2) Défaillances des applications métiers
de la gestion fiscale
Basé sur des technologies dépassées, le
système des applications métiers de la gestion fiscale
décrit au dessus, présente aujourd'hui des points faibles par
rapport à ce qu'offrent les NTIC. Parmi les faiblesses
détectées lors de l'analyse de l'étude de l'existant
réalisé dans le cadre du SDIT, on peut citer :
- Les applications métiers sont centrées sur les
processus et non sur le contribuable ;
- Les fonctions à valeur ajoutée permettant une
meilleure appréhension de l'impôt et qui
fournissent l'outil de décision et l'aide
nécessaire aux utilisateurs, ne sont pas
suffisamment développées dans l'actuel
système d'information.
- L'architecture technique de ces applications est basée
sur des outils dépassés ce qui rend la tâche de leur
maintenance très lourde et incertaine ;
- Dispersion des données sur plusieurs bases de
données ce qui ne facilite pas l'accès à l'information et
d'avoir une vision claire sur le dossier du contribuable ;
- Décentralisation des données à trois
niveaux : central, régional et local, ce qui nécessite de
récupérer à chaque mois la majorité des fichiers
des différents sites de la DGI.
Ainsi, il a fallu repenser le système des applications
de la gestion fiscale vers un système plus évolutif, ouvert,
modulable et centré sur le contribuable, mais aussi facilitant aux
agents de la DGI l'exercice de leurs missions grâce à des outils
techniques plus récents. Il s'agit bien du Système
Intégré de Taxation.
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