3.1.3. Conclusion
La plupart des pays continuent à libéraliser
leurs politiques relatives aux IDE que ce soit au niveau national ou
international, cela se traduit par la multiplication d'accords
bilatéraux (accord UE-MERCOSUR de juin 1999) ou la création de
nouveaux marchés régionaux (Accords U.E. et Pays sud
méditerranéens) et de nouvelles zones d'investissements.
En revanche, la concurrence que se livrent les pays en
développement dans la recherche des IDE ne doit pas leur faire oublier
que l'IDE à lui tout seul n'a pas de réel effet positif sur leur
économie: le transfert de technologies peut même avoir l'effet
inverse à l'effet attendu.
En effet, comme nous l'avons vérifié, pour qu'un
pays hôte des entreprises multinationales puisse bénéficier
des externalités positives, il lui faut auparavant accumuler un niveau
minimum de capital humain pour que l'IDE puisse avoir un effet positif dans le
taux de croissance de la productivité globale des facteurs.
Ainsi, en permettant le transfert de technologies nouvelles,
des externalités, le capital humain joue le rôle de catalyseur
entre les IDE et la croissance des pays hôtes. Cette apport est d'avoir
montré la relation positive qui existe entre le capital humain et
l'impact des IDE et d'avoir étudié cette relation sur un
échantillon de plus de 61 pays, travail qui à notre connaissance
n'a jamais été fait.
Il faut noter néanmoins que ces résultats
concernent un cas ciblé d'ouverture extérieure (IDE) et qu'il est
indispensable de les évaluer dans le cadre général de
l'ouverture économique.
66 Pour 31 premiers pays les résultats se dégradent
encore plus. Seul le taux d'ouverture joue dans le bon sens. Les deux autres
variables jouent en sens inverse. Ce qui s'explique par le fait que ce sont les
pays les moins dotés en capital humain ne peuvent
bénéficier des spillovers positifs des IDE sur la PGF.
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