3.2.2. L'expérience d'ouverture des pays
M.E.N.A
Les pays MENA connaissent un retard de développement
économique suite à une étude faite sur les politiques
d'ouverture adoptés par ces pays et selon l'hypothèse de
l'abondance des ressources naturelles qui conditionnent la configuration
spécifique de la liaison ouverture croissance et ouverture
instabilité.
Parmi les pays qui ne sont pas des ressources naturelles
(Maroc et la Tunisie) mais ils n'ont connu un débit d'insertion dans le
marché mondial. Pour les pays dotés des ressources naturelles ;
on cite par exemple (Algérie, Egypte, Syrie, Saoudite Arabie)
Un autre problème qui se pose suite à
l'intégration commerciale des pays M.E.N.A, en plus les
désarmements tarifaire exerce une pression sur l'équilibre des
finances publiques se caractérise par une baisse des recettes
douanières.
Tous les pays M.E.N.A sont affectés par cette
diminution des ressources, on cite dans ce cas par exemple au Liban, en
Algérie et en Tunisie, avec environ 29% (19 et 16%).Aussi, il existe des
recettes de l'Etat prélevées sur les échanges
extérieurs qui doivent être affectés par une
réduction tarifaire qui représente plus de 3% du PIB (de 2
à 5%) du PIB. Par exemple, au Maroc, les effets seront moins fort : 10%
de la recette public du PIB qui représentant 2,5 de PIB (Abed,
1998)37.
37 Jaque Ould Amodia et Laurence Tubiana : «
Euro-méditerranéen : Recentrer le partenariat ».OCDE.
Les pays M.E.N.A sot caractérisés par les
besoins de financement parce qu'ils n'arrivent pas à compenser la perte
des ressources par la diminution de cout (dépenses). L'engagement des
pays M.E.N.A dans la P.A.S sous l'égide de F.M.I représente une
solution about d e quelle ces pays réduisent leurs dépenses dans
leurs investissement .
Au totale, les P.A.S sont permis de restaurer la
stabilité de ces économies à court terme sans redresser
leur régime de croissance. Plusieurs difficultés persistent ne
peuvent pas permettre aux pays de s'engager sur la voix de la reforme et
libérer leur potentiel de croissance . Les reformes structurelles sont
hérités à deux vives résistances ;
*les résidences d'un système fiscal actuel .Ces
pays connaissent un taux d'investissement privé relativement faible,
national et étranger, qui ne dégage une rentabilité
élevée que dans les secteurs peu exposés à la
concurrence.
* l'environnement de l'investissement privé dans ces pays
est peu favorable38.
C'est à cause de la politique micro-économique
restrictive employer par ces pays. Après la stabilisation
macro-économique opérée, le maintien d'une politique
monétaire rigoureuse sur l'incitation à investir.
De même certain pays souffrent d'un déficit
public relativement important , en particulier en Algérie , Egypte ,
Jordanie ...,conduit ,en outre , à une éviction du financement du
secteur privé .
Enfin, les politiques économiques souffrent
également d'une insuffisance lisibilité et les interventions
publiques sont encore peu transparentes. Les reformes structurelles avancent
d'une façon héritée d'une augmentation du fonctionnement
des marché.
*L'investissement dans la région
M.E.N.A
Les efforts engagés par les pays de la région
MENA pour stimuler l'investissement à destination du Moyen-Orient et de
l'Afrique du Nord viennent de connaître une nouvelle impulsion
grâce à l'annonce faite par 16 nations arabes de leur intention de
poursuivre des réformes, avec le soutien des pays de l'OCDE, afin
d'améliorer les conditions offertes aux entreprises dans la
région. Dans une Déclaration en 19 points approuvée lors
d.une réunion ministérielle organisée en Jordanie dans le
cadre du Programme OCDE-MENA pour l'investissement, les ministres et hauts
fonctionnaires représentant les pays de la région MENA ont
identifié les principes et les bonnes pratiques visant à
favoriser l'investissement.
38 LIOUNANE Naoufel ( 2002) : « ouverture et croissance
économique dans les pays M.E.N.N.A » p.p 10-12
Ils ont notamment pris acte de la nécessité de
veiller à la transparence et à la prévisibilité des
politiques, lois, réglementations, pratiques administratives et
statistiques nationales ayant une incidence sur l'investissement
intérieur et étranger. « Une véritable
intégration dans l'économie mondiale exige la mise en oeuvre
d'une réforme d'ensemble couvrant les domaines économique,
politique, social, éducatif, juridique et judiciaire, » a-t-il
notamment déclaré. « Ces réformes ne seront
fructueuses et durables que si elles sont engagées par les pays
concernés. »39
|