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Impact des TIC (technologie de l'information et de la communication)dans l'entreprise "cas de Women for Women International RDC"

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par Christophe MBILIZI IMANI
Institut supérieur pédagogique - Licence 2011
  

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1.3.4 Principe de la communication professionnelle

a. schéma de la communication

il n'existe pas à proprement parlé de théorie de la communicatio. les recherches effectuées par C.E Shannon, W. Weaver, CW.Morie, E. Sapir et G.Bateson entre autre permettent de schématiser le processus de communication.

Émetteur

Système d'appartenance bruit bruit système d'appartenance

Message

Récepteur

Rétroaction

Ce schéma stipule que la communication doit comprendre un émetteur appartenant à un service (groupe) quelconque et qui transmet un message à un récepteur qui de même appartient à un autre service. Il peut y avoir contact mais vu qu'il y a tant d'émetteur, de récepteur et l'encombrement de l'atmosphère le bruit s'introduit.

b. Le composant de la communication I. Composant formel :

Emetteur : celui qui décide de communiquer (groupe, entreprise,

individuel Qui ?

Récepteur : celui qui reçoit le message destinateur

A qui ?

Message : information transmise (mot, symbole, gestes, image,

son)Dit quoi ?

Canal : mode, moyen de communication (téléphone, courrier,

entretien face à face, télévision,...)

Code : ensemble réarrangé de signaux, la langue n'est qu'une

variété de code

Codage : choix par l'émetteur de signaux ou des symboles, des

supports

Décodage : identification, interprétation du message par le

récepteur

Rétroaction : réception du récepteur du message c'est-à-dire

l'ensemble des signes qui vont permettre à l'émetteur de contrôler la compréhension de son message

Bruit : toute perturbations altérant la transmission de

message

Bruit technin : lié au canal, voix trop aigue, texte peu lisible, friture sur la ligne téléphonique.

Bruit sémantique : lié au code (information confuse, jargon...)

Bruit sémiologique : lié à l'étude conduite (émetteur ayant trac, récepteur préoccupé, distrait).

Bruit organisationnel : lié au fonctionnement des réseaux d'information (information non transmise, courrier distribué en retard).

1.3.5 Les contextes de communication

Une communication est gravée dans un contexte. Elle peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu donné, et vie à vis d'une situation, d'un evenement donnée.

Tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la communication à proprement parler, mais qui accompagne cette communication, est appelé contexte. L'environnement peut générer du bruit, ou etre source d'interférence

Le contexte intervient dans les enjeux comme : culture, changement de medias, langue, parmi ces contextes nous pouvons citer :

Les réseaux

On nomme réseau un ensemble d'acteurs, d'agents économiques, de noeuds, ou lieux de communication grace auxquels les messages circulent. L'ensemble de canaux de communication constituent un réseau. De nombreuses expériences ont montre le rapport étroit de la communication avec la possibilité et la résolution de problème, la centralisation ou la distribution de l'autorité. Plusieurs réseaux type peuvent se dégager :

> Réseau en ligne ou en chaîne

Ici l'information circule d'une personne à une autre. Chaque relais est informé de message. Ce type de réseau présent outre les inconvénients de lenteur et déformation possible du message, celui de l'absence de communication entre les extrémités du réseau.

> Réseau en y :

Il est efficace pour la réalisation des activités complexe, il semble peu adapté à un travail de créativité (même inconvénient que le réseau en ligne)

> Réseau centralisé

Est techniquement le plus efficace. Ici la personne qui émet et reçoit plus d'information que les autre est choisie comme leader.

> Réseau en cercle ou en roue

Le cercle maintient plus facilement l'adhésion des participants. L'organisation du groupe est plus réduite et exige davantage de message. Une personne communique davantage avec une autre si celle-ci est placée en face d'elle. C'est-à-dire si la communication visuelle est facilitée. Cet effet est sous connu sous le nom d'«effet Steinzor » dans un réseau où personne n'occupe de position centrale, aucun leader ne se dégage.

> Réseau interconnecté, ou réseau complet, ou all Channel

Tous les participants communiquent entre eux. C'est le canal le plus satisfaisant mais il présente des risques de perte de temps et de manque de coordination.

Il faut noter que l'inégalité de participation augmente à mesure que s'accroît la taille du groupe (2 à 7)

Le choix du réseau détermine le mode de relation du groupe que ce soit dans l'accomplissement de taches ou dans des réunions, débats, la façon dont chaque membre de l'entreprise va communiquer et dans son degré de satisfaction.

a. La temporalité

Une communication qui peut durer dans le temps est dite « intemporelle ». Par exemple, un message rédigé dans un livre est intemporel. Cette notion est liée au contact entre les entités qui communiquent. Un message éphémère, est lui dit « temporel ». Par exemple, une discussion orale est éphémère, temporelle. La communication est notamment enseignée dans les écoles d'ingénieurs.

b. La localisation Dans l'espace, une communication peut être :

localisée (concentrée à un endroit) telle une discussion ;

alocalisée (disponible de n'importe quel endroit) ex : internet, extranet ;

délocalisée (le lieu d'émission est loin du lieu de réception) C'est le cas d'une discussion téléphonique.

