II. HYPOTHÈSES DE TRAVAIL
Pour répondre à cette question, nous retiendrons
les hypothèses de travail suivantes qu'il faut chercher à
confirmer ou infirmer au niveau du terrain :
Hypothèse 1 : les différentes
mesures de soutien à la production restent insuffisantes pour encourager
une plus grande intensification de la production
céréalière.
Hypothèse 2 : les logiques
économiques adoptées par les producteurs (les
céréaliculteurs), pour garantir un revenu minimum, les obligent
à pratiquer un système de production diversifié
`polyculture', où la céréaliculture même en
irrigué n'est pas une activité sans risque, et reste
concurrencée par les autres productions dites plus rentables.
Hypothèse 3 : les coûts à
l'hectare, relativement élevés, des éléments
concourant à la réalisation intégrale de
l'itinéraire technique, font que le risque de ne pas
récupérer la totalité des charges engagées devient
grand : les céréaliculteurs font tout un calcul
économique, qui leur est propre selon les cas et les régions.
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