Liste des abréviations
APFA : Accession à La
Propriété Foncière Agricole.
BADR : Banque D'agriculture et de
Développement Rural.
BIC : Bénéfice Industriels et
Commerciaux.
BNC : Bénéfices Non
Commerciaux.
CAD : Certificat d'Agréage
Définitif.
CAP : Certificat d'Agréage Provisoire.
CAF : Coût Assurance Frai.
CCLS : Coopératives des
Céréales et Légumes Secs.
DA : Dinar Algérien.
DRDPA : Direction de la Régulation et du
Développement de la Production Agricole.
DSA : Direction des Services Agricoles.
DSASI : Direction des Statistiques Agricoles et
des Systèmes d'Information.
EAC : Exploitation Agricole Collective.
EAI : Exploitation Agricole Individuelle.
FNDA : Fond National de Développement
Agricole.
FNRDA : Fonds National de Reconversion et de
Développement Agricole. FNRPA : Fond National De
Régulation De La Production Agricole.
Ha : Hectare.
ITGC : Institut Technique des Grandes
Cultures.
Km : Kilomètre.
KWH : kilowatt heure.
MADR : Ministère de l'Agriculture et du
Développement Rural.
MAP : Ministère de l'Agriculture et de la
Pêche.
Mm : Millimètre.
OAIC : Office Algérien Interprofessionnel
des Céréales.
PIC : Programme D'intensification des
Céréales.
PNDA : Plant Nation de Développement
Agricole.
PNDAR : Plan National de Développement
Agricole et Rural.
PPDR : Projets de Proximité de
Développement Rural.
PPDRI : Projet de Proximité de
Développement Rural Intégré.
RCAI : Résultat Courant Avant
Impôts.
RGA : Recensement Général de
L'agriculture.
SAT : Surfaces Agricole Totale.
SAU : Surfaces Agricole Utile.
SRAT : Schéma Régional
d'Aménagement du Territoire.
SYRPA : Système De Régulation Des
Produits Agricoles De Large Consommation. LAC : Dollar
Américain.
US $
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'agriculture algérienne est en crise, à ce
jour, elle n'arrive pas à répondre aux besoins nationaux pour
nourrir la population, assurer les revenus aux agriculteurs, créer les
emplois et préserver les ressources naturelles, réduire les
importations alimentaires et exporter pour assurer des devises à
l'économie nationale.
Pour cette raison, le développement agricole et la
question de sécurité alimentaire sont au centre des
préoccupations nationales, des stratégies et politiques de
développement du pays.
Afin de garantir la sécurité alimentaire de la
population, notamment en produits de base telles les céréales, la
politique agricole a retenu comme objectif prioritaire la promotion de la
production nationale. Ainsi, les choix stratégiques opérés
depuis l'indépendance se sont basés sur l'introduction d'un
modèle technique moderniste axé sur l'intensification,
conçu comme principal instrument de l'augmentation de la production.
Afin de faire adopter ces techniques par les
céréaliculteurs dont 58% détiennent des superficies
inférieures à 10 ha (RGA, 2001), l'Etat a mis en place des
mesures d'encouragement à travers la subvention des prix à la
production et aux intrants, la garantie de l'approvisionnement et de
l'écoulement des productions.
Dans notre pays, les céréales sont conduites
essentiellement sous régime pluvial,
alors que les besoins de consommation annuels de la population
se situent autour de 70 millions de quintaux et que la production nationale en
année moyenne assure à peine 50% des besoins de consommation.
A titre indicatif, l'Algérie importe en moyenne 51.5
millions de quintaux de blés (blé tendre et blé dur),
représentant un montant global annuel moyen de 1 milliard de dollars US
(MADR, 2006).
L'intervention de l'Etat dans la filière
céréale tient à l'importance de celle-ci au niveau de
l'économie et à sa difficile substituabilité tant au
niveau de la consommation qu'au niveau de la production.
L'intervention au niveau de la sphère de production
conditionne fortement les pos- sibilités d'intervention sur les
autres segments de la filière. Des mesures de soutien ajustées
aux reformes économiques globales doivent assurer la promotion de
cette
activité dont dépend la rémunération
de plus de 500000 actifs (ministère de l'agriculture).
I. PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION DU SUJET DE
RECHERCHE
La consommation des produits céréaliers se
situé à un niveau d'environ 205 kg/hab./an (Chehat, 2007). Les
céréales et leurs dérivés constituent
l'épine dorsale du système alimentaire algérien, et
fournissent plus de 60% de l'apport calorifique et entre 75 à 80% de
l'apport protéique de la ration alimentaire. C'est ainsi qu'au cours de
la période 2001-2003, les disponibilités des blés
représentent un apport équivalent à 1505,5
Kcal/personne/jour, 45,533 gr de protéine /personne/j et 5,43 gr de
lipide/personne /J (Observatoire méditerranéens
CIHEAM/IAMM).
En relation avec le marché mondial, les produits
céréaliers représentent plus de 40% de la valeur des
importations des produits alimentaires. Les produits céréaliers
occupent le premier rang (39,22 %), devant les produits laitiers (20,6%), le
sucre et sucreries (10%) et les huiles et corps gras (10%).
De 1995 à 2005, le marché Algérien a
absorbé, en moyenne annuelle, 4244903 tonnes de blés (dont 70,44%
de blé dur, soit 2990265 tonnes) représentant une valeur de 858
millions de dollars (Chehat, 2007).
La superficie consacrée à la
céréaliculture, jachère comprise, occupe environ 80% de la
superficie agricole utile (SAU) du pays, La superficie emblavée
annuellement en céréales se situe entre 3 et 3,5 millions d'ha.
Les superficies annuellement récoltées représentent 63%
des emblavures. La culture des céréales associée à
la jachère dans la majorité des exploitations, est une
spéculation présente dans tous les étages bioclimatiques,
y compris dans les zones saharienne. En matière d'emploi, plus de 500
000 emplois permanents et saisonniers sont occupés par le système
céréalier (ministère de l'Agriculture).
Au niveau terrain notre travail de recherche se veut
d'être une contribution portant sur l'évaluation du niveau de
production et productivité de la culture des céréales
menée en irrigué entrant dans le cadre de la mise en valeur de
terres relevant de zone semi-aride (cas de la zone sud de la wilaya de
khenchela). Il traitera également des différents
mécanismes d'intervention de l'Etat (soutien au prix, subvention aux
intrants) pouvant influencer sur le niveau de la production .Aussi le but de ce
travail de recherche est de tenter de répondre à cette question
principale :
Quel a été l'impact réel, au
niveau du terrain, des différentes politiques qui se sont
succédé depuis 2000 en matière d'encouragement à
l'intensification et au développement de la production
céréalière ?
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