une situation qu'il est
difficile d'expliquer. En effet, CD8 ne subissant pas de contrainte hydrique
prononcée, on aurait pu s'attendre à ce que cette parcelle soit
au moins aussi touchée que SL4. Or il n'en est rien : même en
reprenant les résultats des années antérieures (2006
à 2011), on constate que la parcelle CD8 (qui comporte une
réserve utile importante) a été
systématiquement et significativement moins
touchée par les maladies du bois (Esca et BDA) que la parcelle SL4 (qui
comporte pourtant une réserve utile relativement faible). Ce
résultat va à l'encontre des explications proposées par
Goutouly (2010) vis-à-vis du rapport C/N dans les tissus
végétaux.
> Analyse pour CD9
Vu que cette parcelle n'a fait l'objet d'aucune mesure de
potentiel hydrique foliaire de tige (Øt), vu l'extériorisation
massive de symptômes foliaires d'enroulement viral et vu la date de
plantation significativement plus précoce (comparée à SL4
et CD8), nous pensons qu'il n'est ni pertinent, ni utile de réaliser une
analyse pour cette parcelle. Ajoutons que celle-ci devrait
impérativement être écartée du réseau de
suivi des maladies du bois, en raison de sa nonreprésentativité
(taux de ceps atteint de virose proche de 100%).
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