Cette notion est liée à l'expression du contact entre les entités qui communiquent.

c. Le code

Le code est un concept souvent mis en avant dans la vision mécaniste de la communication. Il est pourtant rarement adéquat, ne s'appliquant bien qu'aux seules situations hiérarchiques et autoritaires : interface homme-machine, relations homme-animal, etc. Par extension et d'une manière pessimiste, la notion de code est souvent employée pour l'étude des relations humaines.

Dans ce cadre simplifié, pour communiquer, l'émetteur et le récepteur doivent disposer d'un code commun. La communication se caractérise alors surtout par l'utilisation d'un code établissant les correspondances

entre un signe et son sens qui doit être commun aux interlocuteurs. L'absence de code commun entre émetteur et récepteur est l'une des sources d'échecs de la communication, chacun pouvant supposer que l'autre comprend son code, sans que ce soit le cas :

Un chef de projet américain est choqué de voir son équipe française exiger du matériel pour son travail. Elucidation faite, cette équipe ne voulait que demander ce matériel (or to demand signifie exiger)

Le même s'étonne de voir, après avoir stigmatisé le peu de temps dont on dispose pour un petit projet, de voir des membres européens se demander pourquoi au contraire on dispose d'une telle marge. Elucidation : quand il écrivait sur son tableau 6/6 pour la date de début et 6/12 pour la date de fin, il pensait pour cette dernière au 12 juin et l'équipe européenne a compris 6 décembre !

Un collègue japonais désirant montrer le grand respect qu'il éprouve pour la famille d'un collègue européen l'invitant à dîner apporte à la maîtresse de maison une fleur considérée comme l'une des plus belles au Japon : un chrysanthème. Gêne garantie chez celle-ci, pour qui cette fleur est symbole de cimetière.

Dans tous ces exemples, la notion de code explique l'incompréhension entre les êtres humains; mais la notion n'explique pas pour autant la compréhension. Or les situations sont courantes où le défaut de code n'apporte pas de catastrophe, au contraire: relations sourd-entendant, relations aveugle voyant, relations entre étrangers sans mots communs, etc. Entre humains, on peut toujours essayer de se faire comprendre; essayez donc de vous "faire comprendre" d'un ordinateur qui détecte une faute de syntaxe dans l'ordre envoyé. Non, décidément, le code est une notion trop évidente pour être utilisée sans pincettes.

d. La transmission

La communication consiste à transmettre un message afin d'établir un contact. L'établissement du contact comporte certains risques, notamment lors de "l'ouverture" et "fermeture" de la communication. Les risques d'intrusion, de non réponse, de blocage et d'abandon existent réellement. Ce point fait l'objet de la confidentialité en sécurité de l'information, on l'appelle le message.

e. Le protocole de communication

On désigne sous ce terme tout ce qui rend la communication possible ou plus aisée sans rapport avec le contenu de la communication ellemême.

Attendre une tonalité pour numéroter, demander à l'interlocuteur de se répéter, épeler son nom, s'entendre tacitement sur le moment où une communication sera considérée comme terminée font partie des protocoles.

La mise en oeuvre d'un protocole demande la définition de normes élaborées.

f. La rétroaction

Le message de Rétroaction (ou Feedback, ou encore message de feedback en anglais), est le message, verbal ou non, renvoyé par réaction par le récepteur, à l'émetteur. Lorsqu'il existe, on parle de communication bidirectionnelle.

Le feed-back peut servir, suivant les cas, à:

confirmer la réception du message ; infirmer la réception du message ;

demander des précisions ; relancer la discussion ; terminer la discussion.

La notion de rétroaction (feed-back) est issue des travaux de Norbert Wiener sur la cybernétique (Cybernetics or Control and Communication in the Man and the Machine (1948) et Cybernétique et société (1950)). Elle semble issue de travaux ayant eu lieu aux États-Unis au cours de la seconde guerre mondiale pour convertir l'industrie américaine en industrie de guerre (1941-1942). Elle correspond au saut technologique du passage de la mécanographie à l'informatique, et à l'apparition des premiers ordinateurs basés sur des technologies électroniques.

Cette notion a permis aux chercheurs en sciences humaines de passer d'une vision linéaire (unidirectionnelle) de la communication, à la conception d'un processus circulaire (bidirectionnelle).

On peut distinguer selon Wiener deux formes de Feed-back :

Le Feed-back positif, qui conduit à accentuer un phénomène, avec un effet possible de boule de neige (hausse de la tension entre les communicants. Entre humains il s'agirait d'énervement entre deux personnes).

Le Feed-back négatif peut être considéré comme un phénomène de régulation, qui en amoindrissant la communication, tend à la maintenir stable et équilibrée. Cette régulation prend plusieurs formes notamment la reformulation ou le questionnement.

Ces deux formes du Feed-back assurent la réception du message. Le troisième cas, dans lequel le Feed-back n'est pas exprimé (néant), crée un frein à la communication: on ne sait même pas si le message a été reçu ou pas.

La boucle de rétroaction a conduit à définir des modèles théoriques et systémiques de système d'information (niveaux opérationnel, organisationnel, décisionnel).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci